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Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 11, Septembre 2018, pp. 143-157.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Assistant de service social, Professionnalisation, Bénévolat, Formation alternée, Territoire, Relation professionnelle, Action collective
L’auteur témoigne de la mise en œuvre depuis quelques années d’un module pédagogique incluant un stage et l’élaboration d’un forum des associations. Cela permet aux étudiants assistants sociaux d’expérimenter la démarche projet, de développer l’autonomie et la prise d’initiatives dès la première année de formation, de découvrir la pratique des actions collectives et de renforcer les liens entre professionnels et bénévoles. À partir de cette expérience, le centre de formation s’appuie sur l’expertise des bénévoles qui participent ainsi à la professionnalisation des étudiants.
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 11, septembre 2018, pp. 178-199.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Assistant de service social, Émotion, Pédagogie, Film, Implication personnelle, Identité, Écrit, Étudiant
Dans la perspective d’une sociologie clinique, comprendre la notion d’espace social s’opère dans une démarche qui implique l’étudiant comme sujet socio-historique. Dans cet article, les auteurs expliquent le travail qu’elles ont engagé auprès d’étudiants en formation d’assistant de service social (ASS) sur l’espace social (mobilité, déplacement social) à partir de films.
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 11, Novembre 2018, pp. 201-212.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Éducateur de jeunes enfants, Étudiant, Voyage, Réfugié, Relation pédagogique
Être formateur en travail social nécessite forcément des réajustements de sa posture dans son rapport à l’autre, rapport au savoir, rapport aux étudiants, rapport à la formation même. Dans cette perspective, l’auteur propose une semaine d’étude à Hambourg sur le thème de l’accueil des réfugiés avec des étudiantes en formation d’éducatrices de jeunes enfants (EJE). Éloignés d’une zone de confort, comment prendre appui sur cet espace collectif ?
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 11, Septembre 2018, pp. 213-227.
Mots clés : Travail social : Formation, Analyse de la pratique, Groupe, Posture professionnelle, Accompagnant éducatif et social, Formation, Subjectivité, Relation pédagogique, Interaction
Cet article précise le cadre de travail et le contexte particulier qui réunit les participants à des groupes d’analyse de pratiques en formation de travailleurs sociaux. Pour rendre visible son dispositif singulier d’animation de ces groupes, l’auteur, analyste des pratiques, donne une illustration clinique vécue dans un groupe de stagiaires en formation d’aide médico-psychologique (AMP), devenu en 2017 AES (accompagnant éducatif et social) où l’on perçoit l’évolution d’une participante vers une posture professionnelle plus affirmée. Pour l’auteur, le cadre de travail, la place d’entre-deux de l’animateur et sa disposition intérieure dans cet espace intermédiaire de professionnalisation ouvrent une sphère de confiance suffisante pour permettre aux participants de travailler leur rapport aux situations vécues et s’engager dans un processus d’échange par le don et de subjectivation.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 61, mars 2018, pp. XI-XXIII.
Mots clés : Formation, Politique, Implication personnelle, Idéologie, Approche historique, Récit de vie, Parcours professionnel, Militantisme, Étudiant, Évolution, Société, Motivation
L’auteur, qui fait ici le choix de parler au singulier, vient interroger la question de l’engagement dans le champ du travail dans une mise en perspective de ses propres choix au plan politique et professionnel. Cette trajectoire, qui traverse des époques pour lesquelles l’engagement dans le monde résonne de manière dissemblable, vient interpeller la place que les travailleurs sociaux ont pris (ou souvent n’ont pas pris) vis-à-vis des transformations de ce secteur professionnel. Dès lors, comment comprendre la nature de l’engagement des futurs professionnels dans une société contemporaine qui diversifie les objets et les modes de mobilisation ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 61, mars 2018, pp. 75-84.
Mots clés : Action éducative, Distance, Légitimité, Formation, Différence, Altérité, Travailleur social, Analyse de la pratique, Relation
L’engagement du travailleur social se réduit-il au fait d’y aller, de faire, de poser un acte, de passer à l’action ? Est-il forcément dans une démarche consciente, maîtrisée ? S’il parvient à se demander ce qu’il fait là, à accepter d’être dans « l’après-coup », le travailleur social parviendra peut- être à mettre du sens sur sa pratique et à comprendre la nature de son engagement au quotidien. Si cet engagement passe par l’action, celle qui vise à faire bouger les choses, il peut également être du côté du retrait, de l’effacement.
Questionner des étudiants inscrits dans une démarche de VAE et de formation à propos de leur engagement permet de voir le sens qu’ils donnent à ce mot, les raisons qui les amènent à prendre cette décision et les buts qu’ils recherchent ; mais, surtout, cette mini enquête souligne tout le travail que cette démarche d’engagement nécessite. Telle est la démarche de l’auteur de cet article en vue de son propre engagement à contribuer à ce numéro.
L’introduction des référentiels de compétences dans la formation des éducateurs spécialisés (2007) a produit une confusion entre prescriptions générales et dynamiques concrètes des situations. Partant d’une définition de la compétence comme une mobilisation de savoirs en situation, considérant la spécificité des contextes du travail socioéducatif comme étant à prescription faible, ouverte à la subjectivité, s’inscrivant dans des démarches d’équipe, nous envisageons la formation dans une dynamique coopérative négociée. Au-delà de l’exigence d’une contractualisation institutionnelle (stagiaire, site qualifiant école), il s’agit de promouvoir une conception dynamique de la socialisation professionnelle, d’identifier les aspects d’une clinique éducative comme objets de travail communs et d’expliciter les approches respectives dans la perspective d’un accompagnement favorisant l’autonomie de l’apprenant.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 59, septembre 2017, pp. 31-38.
Mots clés : Santé publique, Travailleur social, Formation, Participation, Groupe d'appartenance
La santé communautaire est un projet alternatif de santé publique. En théorie, cette notion participative permet, au sein d’une association accueillant des personnes prostituées, d’agir sur leur marginalisation. Mais, dans les faits, maintenir cette volonté inclusive demande à considérer l’ensemble des aménagements et déplacements à réaliser pour que les travailleurs pairs intègrent une équipe constituée de professionnels qualifiés et puissent de manière complémentaire “faire équipe”.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. 79-88.
Mots clés : Lien social-Précarité, Travail social, Formation, Association caritative, Professionnalisation, Pratique professionnelle, Croyance, Algérie
Toute action charitable faite à l'attention des indigents est en même temps un acte visant à obtenir la grâce de Dieu. Ce que vise l’auteur d'une œuvre pie n'est pas seulement l’intention charitable, humaine et désintéressée, et qui serait uniquement d'alléger la souffrance de celui qui a faim et soif ; il vise aussi à se racheter, à effacer les "péchés" supposés avoir été commis volontairement ou non. Les deux dimensions, humaine et religieuse, sont indissociables de ces pratiques sociales que sont les bonnes œuvres. Celles-ci n'excluent pas par ailleurs, chez le donateur, la quête de "reconnaissance", et de "prestige" auprès d'autrui...