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Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 2, pp. 99-115.
Mots clés : Psychothérapie institutionnelle, Jeune en difficulté, Souffrance, Prise en charge, Institution, Placement, Espace, Temps, Biographie, Relation équipe éducative-famille, Action éducative, Autorité, Sanction, Parole, Adolescent, RENVOI
Le choix du non renvoi des adolescents placés en institution nécessite un modèle de thérapie institutionnelle que nous tentons de préciser. Ce non renvoi vise à corriger une histoire de ruptures et de placements multiples, mais il risque de devenir un mythe rigidifié s'il se fait à tout prix, sans tenir compte des limites du placement. L'équipe pluridisciplinaire du Tamaris s'implique dans les relations de la vie quotidienne en s'appuyant sur les axes anthropologiques de l'espace et du temps vécus, sur le travail avec les familles, sur la différenciation des fonctions d'autorité, du tiers mandant et des collaborations en réseau. Des outils spécifiques comme la réunion d'équipe ou la palabre sont mis en oeuvre.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 2, pp. 117-132.
Mots clés : Cannabis, Drogue, Toxicomanie, Jeune en difficulté, Relation familiale, Prise en charge, Thérapie familiale, Approche systémique, Recherche clinique, EUROPE, Adolescent, ALLIANCE, EUROPE
Certains adolescents consommateurs de cannabis présentent une réelle assuétude qui s'accompagne le plus souvent d'une série d'autres difficultés personnelles, familiales et sociales. Un modèle intégratif de thérapie familiale adapté à cette problématique et basé sur les données de la recherche est présenté et illustré par une situation clinique.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 2, pp. 133-149.
Mots clés : Suicide, Jeune en difficulté, Relation familiale, Hôpital, Prise en charge, Thérapie familiale, Approche systémique, Crise, Adolescent
Notre intention est de proposer puis de questionner la pertinence d'une approche intégrative et multi-systémique de l'hospitalisation de crise de l'adolescent suicidant et de sa famille. Nous décrivons étape par étape l'intervention de crise auprès de l'adolescent suicidant et de sa famille en soulignant quelles sont les actions des processus thérapeutiques mis en oeuvre.
Parmi les nombreux changements qu'a connu la notion de famille au cours du temps, nous nous intéressons ici à la normalisation/banalisation du divorce (ou séparation). Nous postulons que, dans un contexte où ses modifications sont de moins en moins ritualisées et donc de moins en moins représentables, la famille (dont nous différencierons le caractère achronique du caractère diachronique) n'a pas accès à une représentabilité/acceptabilité sociale de sa ou ses séparations. Selon nous, elle souffre alors d'une crise identitaire dont l'enfant, parfois en plus de ses souffrances individuelles, peut être le symptôme. Reste alors aux thérapeutes à pallier ce manque de représentabilité des séparations, tout en restant lucides quant aux limites de leurs interventions.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 2, pp. 167-179.
Mots clés : Handicap, Fratrie, Interaction, Relation familiale, Parents, REPRESENTATION, Perception, Handicap visuel, Groupe de parole, Handicap mental
Si les parents identifient assez clairement ce que le handicap de leur enfant a engendré comme changements dans leur parentalité ainsi que dans la dynamique familiale, il apparaît que la perception parentale sur les répercussions du handicap d'un enfant sur le reste de la fratrie présente des spécificités. Nous avons analysé les discours de parents d'enfants porteurs de handicap mental et visuel participant à un groupe de parole. Six indicateurs pertinents dans la compréhension par les parents des enjeux psychologiques pour les fratries sont identifiés et expliqués : la reconnaissance par les parents des difficultés rencontrées par le frère ou la soeur du fait de son statut particulier, les difficultés pour les parents d'être témoins des difficultés des frères ou des soeurs de la personne handicapée, les aspects positifs du handicap sur les relations fraternelles, le rôle des parents dans le type de relation fraternelle entretenue entre les enfants, le rôle fraternel comme substitut du rôle parental et les discours déviants sur la personne handicapée seulement - et plus sur le frère ou la soeur.
Les nouvelles familles sont constamment confrontées au travail de deuil concernant leurs appartenances affectives, culturelles et religieuses. Souvent, dans le cadre de la consultation psychothérapeutique, ces familles se proposent comme systèmes relationnels « endeuillés » dont la perte semble constituer leur identité. A travers un cas clinique, on abordera le statut, les propriétés et l'impact de ces pertes pour la famille tout comme pour les thérapeutes. On proposera, enfin, l'idée que le symptôme n'est pas la conséquence directe de la forme familiale mais d'un processus de transition vers des nouvelles appartenances/identités. Processus qui peut bloquer et empêcher, parfois, une nouvelle réorganisation tant structurelle que mythique de la famille et de son avenir.
L'aliénation parentale a été individualisée comme syndrome. Le concept est repris ici plutôt comme le résultat d'un dysfonctionnement systémique global dans lequel sont impliqués tous les partenaires, parents, enfants et professionnels. Les réponses judiciaires jouent ici un rôle majeur. La clarification d'un contexte en général complexe impose un traitement judiciaire clair, ferme et rapide. L'expertise ne devrait pouvoir intervenir que dans un deuxième temps, et à la condition d'être familiale et relationnelle, ce qui en France n'est pas encore bien inscrit dans les pratiques.