Documentation sociale

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L'annonce d'une mauvaise nouvelle

Article de Tristan Cudennec, Dominique Pierre, Jean Paul Pestre, Florence Rollot Tradet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 11-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Annonce de la maladie, Cancer, Déficience cognitive, Démence sénile, Déontologie, Diagnostic, Éthique, Fin de vie, Gériatrie, Maladie d'Alzheimer, Mort, Parole, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Traumatisme, Vieillissement, Vulnérabilité

Ethique et mauvaise nouvelle à un patient Alzheimer

Article de Julien Berthaud, Jean Paul Pestre

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 15-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Annonce de la maladie, Démence sénile, Déontologie, Diagnostic, Éthique, Maladie d'Alzheimer, Parole, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Vieillissement, Vulnérabilité

L’annonce d’une mauvaise nouvelle à un malade d’Alzheimer soulève souvent des interrogations éthiques : faut-il ou non informer la personne alors qu’elle risque de ne pas comprendre ou de ne pas retenir les explications fournies ? Si l’annonce de la vérité semble souhaitable au premier abord, il faut savoir analyser finement les enjeux car cette vérité peut être délétère pour un malade vulnérable. La personne qui informe peut se trouver au centre d’un conflit : d’un côté loyauté et devoir moral d’information, de l’autre mensonge bienveillant pour protéger le malade d’une information bouleversante. La connaissance des enjeux éthiques de ce dilemme peut éclairer le chemin à suivre au bénéfice du malade, de son entourage et des soignants.

Transgression et troubles du comportement chez les personnes âgées démentes

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 135, janvier-février 2019, pp. 36-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Risques psychosociaux, Souffrance, Transgression, Trouble du comportement, Vieillissement

Les troubles cognitifs de la maladie d’Alzheimer ne peuvent rendre compte à eux seuls des désordres comportementaux des personnes âgées. Une volonté transgressive peut être sous-jacente, liée à l’histoire de vie ou à des mécanismes de défense psychologiques archaïques. En conséquence, leur environnement humain est en souffrance, ce qui aggrave parfois les troubles du comportement. En établissement, cette situation majore les risques psychosociaux.

100 idées pour accompagner le vieillissement des personnes avec déficience intellectuelle

Livre de Gérald Bussy, Clarisse Mahul, édité par Tom Pousse, publié en 2019.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Déficience cognitive, Vieillissement, Démence sénile, Stimulation, Neurosciences, Développement cognitif, Jeu, Entraînement mental

L'espérance de vie des personnes présentant une déficience intellectuelle (plus d'un million de personnes en France) augmente considérablement depuis plusieurs décennies. Et comme pour tout un chacun, leur vieillissement s'accompagne de pathologies somatiques et cognitives. La prévalence de la démence dans la population des personnes déficientes intellectuelles est nettement supérieure à celle observée dans la population générale, notamment dans certaines pathologies comme la trisomie 21.
Il est donc important de tenter de prévenir, au moins de retarder le plus possible, l'apparition de la démence. Et pour cela, dès le plus jeune âge, une stimulation cérébrale quotidienne est importante. Ce guide permettra aux parents et aux professionnels de mieux comprendre le risque de démence chez les personnes présentant une déficience intellectuelle. Il propose pour prévenir la démence de nombreux conseils et exercices d'entraînement cognitif qui pourront être proposés en séance individuelle ou bien en groupe, à la maison ou en foyer.
On trouvera aussi des suggestions pour accompagner les personnes déficientes intellectuelles présentant une démence.

Soins, alcool et personnes âgées

Livre de Pascal Menecier, Jean Maisondieu, édité par Chronique sociale, publié en 2019.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alcoolisme, Personne âgée, Addiction, Perception, Représentation sociale, Démence sénile, Vieillissement, Femme, Soin, Parole, Communication

De l'invocation du dernier plaisir de l'existence, pour laisser les plus âgés boire en paix de l'alcool, comme si cela ne pouvait plus leur faire de mal, jusqu'à l'ineptie colportée qu'on n'a jamais forcé aucun alcoolique à boire, les raisons s'accumulent pour laisser les aînés consommer tout l'alcool voulu ou subi. Il en est probablement de même pour les laisser consommer tous les médicaments psychotropes qu'ils peuvent se voir prescrire, ou laisser se développer tout comportement pouvant ouvrir à une conduite addictive, par exemple autour de jeux de hasard et d'argent, dont l'offre et l'accessibilité ne font que croître sans contraintes.
Vieillesse et addictions ne sont pas antinomiques, mais ne sont pas facilement rapprochées. Si certaines conduites adolescentes, de consommations de substances psychoactives, d'alcool ou de cannabis, affolent parents et autorités de santé publique, possiblement avec raison, comment qualifier le regard sociétal inverse sur les addictions du sujet âgé, peu envisagées, rarement considérées ou essentiellement évitées pour ne pas empêcher d'adoucir, la supposée rudesse de la vieillesse.
Parmi les discriminations que peuvent subir diverses populations, le cumul entre les qualités d'être âgé et de boire trop d'alcool, semble surtout démultiplier les freins avant de pouvoir accéder à de possibles aides ou d'éventuels soins et voies de soulagement du mal-être et de souffrances associées. Cet ouvrage aborde cette problématique en s'appuyant tant sur une pratique professionnelle que sur l'ensemble des recherches réalisées sur le sujet.

Les aidants, les interlocuteurs indispensables

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 31, octobre-décembre 2018, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Équipe soignante, Démence sénile, Relation, Communication, Dépendance, Accompagnement

Au fil des années, les aidants familiaux sont sortis du bois où ils étaient bien cachés. Ils sont désormais visibles et même recensés. Depuis la loi ASV (Adaptation de la société au vieillissement), ils bénéficient d'un droit au répit pour ceux qui accompagnent des personnes âgées en perte d'autonomie. Et pourtant, malgré ces avancées, le lien entre aidants familiaux et aidants professionnels n'est pas une évidence. Loin de là. Force est de constater que c'est toujours une épreuve, un choix mûrement réfléchi lorsqu'un aidant familial décide de passer le relais en faisant appel à des professionnels, que ce soit à domicile ou en établissement. Une fois cette décision prise, le plus difficile reste à faire : apprendre à se connaître, se faire confiance. Certes, l'objectif est le même, à savoir accompagner au mieux la personne malade. Mais les attentes et le regard sont forcément différents. D'où une difficile conciliation. (...) Le professionnel, même s'il est bien formé, a besoin de clefs pour un accompagnement de qualité, que ce soit à domicile ou en établissement. Les échanges avec les aidants permettent de gagner du temps, de gagner en qualité. Ce sont donc de véritables alliés qui ont à apprendre les uns des autres. Or, dans la pratique, sur le terrain, les crispations sont bien réelles. La faute à qui ? La faute à quoi ? A un manque de communication. Car à domicile ou en établissement, évidemment, la place du professionnel n'est pas la même, mais la communication reste l'outil indispensable pour que l'aidant familial d'un côté et le professionnel de l'autre puissent trouver leur place, s'épanouir, avec en ligne de mire le bien-être de la personne aidée.

Thérapeutiques non médicamenteuses et troubles neuropsychologiques en institution

Article de Stéphane Hédont, Adrien Le Guillou, Stéphane Sanchez, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 134, novembre-décembre 2018, pp. 32-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité physique, Bientraitance, Care, Démence sénile, EHPAD, Médiation, Musicothérapie, Personne âgée, Prise en charge, Thérapie, Trouble du comportement

Les thérapeutiques non médicamenteuses sont aujourd’hui utilisées dans de nombreux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes souvent à risque de troubles du comportement. On peut évoquer la musicothérapie, la médiation animale, l’activité physique ainsi que d’autres approches comme la luminothérapie ou l’aromathérapie. Cela implique une évaluation rigoureuse, l’implication permanente des résidents et celle du personnel, dans le cadre d’une démarche bienveillante et participative.

Discours de vie et maladie d'Alzheimer

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 133, septembre-octobre 2018, pp. 31-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Discours, Empathie, Sémiologie, Accompagnement, Relation soignant-soigné, Vieillissement

Le discours d’un malade dément renvoie à une réalité existentielle. Il cherche à mettre en forme un sens du monde encore mutualisable, à partager une vision de soi à travers la présence de l’autre. Les conditions de la facilitation de son expression et d’une écoute empathique sont étudiées dans cet article.

Sur l'autre rive de la vieillesse

Livre de Dominique Rivière, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Maladie, Mémoire, Équipe soignante, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Norme, EHPAD

Comment regarder autrement ce que l’on nomme démence d’Alzheimer et maladies apparentées? Qu’est-ce que la personne âgée dit lorsque raison et mémoire font défaut ?
Pour répondre à ces questions, l’auteur interroge les médecins et les biologistes, dont les discours pourtant très en vogue sont pourtant discutés et discutables. Mais aussi des sociologues, des artistes, des poètes et des philosophes, car ils ont des yeux et des oreilles qui voient et entendent ce que les savants ne peuvent sentir. Et surtout, il écoute ceux – ou plutôt celles – qui vivent près des vieux : les infirmières, les aides-soignantes, les animatrices.
Même quand la mémoire fait défaut, le vieux reste un sujet à part entière qui appréhende le réel en y étant totalement présent, d’où la proposition de l’auteur de remplacer le qualificatif de « dément » par « présent », tel un cadeau donné à tous, riche d’enseignement pour les plus jeunes. En effet, le présent dit bien des choses sur la violence, la religion, l’amour, la politique même.

La reconstruction de la signification dans la démence

Article de Philippe Thomas, Gérard Chandès, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 127, septembre-octobre 2017, pp. 41-44.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Gériatrie, Psychiatrie, Démence sénile, Adaptation, Souffrance, Trouble du langage, Déficience cognitive, Médiation, Psychologie, Accompagnement

La démence réalise une altération cognitive progressive, alliant aux troubles de la mémoire, des difficultés langagières et des troubles de la pensée.
Si les troubles organiques à son origine sont actuellement hors des possibilités thérapeutiques, une aide peut être apportée au malade pour freiner les processus régressifs.
Des médiations psychologiques existent pour soutenir le malade dans ses efforts de reconstruction de la signification de son environnement