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Les automutilations à l'adolescence prennent une ampleur grandissante et sont en passe de devenir un vrai phènomène de santé publique. A l'origine de ces comportements, un déficit narcissique profond fruit du manque d'étayage paternel et maternel. Un livre pour praticien qui explique et donne les clefs pour prendre en charge efficacement une clinique nouvelle.
De toutes les conduites psychopathologiques, l'addiction est peut-être celle qui interroge le plus les limites entre le normal et le pathologique. La frontière entre ce qui relève des « mauvaises habitudes » et des vraies dépendances est difficile à tracer. Les addictions sont presque toujours des conduites relevant au départ de l'ordinaire, simplement déviées de leurs finalités initiales : boire, manger, jouer, acheter, travailler, se soigner, etc. Alors, tous dépendants ? Ce qui caractériserait le vrai dépendant pourrait être une forme de polarisation, quand l'objet ou l'activité devient le but d'une vie, quand la « mauvaise habitude » se fait identité : « je bois trop » devenu « je suis alcoolique ». Cet ouvrage interroge le sens des addictions, analyse le mécanisme et les symptômes des plus courantes d'entre elles et propose une synthèse des différentes approches thérapeutiques possibles.
"Entre le modèle de la psychanalyse d'un côté, et une vision des neurosciences de l'autre, cet ouvrage choisit une position médiane. En d'autres termes, l'auteur maintient la classification traditionnelle des troubles mentaux en névroses et psychoses, tout en y incluant les références nécessaires concernant les classifications américaine (DSM-V-TR) et internationale ; celle de l'Organisation mondiale de la santé, la CIM-10.
Cette démarche a le mérite de reconnaître le fait pathologique sans méconnaître la dimension humaine de la personne."
"Ethique, pratique, économique, politique, la question de la santé mentale ne peut rester de la seule responsabilité des professionnels. D'autant que ces professionnels eux-mêmes, de plus en plus,perçoivent la dimension sociopolitique de cette souffrance, inséparable de l'ordre, et du désordresocial. Que peut apporter la sociologie à la connaissance des troubles mentaux (ou psychiques) et aux nombreuses questions qu'ils posent aux citoyens : d'où vient l'augmentation de leur fréquence dans notre société ? Comment prévenir l'apparition de ces troubles et mieux les prendre en charge ? Comment impliquer la famille et les proches dans les soins ? Comment accueillir le handicap psychique dans la cité et ne pas stigmatiser les malades ? Comment protéger la société de certaines personnalités classées comme dangereuses ? La sociologie, sans être exclusive d'autres approches disciplinaires, apporte un éclairage spécifique : elle envisage le trouble psychique comme un phénomène social et elle saisit les processus de prise en charge dans leurs dimensions relationnelle, organisationnelle et politique. Ce livre propose ainsi une synthèse sur la sociologie du trouble mental en cinq chapitres, qui convoquent les statistiques, les théories, l'histoire de l'« étrangeté d'âme » et de la psychiatrie, mais aussi le point de vue des professionnels et celui des malades. Le soin en santé mentale et les représentations de l'« anormal » apparaissent alors comme des enjeux de société." (extrait 4 de couv.)Biographie de l'auteurLise Demailly est professeur émérite de sociologie à Lille-I. Elle mène actuellement des recherches sur les politiques de psychiatrie et santé mentale en Europe ainsi que sur les innovations dans le soin. Elle a auparavant publié des ouvrages sur les métiers relationnels et sur le développement de l'évaluation dans l'action publique."