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La question de l’autisme donne lieu à des approches politiques, institutionnelles, pluridisciplinaires et cliniques. Ce numéro tente de dépasser les clivages et les oppositions virulentes qu’elle suscite pour donner la parole à ceux qui travaillent ou vivent avec des personnes autistes. Il cherche aussi à apporter des éléments de réflexion à ce que son titre suggère : qu’est-ce que l’autisme interroge en nous, comme entre nous, subjectivement et collectivement, qui puisse faire ouverture à ceux qui en sont porteurs, et qui nous mobilisent tant ?
Article de Nathaëlle Bock, Geneviève Serre Pradère, Laurence Robel, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 167-196.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Dysphasie, Diagnostic, Trouble du langage, Définition, Enfant, Recherche
La dysphasie est un trouble sévère et persistant du développement du langage oral. Classiquement, l’atteinte du développement du langage est dite « spécifique », c’est à dire ne relevant pas d’une cause cliniquement identifiable. Devant la complexité du diagnostic de dysphasie, il nous a paru nécessaire de dresser un état des lieux synthétique de l’état des recherches dans le domaine à partir d’une revue de la littérature. Dans une seconde partie, nous formalisons certains de nos questionnements autour de ce diagnostic et de la notion de spécificité, nés de la confrontation entre notre expérience clinique et les points saillants des recherches actuelles.
Article de Marion Robin, Julien Daniel Guelfi, Lionel Cailhol, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 219, juin 2017, pp. 23-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, État limite, Diagnostic, Classification, Trouble de la personnalité, Narcissisme, Approche clinique, Psychothérapie, Estime de soi, Anxiété, Abandonnisme, Transfert, Carence affective, Passage à l'acte, Cadre thérapeutique, Lien social, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Infirmier psychiatrique, Psychopathie, Équipe soignante, Pratique professionnelle
Sur fond d'insécurité intérieure quasi permanente, d'une grande fragilité narcissique, les personnalités borderline souffrent d'une instabilité identitaire responsable de perturbations relationnelles, d'une dysrégulation des affects et de comportements impulsifs. Face à ces patients tout à la fois fascinants et désespérants, chez qui chaque frustration, chaque déception, provoque des effets cataclysmiques, les soignants sont en perpétuel déséquilibre. Le point sur une clinique hétérogène, où l'enjeu reste le maintien du lien.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 219, juin 2017, pp. 16-20.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, CMP, Atelier, Psychopathologie
Chaque premier jeudi du mois, jour de marché, patients et soignants ouvrent la Boutique solidaire. Retour sur une initiative qui donne vie aux notions de réhabilitation psychosociale et de rétablissement.
Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 119-129.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Entretien, Psychanalyse, Rencontre
Les premiers entretiens avant l’éventuelle mise en place d’une thérapie de couple constituent une rencontre décisive qui permet de répondre à plusieurs interrogations : pour commencer, doit-on réellement envisager une psychothérapie de couple analytique ou faire d’autres propositions cliniques ? À travers un cas clinique tiré de sa propre expérience, l’auteur s’arrête sur les éléments à prendre en compte au cours des premières rencontres, qui sont loin de se cantonner à une entrée en matière.
Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 93-104.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Famille, Secret, Rêve, Créativité
Dans ce récit d’une thérapie en couple, l’auteur alterne récits cliniques et analyses théoriques élaborées dans l’après-coup. Les questions ayant servi d’étayage à sa rêverie ont permis la métabolisation du matériel psychique apporté et favorisé la recherche d’une voie de dégagement par le couple enfermé dans un fonctionnement mortifère. Cette voie fut rendue possible par la rêverie du groupe patients/thérapeute ayant engendré sa mise au travail, sa fécondité, sa créativité. L’auteur formule l’hypothèse que la demande initiale présentée comme relevant d’un « problème de communication » serait le précipité d’une soumission à l’emprise paternelle et à son refus du féminin verrouillant la circulation de la parole. L’étayage du groupe constitué par le couple et la clinicienne, leur rêverie féconde et leur mise au travail les ont conduits à élaborer la structuration de l’origine et le défaut de son organisation lié au secret.