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Réponses 31 à 40 sur un total de 46

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L’instrumentation de la lutte contre les inégalités d’accès à l’activité physique. Un gouvernement des conduites par la qualité

Article de Frédéric Illivi, Marina Honta

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 169-188.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Sport, Politique sanitaire, Partenariat, Collectivité territoriale, Inégalité, OMS, Prévention sanitaire, Maladie chronique, Qualité de la vie

L’analyse de la mise en œuvre du plan « Sport Santé Bien-Être » (PSSBE) dans une région française donne à voir un État qui agit par incitation et délégation au moyen d’instruments d’action publique (IAP). Parce qu’elles favorisent l’intéressement de réseaux d’acteurs aux enjeux du « sport-santé », ces technologies de gouvernement participent pleinement à sa diffusion et à sa régulation territoriales. Elles cherchent surtout à agir sur la qualité et la sécurité de l’offre en rationalisant les conduites des acteurs collectifs pour mieux orienter, ensuite, les décisions des individus et des prescripteurs d’activité physique que sont les professionnels de santé. L’institutionnalisation du PSSBE donne également à voir de nouvelles formes de coopération entre l’État, les collectivités territoriales et les diverses catégories d’opérateurs. Ces relations étant parfois marquées par des logiques de protection des positions et des ressources, des dispositifs sont pensés pour stabiliser les partenariats entre les acteurs du sport et ceux de la santé.

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Panier de soins et assurance maladie universelle en Afrique : aspects méthodologiques

Article de Ange Clauvel Niama

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 173-187.

Mots clés : Santé-Santé publique, Assurance maladie, Pauvreté, Financement, Santé, Politique sanitaire, Dépense, Protection sociale, Morbidité, OMS, Accès aux soins, Afrique

En l’absence des mécanismes institutionnels efficaces de redistribution des richesses comme c’est le cas dans la plupart des pays d’Afrique, l’assurance maladie universelle (AMU) se pose en seul véritable rempart de lutte contre la pauvreté et la justice sociale. C’est ainsi que sous l’influence des recommandations des institutions internationales, plusieurs pays s’inscrivent dans cette ligne de financement solidaire des dépenses de santé. Cependant, mettre en place et soutenir cette politique implique une définition claire du panier de soins adapté à la fois aux besoins de santé, à la capacité de leur financement et à la participation des populations. Car un panier de soins insolvable hypothéquerait la pérennité et la viabilité d’une politique d’AMU, considérée comme facteur protecteur de la pauvreté liée aux dépenses de santé en Afrique. Ce travail tire son idée des efforts et recherches de pistes que déploie actuellement la République du Congo pour parvenir à l’AMU. Il s’agit ici de promouvoir la protection sociale sous l’angle de l’AMU, et d’examiner l’intérêt de définir le panier de soins, en proposant des aspects méthodologiques fondés sur des critères simples mais pertinents que sont : l’analyse coût-efficacité, la protection financière, la charge de morbidité, les préférences des citoyens et les valeurs sociétales. Cet article plaide donc en faveur de la prise en compte de ces critères qui servent d’éléments méthodologiques précieux permettant d’établir un équilibre entre l’offre et la demande des soins de façon durable.

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Le travail artistique à l'hôpital : une autre expérience de l'art

Article de Chloé Langeard, Françoise Liot, Sarah Montero

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 3 & 4, décembre 2018, pp. 13-24.

Mots clés : Culture-Loisirs, Santé-Santé publique, Art, Artiste, Hôpital, Culture, Santé, Création, Partenariat

Les premières expériences interministérielles, dès les années 1970, se sont amplifiées avec la territorialisation des politiques culturelles. Les actions artistiques prennent désormais place dans les « quartiers sensibles », les écoles, les prisons, les hôpitaux, etc. Dans ce contexte, se produit une série de déplacements dans les modes de production artistique, dans la relation au public et en termes de rôle et d’identité professionnelle des artistes. Plus encore, c’est le sens de la production artistique, et in fine la mesure de sa valeur que ces actions artistiques questionnent. Cet article interroge les transformations de la pratique artistique et de ses conditions de reconnaissance en France à partir d’une recherche portant sur le dispositif interministériel « culture et santé ».

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Une (brève) histoire de la Commission de la transparence

Article de Claude Le Pen

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 111-127.

Mots clés : Santé-Santé publique, Assurance maladie, Médicament, Santé, Approche historique, Économie

La Commission de la transparence (CT), cette instance médico-administrative chargée de se prononcer sur l’opportunité d’une prise en charge des médicaments par l’Assurance maladie, a peu été étudiée en dépit du rôle éminent qu’elle joue dans le fonctionnement du système de santé. Nous proposons d’en écrire l’histoire du point de vue de sa logique interne de fonctionnement, de ses missions et de ses outils d’analyse. Créée en 1980, 35 ans après la Sécurité sociale, elle s’est inscrite dans une continuité doctrinale en matière d’accès au marché des médicaments, inspirée et défendue par l’État. Elle s’efforcera d’y rester fidèle, en dépit des réformes auxquelles elle a été constamment soumise. Cet historique éclaire les débats actuels sur la place de la Commission et sur la pertinence de ses concepts de « service médical rendu » ou « d’amélioration du service médical rendu ». La question se pose, en outre, de savoir si les ajustements empiriques, respectueux des principes fondateurs, auxquels l’État a dû procéder pour adapter la CT à de nouvelles donnes scientifiques, sociales et économiques seront toujours possibles dans l’avenir. Des réformes plus doctrinales ne s’imposeront-elles pas, bousculant des principes fermement établis comme le caractère national des procédures d’accès au marché ou la séparation de l’évaluation médicale et de l’évaluation économique ?

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La santé, un enjeu majeur

Article de Bernard Guzniczak, Yaëlle Amsellem Mainguy, Marie Dumollard, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 70, juin 2017, pp. 4-133.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Jeune, Prévention, Accès aux soins, Risques psychosociaux, Sexualité, Mineur

Depuis le numéro 44 de la revue, « Prendre soin » (2009), la circulaire, relative aux politiques publiques publiée en 2010 et la Loi HPST du 21 juillet 2009 ont eu une incidence majeure sur le sujet. Tout d’abord, les différents partenaires de la santé ont développé des soutiens pour permettre aux mineurs en difficulté de prendre soin de leur « capital santé ». Mais au-delà, la thématique de la santé n’apparaît plus réservée aux spécialistes, elle interpelle tout le monde à travers notamment les risques psychosociaux, le bien-être, la souffrance des jeunes et des professionnels.

Le patient dans le système de santé

Article de Marianne Berthod Wurmser, Frédéric Bousquet, Renaud Legal

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 7-195.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, EHPAD, Prise en charge, Législation, Consentement, Personne âgée, Accompagnement, Éthique, Soin, Projet individualisé, Relation d'aide, Dépendance, Formation, Médecin, Médiation, Droits des usagers, Hôpital, Démocratie, Cancer, Accès aux soins, Relation soignant-soigné, Belgique

Le numéro de janvier-mars 2017 de la Revue française des affaires sociales comprend tout d'abord un dossier sur "Le patient et le système de santé", coordonné par Marianne Berthod-Wurmser, Frédéric Bousquet et Renaud Legal. L'appel à contribution proposait trois axes de réflexion : la prise en compte de la personne qu'est le patient par les institutions et les professionnels de santé ; l'évolution des compétences, comportements, attitudes, attentes et obligation des patients ; la démocratie sanitaire et la place des usagers dans le fonctionnement du système de santé. Quatre articles ont été sélectionnés. Ils sont suivis de plusieurs éléments. D'une part, des contributions qui visent à définir les notions de patient-centredness et de person-centredness (Observatoire européen des systèmes et politiques de santé), à proposer un tour d'horizon international de la participation des usagers aux systèmes de santé et à approfondir la politique britannique d'implication des patients et du public (Véronique Ghadi et Frédéric Bousquet). D'autre part, trois entretiens ont été réalisés auprès de Didier Tabuteau, de Claire Compagnon et de l'association Renaloo. Puis, après une présentation des Plancs cancer est évoquée la place des patients dans les parcours de prise en charge de cette maladie. Enfin, une revue de littérature développe le thème de l'accès aux soins.

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La démarche communautaire, quel que soit le secteur, fait-elle toujours santé ?

Article de Gaëtan Absil

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 128-145.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement de la personne et identité, Santé, Action collective, Démocratie participative, Inégalité, Accès aux soins, Empowerment

Cet article questionne les rapports entre démarche communautaire et santé. S’appuyant sur les expériences internationales (France, Québec, Burkina Faso, États Unis, Belgique, Afrique des Grands Lacs, Tunisie, Népal…) de démarche communautaire dans différents secteurs (santé mentale, droits humains, justice environnementale, développement du territoire, santé communautaire) présentées dans les différents articles de ce numéro, cet article montre que les démarches communautaires sont vectrices de santé. En effet, parce que les démarches communautaires décrites visent plus de justice sociale par la mise en échec des oppressions et la transformation de la société, du moins des rapports de pouvoirs entre les groupes par le dialogue, elles ont aussi un effet sur les déterminants sociaux de la santé.

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Appropriation citoyenne de l’aménagement urbain à Pointe-Saint-Charles, Montréal

Article de Karine Triollet, Jocelyne Bernier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 89-102.

Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire-Logement, Action collective, Aménagement du territoire, Quartier, Démocratie participative, Conditions de vie, Santé, Montréal

En résistance à un mode de développement urbain qui exclut la population plus défavorisée, le réseau communautaire du quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal milite pour faire reconnaître le droit à la ville ainsi que la nécessité et la légitimité que les citoyen-ne-s interviennent sur les enjeux reliés à l’aménagement du territoire. Par la mobilisation citoyenne, la table de concertation communautaire Action-Gardien vise à renforcer le pouvoir d’agir collectif et le contrôle par la population de ses conditions de vie et de santé. Diverses stratégies sont déployées pour être partie prenante de l’avenir du quartier, combinant élaboration de propositions citoyennes, pressions populaires, négociations avec les pouvoirs publics et les promoteurs. Ces opérations populaires d’aménagement sont une illustration d’innovations sociales qui permettent à une communauté d’agir, à travers les luttes urbaines, sur les déterminants de santé.

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Agir sur les inégalités sociales de santé : une mise en œuvre de démarche communautaire en santé

Article de Frédérique Déjou, Noémie Hubin, Vérane Vanexem

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 30-47.

Mots clés : Santé-Santé publique, Inégalité, Santé, Accès aux soins, Association, Méthodologie, Empowerment, Association Les Pisselits, Belgique

L’ASBL Les Pissenlits œuvre dans le quartier de Cureghem à Anderlecht (commune de la région bruxelloise) depuis 1996. Sa spécificité est celle d’une démarche, la démarche communautaire. Alors que les Pissenlits ne relèvent ni du secteur du soin, ni d’une thématique de santé précise, c’est bien au service de la santé, via un travail sur les inégalités sociales de santé, que cette méthodologie est mise en œuvre. Cet article débute par une présentation des cadres conceptuels mobilisés au sein du programme de l’association pour agir sur les déterminants sociaux de la santé. Il développe ensuite les multiples stratégies de travail mises en œuvre au quotidien pour agir tant au niveau individuel que communautaire et sociétal. Il clôture par une description des multiples logiques d’action contextuelles, institutionnelles ou conjoncturelles, avec lesquelles l’ASBL est amenée à composer pour mener à bien son projet.

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Déterminants individuels et contextuels de la consommation de tabac : une analyse des pratiques tabagiques au sein des ménages sur données françaises

Article de Céline Goffette

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 213-239.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Sociologie, Tabac, Enquête, INSEE

Cet article a pour objectif d’évaluer l’importance de l’effet contextuel du ménage sur les pratiques tabagiques, relativement au niveau individuel. Les analyses présentées reposent sur des exploitations originales de l’enquête décennale « Santé » 2002-2003 de l’INSEE. Trois résultats importants émergent de ces analyses : premièrement, il existe une concordance familiale forte des pratiques tabagiques, plus de 40 % de la variabilité de la propension à fumer étant attribuable à des facteurs inobservés relatifs au ménage, une fois pris en compte les caractéristiques individuelles, la structure du ménage et son niveau de revenu ; deuxièmement, les hommes et les femmes sont sensibles à des facteurs de risques psychosociaux qui s’expriment dans des sphères différenciées, les hommes au chômage ayant une probabilité plus élevée de fumer que les hommes en emploi, et les femmes vivant au sein d’une famille monoparentale ayant des risques plus élevés d’être fumeuses relativement à toutes les autres configurations familiales ; enfin, l’environnement du ménage peut agir comme modulateur des pratiques, en renforçant ou au contraire en atténuant l’effet des caractéristiques individuelles.

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