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Article de Blaise Pierrehumbert, Marie Danet, Fanny Giampietri, et al.
Paru dans la revue EJE Journal, n° 76, avril-mai 2019, pp. 20-46.
Mots clés : Enfance-Famille, Attachement, Séparation, Crèche, Groupe, Affectivité, Technologie de l'information et de la communication, Relation équipe éducative-famille, Sécurité
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 364, février 2019, pp. 61-64.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Attachement, Adolescent, Téléphone, Relation familiale
Dans nos sociétés, le téléphone portable est de plus en plus utilisé par les adolescents, et ce, pour la majorité d’entre eux, au moment de l’entrée au collège. Cette apparition du portable dans les familles questionne l’auteur : un type d’attachement sécure est-il à l’œuvre dans le besoin prégnant d’user du téléphone portable ?
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 363, décembre 2018-janvier 2019, pp. 64-67.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Adoption, Récit de vie, Attachement, Parents
Depuis près de dix ans, à la Seyne-sur-Mer dans le Var, une association de soutien à la fonction parentale accompagne des familles ayant adopté des enfants, dans des contextes nationaux et internationaux. Un couple de thérapeutes, un psychiatre et un psychologue, est chargé de cet accompagnement. L’auteure, membre de cette association, démontre à travers une étude de cas l’importance de l’histoire de l’enfant, et de la mise en récit de son passé, afin d’instaurer un dialogue constructif et réparateur avec ses parents adoptifs.
« Un bébé tout seul, ça n’existe pas. » Cette phrase célèbre de Winnicott concerne particulièrement l’action médico-sociale précoce et les CAMSP qui accueillent de très jeunes enfants avec leur famille. Si l’on considère la parentalité comme un processus maturatif qui permettra à un homme, une femme, de répondre aux besoins de leur enfant pour que celui-ci se développe le plus harmonieusement possible, les professionnels concernés se doivent d’accompagner les nouveaux parents dans une construction qui se révèle parfois difficile.
Dans ce numéro nous envisagerons des situations qui peuvent compliquer l’accès à la parentalité. Soit parce que l’enfant tant attendu se révèle "différent", "hors-norme", soit parce qu’il est adopté, soit parce que les parents eux-mêmes sont porteurs d’un handicap, soit parce que l’évolution de notre société multiplie des situations "particulières" : homoparentalité, monoparentalité, procréation médicalement assistée... Et parfois la parentalité déraille et l’enfant est maltraité... Nous chercherons à comprendre ce qui se joue dans ces diverses situations et nous réfléchirons aux moyens d’accompagner les enfants et les familles concernées.
Cet article repose sur une recherche en psychopathologie clinique étudiant la construction du maternel dans les situations de grande prématurité. Les chercheurs, psychologues cliniciennes référées à la psychanalyse, ont effectué une analyse discursive et thématique d’entretiens de recherche réalisés auprès de cinq femmes vivant en couple ayant accouché de leur premier enfant entre 27 et 29 semaines d’aménorrhées. Les résultats indiquent que certaines mères ont un vécu traumatique de la naissance qui empêche la poursuite des rêveries maternelles et entrave l’investissement libidinal du bébé, fondateur dans le nouage des liens précoces. Malgré l’événement de corps et la vision de l’enfant prématuré, d’autres parviennent à maintenir un regard « auréolé ». La recherche montre aussi comment la création par le discours médical de la catégorie des « prémas » offrirait un cadre symbolique aux parents pour penser ces bébés nés trop tôt et relancerait leur capacité de rêverie.
Le premier objectif de cette recherche était d’apporter un soutien empirique à un modèle tridimensionnel de la perception qu’ont les adolescents de la relation avec leur camarade de classe préféré. Les trois dimensions étaient : l’attachement émotionnel au camarade, le sentiment qu’il serait prêt à apporter son aide pour réussir une activité scolaire, et le fait de s’attendre à ce qu’il offre son soutien en cas d’agression par d’autres élèves. Le deuxième objectif était de tester des hypothèses concernant les facteurs de variation de cette perception. Dans le cadre d’une enquête nationale, un échantillon représentatif des élèves français en classe de 3e, âgés en moyenne de 15 ans et 4 mois, a répondu à un questionnaire destiné à évaluer cette perception. Une analyse factorielle confirmatoire (AFC) indique que le modèle tridimensionnel est bien ajusté aux réponses des élèves. Les trois sous-échelles sont positivement mais modérément inter-corrélées. Une analyse multivariée de la variance a révélé que la relation avec le camarade de classe préféré est mieux perçue par les filles que par les garçons, qu’elle est évaluée à un niveau plus élevé lorsque ce camarade est le meilleur ami en dehors du collège et aussi lorsque cette préférence n’est pas trop récente.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 183-198rés.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie, Attachement, Théorie, Couple, Thérapie de couple, Modèle, Approche systémique
La théorie de l’attachement s’est avérée pertinente pour la compréhension clinique des difficultés relationnelles au sein du couple. Elle permet d’appréhender l’histoire individuelle de chaque membre de cette dyade à l’aune de son style d’attachement et de ses représentations relationnelles héritées de ses interactions précoces. Dans ce sens, la thérapie interpersonnelle basée sur l’attachement propose des perspectives intéressantes. Ainsi un modèle s’inspirant de cette approche a été étendu à la relation de couple, se focalisant d’abord sur la problématique d’attachement originelle de chaque partenaire avant d’aborder la dynamique conjugale.