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Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 131, 3e trimestre 2016, pp. 104-119.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Infirmier psychiatrique, HISTOIRE
Avec ce premier texte, vst reprend le premier chapitre des « Cahiers de vst » n° 3 de janvier 1990 qui publiait « Garder, surveiller, soigner. Essai d’histoire de la profession d’infirmier psychiatrique » de Marcel Jaeger.
Paru dans la revue Futuribles, n° 413, juillet-août 2016, pp. 29-52.
Mots clés : Lien social-Précarité, Prospective, Littérature, Utopie, HISTOIRE, Science, Société, Technologie de l'information et de la communication, 17ème siècle, 18ème siècle, 19ème siècle, 1950
...article visant à brosser un panorama général des apports de la science-fiction à la réflexion sur l'avenir depuis, grosso modo le XIXème siècle. Dans cette "invention de l'avenir", Gérard Klein montre bien la multiplicité des œuvres d'anticipation et de sciences-fiction, la richesse des thèmes traités et l'apport des œuvres aux travaux visant à se projeter un avenir, plus ou moins proche, que l'on parle d'utopie, de dystopie, d'uchronie, de prospective stricto sensu...
Article de Emmanuel Laurentin, Saskia Cousin, Sylvain Pattieu, et al.
Paru dans la revue Esprit, n° 426, juillet-août 2016, pp. 39-106.
Mots clés : Culture-Loisirs, Tourisme, HISTOIRE, Démocratie, Récit de vie, Révolution, Milieu urbain, Politique de la ville, Voyage, Culture, Versailles, Cuba, Etats Unis d'Amérique
Article de Marion Feldman, Malika Mansouri, Paola Revue, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 291-307.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, HISTOIRE, Psychologie clinique, Identité, Enfant, Devenir, Traumatisme, Récit de vie, Psychopathologie, Transmission, ALGERIE, INDOCHINE, GUERRE D'ALGERIE, 1939-1945
Partant d’une analyse approfondie de trois recherches en psychologie clinique sur l’impact de l’histoire collective sur la construction individuelle, cet article propose une réflexion permettant de prendre en considération les aspects relatifs aux affiliations dans la prise en charge des jeunes patients. La première étude concerne le vécu singulier et le devenir adulte des enfants juifs cachés pendant l’Occupation. La deuxième recherche porte sur les enjeux de la construction identitaire chez les descendants des ex-rapatriés d’Indochine. La troisième montre l’impact du colonial sur la construction psychique des sujets adolescents de filiation algérienne. Tous les sujets rencontrés dans ces trois recherches souffrent d’un ébranlement de leur historicité. Le dénominateur commun réside dans le fait que la violence de l’histoire, au sens des événements de la grande histoire, conduit à une éjection des familles, des individus, de leur enveloppe culturelle, de leur place, soit des éléments similaires qui relèvent potentiellement d’une psychopathologie des affiliations. L’article propose de penser à une clinique des affiliations suggérant de considérer l’histoire collective des patients et d’accorder un espace de pensée à la transmission des héritages familiaux et collectifs.
Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 98-105.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Témoignage, Institution, HISTOIRE, Chef de service éducatif, ITEP, MECS, Parcours professionnel
Ce texte est le témoignage d’un vécu (avec toute la composante subjective d’un témoignage). C’est à la fois mon évolution dans une institution et l’évolution de cette institution pendant mes quarante ans de carrière. Revenir sur cette évolution qui va de « prise en charge » à « accompagnement », en caricaturant de « sans famille au SESSAD », et, pour moi, de pré-stagiaire à chef de service, m’a permis de retrouver les bases : les valeurs partagées, la force et la fragilité d’une équipe, mon humble avis sur le rôle des « chefs d’équipe ». J’ai tenté de replacer le mieux possible ce chemin original dans son contexte historique d’évolution des demandes et des commandes sociales.
Les mutations profondes que connaissent les sociétés occidentales affectent à tel point les façons de vivre en famille et les formes que celle-ci peut prendre que toute l’organisation antérieure se trouve remise en question. Apparaît de plus en plus clairement qu’être parent est une construction socio-psychique et non un donné biologique, et que les normes sociales et juridiques qui soutiennent la parentalité demandent à évoluer, d’une façon qui peut se révéler fondamentale. L’article essaie de décrire les conditions de cette évolution et les perspectives qu’elle dégage, tant au niveau des rapports parents-enfants que de la façon dont la société doit les réguler. Société confrontée à une complexification telle des situations parentales que la nécessité d’une refondation normative s’avère de plus en plus évidente, quelles que soient les résistances constatées.
Cet article propose une synthèse des résultats d’un certain nombre d’enquêtes françaises et internationales récentes portant sur les relations entre la police et le public en France, en s’appuyant sur la théorie de la justice procédurale. Les enquêtes d’opinion convergent pour montrer que ce sont les jeunes et les membres des minorités visibles qui ont l’image la plus négative de la police et lui font le moins confiance. L’article rapproche cette image négative des enquêtes qui se sont intéressées aux relations concrètes de ces groupes avec la police, marquées par l’hostilité réciproque et la discrimination policière. L’article propose ensuite une explication de cette situation en se fondant sur l’histoire de la police française et s’efforce de cerner ce qui fait la spécificité du « style » policier français dans le domaine de la sécurité publique.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 281, mai 2016, pp. 60-65.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Biographie, Sociologie, HISTOIRE, Altérité, Certeau (Michel de)
Jésuite, historien, anthropologue, Michel de Certeau est un outsider des sciences humaines. De l'exégèse des textes à l'analyse des pratiques quotidiennes, il n'eut de cesse de célébrer l'inventivité humaine.
Attesté dès le 1er siècle en Palestine, l'usage politique de la terreur a une histoire mondiale. Al-Qaïda et Daesh innovent essentiellement par leur recours aux moyens modernes de communication. Cette typologie permet de décrire les grandes familles de terrorisme de groupes armés qui ont marqué l'histoire mondiale depuis une génération. Coalitions militaires et policières, partage de renseignements, coopération diplomatique... Face au terrorisme jihadiste, les Etats tentent des ripostes concertées, avec des résultats décevants. Où sont les failles ?