Documentation sociale

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Réponses 31 à 40 sur un total de 82

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Ni vieux, ni jeunes : les vieillesses bourgeoises et la recherche d'un troisième terme

Article de Alexandre Pillonel

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 166, décembre 2021, pp. 219-232.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Classe sociale, Bourgeoisie

Dans un contexte marqué par un impensé des classes sociales au sein des analyses sociologiques du vieillissement, cet article a pour ambition d’apporter une contribution à la compréhension du processus de vieillissement des classes supérieures. Sur la base d’une étude qualitative, cet article met en lumière comment trois dispositions caractérisent le rapport que les personnes âgées issues de la bourgeoise entretiennent à leur vieillesse. En perturbant des oppositions significatives produites par le champ disciplinaire de la gérontologie, ces modèles de vieillesse peuvent alors se comprendre comme l’expression d’un « désir de neutre » (Barthes, 1990) et la recherche d’un troisième terme

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A propos de "super-vieillissement" : idéalisation, hypomanie, renoncement

Article de Benoît Verdon, Franck Rexand Galais

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 166, décembre 2021, pp. 201-214.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Classe d'âge, Vieillissement, Image de soi, Image du corps, Représentation sociale, Mécanisme de défense, Narcissisme, Psychopathologie, État dépressif

La psychologie clinique du vieillissement permet de dresser un tableau du grand âge bien plus contrasté que celui proposé par les tenants de l’idéologie du super-vieillissement. Deux cas cliniques, celui d’un centenaire très sthénique résidant en institution et celui d’une femme hyperactive d’un peu plus de 50 ans, permettent d’aborder le sens du maintien à tout prix de la performance dans le vieillissement. Si l’existence de potentialités humaines sortant de l’ordinaire, support de toutes les convoitises et de tous les fantasmes de généralisation, n’est pas rejetée, l’exigence de l’endurance et de l’exceptionnel, si souvent portée par les médias, vient questionner le fonctionnement psychique de ceux qui se l’approprient au-delà d’une certaine dose où le raisonnable se fait porteur d’élan. L’idéalisation de la performance, l’arrogance de l’exception, le mépris de la différence et du handicap, le déni de la perte et du manque, une tentative de défense contre une dépressivité consécutive aux altérations et un refus de la mort ressortent comme des motifs communs de cette identification individuelle au super-vieillissement

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Construire sa résidence pour un bien vieillir : le cas du cohousing en Amérique du Nord

Article de Gérald Billard, François Madoré, Sébastien Angonnet

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 33-49.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Habitat collectif, Communauté, Vieillissement, Logement, Mixité, Intergénérationnel, Lien social, Etats Unis, Amérique du Nord

Cet article met en lien le développement du cohousing, autrement dit des communautés résidentielles intentionnelles dénommées également habitat participatif, avec la question du vieillissement des individus, l’objectif étant de voir si cette forme d’habitat est susceptible de favoriser la notion de « ageing well ». L’exploitation d’une base de données permet dans un premier temps d’avoir une vision statistique et géographique du cohousing en Amérique du Nord. Puis, l’étude porte sur l’analyse des modes de vie en vue d’observer si ce type d’habitat est favorable au bien vieillir. Dans cette perspective, la région de Cascadia, comprenant la Colombie-Britannique au Canada, ainsi que les États de Washington et de l’Oregon aux États-Unis, a été investiguée, dans la mesure où il s’agit d’une des principales zones d’implantation du cohousing en Amérique du Nord. Cet habitat offre un espace de vie ainsi qu’un cadre relationnel emplis de promesses d’un vieillissement choisi et apaisé. Le sens de la communauté, de l’entraide, du consensus, de l’interaction entre générations ou encore de l’effort (parfois physique) commun représenteraient ainsi des valeurs explicitement responsables d’un vieillir mieux

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Vers un modèle communautaire de soutien à domicile des aînés au Japon

Article de Camille Picard

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 207-226.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Maintien à domicile, Politique sociale, Territoire, Communauté, Vieillissement, Autonomie, Rénovation de l'habitat, Vie quotidienne, Japon

Le Japon est le pays avec le taux de vieillissement le plus important du monde. Face aux nombreuses problématiques que cette situation pose, le gouvernement japonais cherche des solutions pour maintenir les personnes âgées dans leur lieu de vie. Fort d’une tradition d’entraide soutenu par les pouvoirs publics, les pratiques informelles d’aide au maintien à domicile sont encouragées. Depuis 2000 avec la promulgation de la loi sur l’assurance des soins de longue durée, les formes de soutien locales aux personnes âgées sont promues. C’est ainsi que le système de soins intégrés communautaires voit le jour. Les gouvernements locaux ont jusqu’en 2025 pour institutionnaliser des réseaux de soutien à l’échelle du quartier. Les mesures mises en place dépendent donc de la volonté des gouvernements locaux et des ressources territoriales (acteurs locaux, capacité de financement, etc.). Nous proposons d’étudier le cas des arrondissements de Bunkyō et d’Adachi de la ville de Tokyo sur la base d’entretiens semi-directifs menés en 2019 et 2020 auprès des employés de mairie et des travailleurs sociaux locaux. Bien qu’il soit source d’innovations, nous verrons que le système de soins intégrés communautaires pose de nombreuses interrogations aux observateurs et aux acteurs du système quant à sa mise en place concrète

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Les politiques d’adaptation de l’habitat des seniors en France et en Allemagne

Article de Viviane André, Marion Ille Roussel

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 85-106.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Autonomie, Logement, Adaptation, Maintien à domicile, Aide au logement, Politique sociale, Collectivité territoriale, Allemagne, France

La France et l’Allemagne, engagées pour le maintien à domicile, mettent en place des aides financières pour adapter le parc de logement au vieillissement et à la perte d’autonomie. L’analyse de ces instruments de l’action publique démontre que le regard porté sur la dépendance et la vieillesse diffère entre les deux pays. La prise en compte du besoin de soins par la Pflegeversicherung (assurance soins) en Allemagne fait de l’adaptation du logement un droit universel, indépendamment de l’âge et du niveau de revenu. En France, l’État et les départements suivent à l’inverse une logique de « séniorisation » face à la perte d’autonomie. Les Länder allemands complètent des aides de l’État pour rendre l’investissement et l’amélioration du parc bâti plus accessible, favorisant une approche préventive de la dépendance pour des logements adaptés à tous les âges de la vie et aux besoins des territoires. Cette approche territoriale se retrouve en partie en France par l’intervention des collectivités locales dans le cadre d’opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) mises en place avec l’agence nationale de l’habitat (ANAH), ou de programmes propres

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Vieillir dans une société connectée : quels enjeux pour le vivre ensemble ?

Livre de Philippe Pitaud, Eric Sanchez, Augustin Giovannoni, Rémi Deschamps, et al., édité par Erès, publié en 2021.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Technologie numérique, Lien social, Exclusion sociale, Vulnérabilité, Image de soi, Recherche-action, Statistiques, Typologie, Personne âgée, Milieu urbain, Dépendance, Exclusion numérique, Inclusion

Les technologies numériques ont investi nos espaces quotidiens et bien évidemment celui des personnes âgées, des retraités : déclarations numériques à effectuer, utilisation d'un ordinateur, d'un téléphone portable, utilisation d'un parcmètre numérique au mode d'emploi complexe et ésotérique, disparition des guichets de banque remplacés par des machines, etc. Nous sommes à un tournant de cette révolution et nous devons prendre garde à ne laisser personne sur le bord de la route.
En effet, Covid et numérisation aveugle aidant, les temps sont durs pour les échanges sociaux sous toutes leurs formes. Le confinement, les mesures de distanciation, la vie en groupe limitée au petit nombre, la persistance d'un virus plus tenace qu'on l'estimait au début de la pandémie rendent aujourd'hui la vie sociale difficile sinon angoissante et nous appellent à réduire nos interactions avec les autres.
Le monde de la gérontologie dans ses pratiques n'échappe pas, bien évidemment, à ce tsunami. Les rassemblements conviviaux ou voulus comme tels, entre amis, en famille, entre collègues, etc., sont désormais réduits à leur plus simple expression. Pourtant, dans ce paysage iconoclaste et réduit aux seules limites de nos intérieurs intimes, l'intérêt pour les rencontres, les échanges sociaux s'est trouvé décuplé, comme une revanche sur l'impossible et surtout inattendue privation d'espaces de liberté.
C'est principalement cette altération des existences humaines des plus fragiles qui se trouve au coeur des préoccupations des auteurs de ce livre.

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Vieillir chez soi

Film de Johann Michalczak, Virginie Saclier, 2021.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maintien à domicile, Aide à domicile, Soins à domicile, Témoignage, Isolement, EHPAD, Maladie, Aidant familial, Lien social, APA, Travailleur social, Autonomie, Aide sociale, Vie quotidienne

Pierre doit payer l'Ehpad pour sa femme malade et n'a plus d'argent pour se nourrir, Daniel doit s’occuper de sa conjointe, Liliane, ancienne championne de ping-pong a besoin d'une aide et Marcelle redoute la solitude. Des portraits d'octogénaires qui vivent encore chez eux. Malgré les difficultés, cela les rend véritablement heureux, en faisant de leur vieillesse, un projet. Mais combien de temps pourront-ils encore rester vivre à leur domicile ?

Vieillir chez soi

Les mobilités résidentielles au cours de la retraite

Article de Rémi Gallou, Sabrina Aouici, Laurent Nowik

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 86, 2021, pp. 21-182.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Mobilité géographique, Retraite, Personne âgée, Migration, Contrainte, Décision, Relation familiale, Qualité de la vie, Bien-être, Maintien à domicile, Habitat, Logement, Lien social, Résidence autonomie, Belgique, Maroc, France, Pays de Galles

L’étude des comportements résidentiels est un bon outil d’analyse des transformations sociales, démographiques et politiques qu’expérimentent les générations de retraités. Pendant leur retraite, les individus s’adaptent aux différents changements, que ce soit dans leur vie familiale ou leur environnement social et économique. C’est souvent le moment de réévaluer l’adéquation du logement et de son cadre immédiat aux modes de vie. Beaucoup de retraités recherchent davantage de bien-être, la proximité d’un proche, des services appropriés... Souhaitée ou subie, la mobilité résidentielle n’est pas anodine et, au-delà de sa dimension territoriale, elle modifie les configurations sociales et les solidarités qui sont déterminantes pour soutenir le vieillissement. Alors que certains retraités déménagent parfois plusieurs fois au cours de la retraite, d’autres en revanche confortent leur ancrage résidentiel en procédant à des améliorations de leur logement. Traiter de la mobilité résidentielle pendant la retraite est donc indissociable des réflexions sur le logement adapté au vieillissement et sur le maintien à domicile.
Ainsi, ce dossier de Retraite et société, à travers ses contributions issues de l’enquête française Amare ou de recherches menées dans d’autres pays, nous rappelle l’importance du lieu de vie avec l’avancée en âge.

Sommaire :

- Mobilité résidentielle et vieillissement : pour le meilleur et contre le pire. Sabrina Aouici, Laurent Nowik. Page 21 à 45
- Reconfigurations des logiques résidentielles et désinstitutionnalisation des parcours de vie. Céline Clément, Catherine Bonvalet. Page 47 à 69
- Mobilité de retraite et mobilité post-retraite en Belgique : qui a migré, migrera ? Jean-Paul Sanderson. Page 71 à 89
- Déménager au cours de la retraite, la recherche d’un équilibre entre idéal et compromis. Rémi Gallou. Page 91 à 116
- Mobilités résidentielles des retraités français au Maroc : entre choix hédonistes et enjeux familiaux. Jordan Pinel. Page 117 à 140
- Intégrer la mobilité résidentielle dans une politique de maintien à domicile. Une recherche exploratoire d’un service d’accompagnement au pays de Galles. Sarah Hillcoat-Nallétamby, Jim Ogg, Alexandra Sardani. Page 141 à 161
- Mobilité résidentielle en résidence autonomie : quelles reconfigurations des relations sociales et familiales ? Anne-Bérénice Simzac. Page 163 à 182

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Vieillissement, marginalité urbaine et mal-logement

Article de Hervé Marchal, Thibaut Besozzi

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 85, 2021, 184 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Vieillissement, Personne âgée, Habitat, Foyer logement, Pauvreté, SDF, Réinsertion sociale, Femme, Identité, Exclusion sociale, Accompagnement social, Accueil d'urgence, Hébergement, Rue, Précarité

La question des personnes âgées de la rue n’apparaît pas comme centrale, que ce soit dans les études ou dans le discours public, peu s’en faut : ce sont plutôt les « jeunes en errance » qui focalisent l’attention des chercheurs et des politiques. Pourtant l’absence de domicile correspond à l’une des formes les plus extrêmes de la précarité, dans un monde contemporain de plus en plus urbanisé, comme vient d’ailleurs de le révéler de façon saillante et crue la crise sanitaire inédite liée au Covid-19. Qui plus est, lorsqu’on est âgé.
Alors, comment vivent les sans-domicile vieillissants au quotidien ? Comment ce vieillissement influence-t-il, voire détermine-t-il, les possibilités d’action au jour le jour ? Et que peut vouloir dire « se réinsérer » pour des sans-abri de 60 ou 70 ans en proie à une logique d’abandon de soi ? Quelles institutions médico-sociales accueillent les personnes vieillissantes ayant un parcours de rue et comment les prennent-elles en charge ? Et puis, de fait, la question de la projection identitaire se pose différemment à 70 ans... Ainsi, la logique de « projet de vie » ne peut pas s’appliquer dans les mêmes termes qu’au début ou au mitan de la vie.
Ainsi, à travers les différentes contributions qui forment ce dossier, Retraite et société souhaite rappeler les particularités de ces sans-abri que l’âge discrimine au quotidien et exclut le plus souvent des possibilités existantes de réinsertion.

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Le corps vieillissant, une ressource malgré tout. Réflexion sur la question de l’APA en institution

Article de Nicolas Salandini

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 68-72.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité physique, Santé, Sport adapté, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, EHPAD, Corps, Prévention

Cet article offre une approche physique du corps vieillissant dans sa dimension holistique : ses aspects dynamiques, potentiels, préventifs. Il décrit les aspects théoriques et réglementaires et l’émergence de l’activité physique adaptée dans un établissement pour personnes âgées dépendantes.

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