Documentation sociale

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Eloge de l'ennui

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École

Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.

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Scolarité - Élèves décrocheurs, le retour

Article de Katia Rouff Fiorenzi, Daniel Favre, Jean Patrick Gille

Paru dans la revue Lien social, n° 1179, 18 février au 2 mars 2016, pp. 24-31.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Absentéisme scolaire, Échec scolaire, Adolescent, Relation famille-institution, Travailleur social, Enseignant, Mission locale pour l'emploi, Lycée, Neurobiologie, Établissement scolaire, Pédagogie, Apprentissage, Pauvreté, École, Décrochage scolaire, Vitry sur Seine

Déployer des actions de prévention et remettre les adolescents démobilisés sur le chemin de l’école, tel est l’objectif du plan de lutte contre le décrochage scolaire lancé en 2014. Ambitieux, il n’implique cependant pas assez les travailleurs sociaux. Après deux ans d’application, le point sur la mise en œuvre et ses effets.

La déscolarisation : étude rétrospective d’une cohorte de 63 patients soignés en ambulatoire dans un secteur de pédopsychiatrie

Article de L. Zugaj, N. Gotheil, S. Delpech, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 75-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Scolarité, Adolescent, Traitement ambulatoire, Parentalité, Handicap mental, Anxiété, Indicateur démographique, Étude de cas

Il existe dans la littérature scientifique psychiatrique peu de données sur les jeunes qui se déscolarisent et sont soignés en ambulatoire. C’est pourquoi nous avons mené une étude qui a pour objectif principal de proposer un état des lieux de la clinique de ces jeunes et de leur environnement. Nous avons donc pour cela réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2013 sur une cohorte de 63 patients déscolarisés et soignés en consultation ambulatoire dans le Service. Les données recueillies concernent les caractéristiques socio-démographiques, puis les volets cliniques individuels et familiaux et enfin la prise en charge. Les jeunes sont âgés de 15 ans en moyenne. Les diagnostics les plus fréquents sont les troubles anxieux (46 %) et la dépression (39,7 %). Au niveau familial, nous constatons une surreprésentation des parents souffrant d’une pathologie psychiatrique (41,3 %). Le nombre de patients qui interrompent prématurément les soins est important (28,6 %). Enfin, les prises en charge sont plus intensives que pour les autres patients du Service et la rescolarisation reste longtemps possible (84,4 % des patients suivis). Nous n’avons pas obtenu de résultats statistiques significatifs concernant les facteurs favorisant la reprise de la scolarité chez les patients suivis. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge globale du jeune et de sa famille dans la perspective d’un retour à l’école.