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Article de Philippe Barrier, Patrick Chaltiel, Bruno Maresca, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 120-121, 2018, 84 p..
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Famille, Santé mentale, Psychiatrie, Territoire, Nourrisson, Adolescent, Radicalisation, Suicide, Relation enfant-parents, Représentation sociale, Estime de soi, Travail social, GEM, Logement, Handicap psychique, Vie associative
Avec une personne sur quatre touchée par un trouble psychique à un moment où à un autre de sa vie, toutes les familles peuvent traverser des périodes de vulnérabilité. Il existe pourtant, autour des troubles psychiques, beaucoup de méconnaissance qui renforce la souffrance et l’isolement des personnes touchées et de leur famille. Ce numéro de Réalités Familiales invite une vingtaine d’experts et de professionnels à lever le voile sur les réalités vécues par les familles.
Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 93-104.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Famille, Secret, Rêve, Créativité
Dans ce récit d’une thérapie en couple, l’auteur alterne récits cliniques et analyses théoriques élaborées dans l’après-coup. Les questions ayant servi d’étayage à sa rêverie ont permis la métabolisation du matériel psychique apporté et favorisé la recherche d’une voie de dégagement par le couple enfermé dans un fonctionnement mortifère. Cette voie fut rendue possible par la rêverie du groupe patients/thérapeute ayant engendré sa mise au travail, sa fécondité, sa créativité. L’auteur formule l’hypothèse que la demande initiale présentée comme relevant d’un « problème de communication » serait le précipité d’une soumission à l’emprise paternelle et à son refus du féminin verrouillant la circulation de la parole. L’étayage du groupe constitué par le couple et la clinicienne, leur rêverie féconde et leur mise au travail les ont conduits à élaborer la structuration de l’origine et le défaut de son organisation lié au secret.
Articulant l’apparition de la notion d’aidant aux évolutions du système de santé, les auteurs montrent que son usage représente un véritable changement de paradigme concernant la représentation des familles de patients schizophrènes et que la notion s’inscrit dans une perspective de gestion de la maladie mentale plus que dans une vision thérapeutique. À partir d’un retour d’expérience sur la participation à un groupe de psycho-éducation dédié à l’entourage des patients, les auteurs montrent les questions particulières qui concernent la notion d’aidant familial dans le champ de la psychiatrie. Ils préconisent que l’accompagnement de l’entourage familial, dans le contexte du déplacement des soins de l’hôpital vers le domicile, ne se limite pas à la formation de l’aidant familial, mais prenne en compte la singularité des situations et du groupe familial.
Premier prix des jeunes auteurs - L’article évoque la création d’un espace singulier pour accompagner, en milieu hospitalier, des enfants confrontés à la maladie grave d’un proche. L’auteure réfléchit, en termes systémiques, aux bouleversements que la maladie peut occasionner chez la personne malade, son entourage familial et plus particulièrement aux impacts laissés chez les enfants si on ne leur permet pas de faire face à cette expérience, d’y participer à leur manière et de l’intégrer à leur histoire de vie, quel que soit leur âge. La mise en place de l’Atelier des enfants a pu se concrétiser grâce à un important travail de collaboration avec l’ensemble des soignants et donner naissance à un lieu contenant et sécurisant où peut émerger, grâce à divers outils symboliques, une multitude d’émotions.
Livre de Thomas Wallenhorst, Béatrice Borrel, édité par Chronique sociale, publié en 2017.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Accompagnement, Famille, Annonce de la maladie, Soin, Schizophrénie, Délire, État dépressif, Alcoolisme, Trouble bipolaire
Sur le plan mondial, environ 30 % de la population générale est affecté, à un moment de leur vie, par une maladie psychique ou, comme on le dit maintenant, par un trouble. Les membres de la famille et d'autres aidants de l'entourage proche se posent toujours les mêmes questions : quels sont les troubles ? Comment évoluent-ils ? Peuvent-ils guérir, et comment ? Que pouvons-nous faire ? Que devons-nous dire et ne pas dire ? Dans une première partie sont exposés des repères par rapport au questionnement des familles.
La découverte du diagnostic est progressive, celui-ci doit être annoncé par le médecin ; les membres de la famille passent cependant par des étapes successives de son acceptation, de la même manière que le malade lui-même n'accepte pas d'emblée d'avoir telle maladie psychique. L'établissement d'une relation de partenariat entre les trois acteurs principaux : le malade, sa famille, le médecin avec l'équipe soignante favorise la prise en main de la maladie.
Ce partenariat doit prendre appui sur les compétences familiales. Par ailleurs, plusieurs pièges doivent être identifiés : la culpabilité, la honte, le sacrifice, pour apprendre à les désamorcer afin de devenir plus efficace dans l'aide à la personne affectée par le trouble. Dans une seconde partie, sont présentées cinq maladies psychiques impliquant les familles : la schizophrénie, le trouble de l'humeur bipolaire, les troubles délirants, le trouble dépressif, l'alcoolodépendance.
Cet ouvrage est un outil pour les familles et les aidants, ainsi que pour les professionnels concernés. Ils trouveront les éléments pour renforcer un accompagnement sans s'épuiser.
Sommaire :
IDENTIFIER LES CONVERGENCES DES SITUATIONS FAMILIALES
Le handicap psychique et la réalité du diagnostic
Comprendre le processus d'acceptation de la maladie
Créer un triple partenariat : médecin, patient, famille
COMPRENDRE LES DIFFERENTES MALADIES PSYCHIQUES
La schizophrénie
Le trouble de l'humeur bipolaire
Les troubles délirants
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Article de Pauline Blum, Julie Minoc, Florence Weber
Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 68-75.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap, Psychiatrie, Maintien à domicile, Famille, Aidant familial, Handicap mental, Risque, Vulnérabilité
La politique de maintien à domicile des personnes atteintes de troubles psychiatriques fait peser de lourde contraintes sur les familles et peut entrainer des dangers pour elles-mêmes et pour leurs proches. Ces dangers ne sont pas forcément perçus de la même façon selon les protagonistes, au sein des familles comme entre familles et professionnels- travailleurs médicaux, sociaux ou judiciaires. Les différents intervenants, de première ligne ou non, se trouvent confrontés à des décisions difficiles à prendre, mais aussi parfois impossibles à appliquer.