Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Quelle est la finalité du dire vrai dans le soin? Il est important de comprendre quels intérêts l'on sert lorsque l'on recherche une certaine "vérité" ou au contraire quand on cherche à l'occulter . Plutôt que vénérer la vérité , mieux vaudrait se confronter à l'incertitude...
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 162, mai 2019, pp. 15-22.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Établissement social et médicosocial, Développement durable, Écologie, EHPAD, Hôpital, Éthique, Budget
Dossier comprenant 5 articles :
- Développement durable : la santé soigne plus vert
- Les bonnes recettes écolos de l'Ehpad Saint-Joseph
- Pour réduire son empreinte écologique, l'hôpital joue collectif
- Une question d'éthique et de bon sens
- La santé québécoise investit dans la réduction de son impact environnemental
Paru dans la revue Soins, n° 834, avril 2019, pp. 13-56.
Mots clés : Santé-Santé publique, Éducation à la santé, EHPAD, Épidémiologie, Éthique, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Sida, Souffrance psychique, Transmission, Vieillissement, Prévention sanitaire, Maladie chronique, Représentation sociale, Stigmatisation, Conditions de vie, Suivi médical
Une maladie chronique ; Infection par le VIH, de la mort annoncée à la maladie chronique ; Épidémiologie du VIH et situation chez les seniors ; Vieillissement et VIH, le vécu de femmes séropositives en Suisse romande ; Enjeux éthiques autour du vieillissement des patients porteurs du VIH ; Vieillissement des patients séropositifs et prise en charge infirmière ; Mieux accompagner les personnes âgées séropositives en établissement d’hébergement ; Vivre avec le VIH/sida aujourd’hui, retentissements sur la vie psychique ; Vivre et se construire avec le VIH ; « Je suis née avec le VIH » ; « Porteur du VIH, mais vivant ! » ; Des associations mobilisées contre le VIH/sida ; VIH et vieillissement, de nouveaux défis pour la recherche clinique.
Paru dans la revue Soins, n° 833, mars 2019, pp. 25-62.
Mots clés : Santé-Santé publique, Consentement, Don d'organe, EHPAD, Éthique, Famille, Fin de vie, Hospitalisation à domicile, Accompagnement de fin de vie, Soins palliatifs, Relation soignant-soigné, Interruption médicale de grossesse, Décision, Droit, Loi
Une décision collégiale, humaine et éthique ; Des repères éthiques pour les décisions médicales irréversibles ; La décision partagée, un dialogue et un accord mutuel entre le patient et les professionnels de santé ; Diagnostic anténatal et décision médicale partagée ; La décision en chirurgie de réassignation génitale ; La décision d’arrêt des traitements spécifiques en oncologie ; Décision médicale partagée en fin de vie, le rôle du soignant à domicile ; La décision médicale partagée et la démarche collégiale ; La place du psychologue dans la décision médicale partagée en soins palliatifs ; Éthique du consentement à l’entrée en institution gériatrique ; Décision partagée et fin de vie en établissement d’hébergement ; La décision en matière de don d’organe ; Une décision collégiale dans l’intérêt de la personne ;
- Avant-propos : La nouvelle responsabilité sociale des hôpitaux
- Pour une éthique managériale polyphonique
- Le management dans sa dynamique comme action, conséquence et cause
- L’éthique managériale peut-elle s’enseigner ?
- Éthique et management, de la conciliation à une possible réconciliation
- Soignant et manager, l’éthique au cœur du métier
- La coopération, un outil managérial et éthique
- L’éthique managériale au service de l’infirmière faisant fonction de cadre de proximité
- DRH, conjuguer éthique et management
- Ethique, management et directeur des soins
En matière de santé, la production scientifique des sciences humaines est foisonnante. Les professionnels du soin ne s’y trompent pas. Ils multiplient les collaborations, comme avec cette création en 2016 d’une chaire de philosophie à l’Hôtel-Dieu, et n’hésitent pas à intégrer les sciences sociales dans le cursus de leurs étudiants. Il était donc temps que notre magazine fasse un état des lieux de la recherche dans ce domaine, une recherche dynamique qui nous prouve, au final, que soigner est, aussi, une science humaine.
Au nom de la solidarité, le recours aux recommandations ou aux contraintes dans le champ de la santé publique, fait régulièrement débat comme entrave possible à l’autonomie des personnes et à la liberté de consentir ou de refuser. L’exemple de la vaccination est emblématique : le choix d’un individu peut entrer en conflit avec les impératifs de sa propre protection ou, plus grave, avec ceux de l’ensemble de la population.
La question du consentement aux soins est aujourd’hui centrale lorsque l’on traite de questions liées à l’éthique médicale. Elle concerne le respect de l’autonomie de la personne qui est au cœur de la loi de 2002 sur le droit des patients qui oblige le corps médical à recueillir le consentement du malade avant de lui administrer un traitement. Cette obligation est néanmoins problématique lorsqu’il s’agit d’enfants ou d’adolescents, qui sont sous la responsabilité de leurs tuteurs légaux.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 15-25.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prix, Médicament, Éthique, Économie, Déontologie
Le thème du « juste prix » du médicament revient fréquemment dans le débat public sur les prix du médicament sans que cette notion ne soit clairement définie. Selon une opinion répandue elle relèverait de conceptions morales, philosophiques, politiques, étrangères au corpus théorique de la science économique, exclusivement vouée à la détermination des prix « efficients ». Toutefois cette conception apparaît restrictive. Les questions éthiques et morales ont toujours été présentes dans la pensée des économistes qui se sont prononcés – directement ou indirectement – sur ce pourrait être un « juste prix » d’un point de vue économique. C’est ce que nous rappelons dans cet article. En fait, l’analyse historique révèle non pas une mais trois conceptions différentes du « juste prix » que nous qualifierons respectivement de déontologique, essentialiste et contractualiste. La première définit le juste prix comme un prix de marché sans fraude ; la seconde comme un prix exprimant une valeur intrinsèque dissimulée dans les biens ; la troisième comme un prix résultant d’une procédure de détermination « équitable ». Si cette multiplicité des définitions ne peut conduire à qualifier cette notion de « scientifique », elle met en valeur des dimensions permettant de rendre les prix plus « justes » comme l’approfondissement de la définition et de la mesure de la valeur thérapeutique et l’amélioration de l’efficacité des procédures institutionnelles de négociation des prix.