L’une des évolutions du secteur de la Protection de l’enfance est la pénétration du concept de participation des personnes accompagnées à leur projet de vie. Pour les enfants placés, un des outils majeurs de cette participation est celui que l’on appelle album de vie.
Ce support est destiné au récit que veut faire l’enfant de son parcours, propice à l’ajout de photos, de dessins, voire de petits objets, est un médium entre le référent éducatif et l’enfant placé : ils le co-construisent ensemble, comme dans toute démarche de production d’Histoire de vie mais, au final, il appartient à l’enfant.

Pendant dix mois, deux groupes de parents et de professionnels à Lille et à Nîmes se sont rencontrés via une recherche-action pour produire ensemble de la connaissance aux journées d’études de Ressources et Familles à Nîmes 2017. Entre confrontation trop frontale des points de vue et consensus trop mou, l’équilibre de cette aventure humaine s’est négocié chemin faisant. Au cœur des échanges, une protection de l’enfant concertée au sein de dispositifs de protection de l’Enfance à questionner. Ainsi croiser les regards les savoirs et les pratiques a demandé à chacun de faire de nombreux pas de coté.

La santé communautaire est un projet alternatif de santé publique. En théorie, cette notion participative permet, au sein d’une association accueillant des personnes prostituées, d’agir sur leur marginalisation. Mais, dans les faits, maintenir cette volonté inclusive demande à considérer l’ensemble des aménagements et déplacements à réaliser pour que les travailleurs pairs intègrent une équipe constituée de professionnels qualifiés et puissent de manière complémentaire “faire équipe”.

A partir de données historiques, l'auteur cherche à nous faire comprendre les fondamentaux de l'action sociale et de l'élaboration du travail éducatif allemand. En considérant les évolutions sociales et juridiques du pays, la démonstration nous est faite que ces mouvements rejoignent en grande partie les enjeux de travail social et éducatif français d'aujourd'hui.

Les auteurs de cet article font une comparaison des politiques de la ville menée dans trois pays frontaliers depuis 1970. Ils présentent les principes et enjeux de ces politiques en reprenant des thèmes tels que la mixité sociale, la participation, l'intégration, les populations migrantes. L'article nous permet d'avoir une lecture comparée de la mise en œuvre de ces actions et propose des perspectives de travail.

Les conduites marginales, et notamment celles qui ont trait à l’errance, peuvent se lire comme des foyers de création, tant pour ceux qui s’y livrent que pour l’ensemble de la communauté. La reconnaissance de ce potentiel d’innovation sociale dépend grandement du travail social qui, à travers ses dispositifs, peut le favoriser ou au contraire l’inhiber.

Cet article décrit une démarche initiée par le Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire (CJQ-IU) visant à mettre en place un réseau d’entraide jeunesse dans la région de la Capitale Nationale (au Québec). Les besoins des jeunes qui ont été suivis en protection de la jeunesse lors de leur transition à la vie adulte, et des programmes existants pour y répondre sont ici relevés. Le contexte, les concepts, les activités réalisées, les perspectives, les défis et les enjeux sur lesquels ce dispositif s’appuie sont abordés.

En 2012, à l’Institut régional en travail social de Champagne-Ardenne, deux formateurs décident de créer une séquence pédagogique « Cinéma et travail social ». L’objectif de ce temps de formation est de permettre aux étudiants un espace de réflexion en liant cinéma et formations reçues au sein de l’établissement. Il ne s’agit pas d’intellectualiser les pratiques mais de permettre de se distancier des représentations et des théories du travail social et médico-social.