Documentation sociale

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Un nouveau cadre pour le secteur de la psychiatrie

Article de David Gautier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3289, 6 janvier 2023, pp. 14-18.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Loi, Droit, Législation, Enfant, Adolescent, Adulte, Prise en charge, Urgence, Soin, Hospitalisation, Consentement

Très attendus par le secteur de la psychiatrie, deux décrets et un arrêté précisent le nouveau cadre réglementaire des autorisations, notamment celui de la prise en charge des adolescents de 16 à 18 ans, en la reliant à la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, et non à la psychiatrie adulte. Présentation des nouvelles dispositions qui entreront en vigueur le 1er juin 2023.

Soigner l’institution. Shadow line

Article de Laurent Morlhon, Blandine Ponet

Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 116-128.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Psychothérapie institutionnelle, Pratique professionnelle, Soin, Transfert, Réunion, Enfermement, Club

À partir d’un extrait d’entretien avec Maurice Capul, deux soignants en psychiatrie dressent un état des lieux de l’hôpital psychiatrique et s’interrogent sur ce qui a provoqué la catastrophe actuelle.

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Rétablissement : obstacles et recommandations

Article de Pascale Ferrari, Marion Milovan, Hélène Dos Santos, al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 268, mai 2022, pp. 44-49.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Autonomie, Concept, Partenariat, Famille, Profession médicale, Projet, Soin, Psychiatrie, Relation interpersonnelle, Rétablissement, Santé mentale

L’adolescent, les parents et les psys

Article de Gérard Schmit

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 46-53.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation familiale, Prise en charge, Soin, Accompagnement, Soutien psychologique

Cet article traite de l’aide pédopsychiatrique pour certains adolescents qui vont mal de façon prolongée et expriment leur souffrance par des symptômes externalisés (passages à l’acte, violence, tentatives de suicides...). Il insiste sur le fait que de tels adolescents sont en décalage avec les représentations socioculturelles les plus courantes concernant l’adolescence, parfois aussi avec celles de certains professionnels qu’ils rencontrent. Souvent, ils ne sont pas tant acteurs d’un processus d’autonomisation et d’affirmation de soi que prisonniers d’un blocage des liens intrafamiliaux. L’établissement d’un lien personnel avec eux peut s’avérer très difficile. Aussi leurs difficultés sont à considérer sous l’angle d’une « clinique de situation » prenant en compte le système d’appartenance de l’adolescent. Bien que l’incertitude évolutive soit importante, quelques éléments peuvent favoriser le projet de soins : l’accueil bienveillant d’une demande diffractée et portée par plusieurs personnes, l’implication des parents voire d’autres proches dans les consultations, la multiplicité et la diversité des soignants de façon à assurer la continuité des soins pour une durée suffisante. Une observation clinique de plusieurs années, centrée sur la description des étapes d’une prise en charge d’une adolescente, illustre ce propos. Elle montre aussi que le déroulement des soins ne répond pas à un projet défini à l’avance, mais est un cheminement qui se fait en fonction des événements et des évolutions qui se présentent. Comment réussir à accompagner l’errance de l’adolescent en créant avec lui et ses proches un groupe thérapeutique à la fois souple et solide ?

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Du consentement

Article de Joseph Mornet, Michel David, Michel Lecarpentier, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2021, pp. 8-111.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Consentement, Culpabilité, Contention, Contrainte, Relation soignant-soigné, Isolement, Influence sociale, Soin, Justice

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne.

L’article L.1111-4 du code de la santé publique précise : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Il faut expliquer et parfois convaincre en restant vigilant sur le pouvoir d’influence.

Qu’en est-il pour la santé mentale, en particulier pour la psychiatrie ? La difficulté survient quand la personne se met en danger. Un conflit se manifeste alors entre deux modalités de la liberté : celle de continuer à être et celle d’aller et de venir. Les fondateurs de la psychiatrie au XIXe siècle ont choisi de supprimer cette dernière, du moins temporairement, sans obtenir nécessairement le consentement. En a résulté la loi du 30 juin 1838.

Après la Deuxième Guerre mondiale et au cours des années 1960, l’internement psychiatrique a progressivement décru. Cela a fait que certains, dans l’effervescence de mai 1968, ont pu espérer sa totale abolition. Il a fallu attendre 1990 pour une réforme. Elle maintient le régime de privation de liberté, tout en inversant son application : de règle en 1838, il devient seulement d’exception en 1990. Par contre, à partir de la loi de 2011 apparaissent des soins sans consentement étendus à l’ambulatoire.

Le dernier rapport du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) s’inquiète du recours croissant aux pratiques dépourvues de consentement, avec isolement et contention. Pour les réduire, la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2021 a adopté en son article 84 des mesures jugées inapplicables par les professionnels et nombre d’associations militantes sur le terrain. Outre l’absence de concertation, elles dénoncent le manque de moyens, en amont pour éviter les soins sans consentement et, en aval, pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

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Les "Héros du vélo", cyclistes avant tout !

Article de Déborah Mercier

Paru dans la revue Santé mentale, n° 262, novembre 2021, pp. 60-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Implication personnelle, Médiation, Thérapie, Psychiatrie, Posture professionnelle, Soin, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Stigmatisation, Sport, Activité physique, Séjour de rupture, Cyclisme

S'adresser au corps

Article de Jérôme Boutinaud

Paru dans la revue Santé mentale, n° 262, novembre 2021, pp. 30-34.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Implication personnelle, Médiation, Thérapie, Pathologie, Psychiatrie, Posture professionnelle, Projet, Soin, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Rétablissement, Sport, Stigmatisation, Thérapie corporelle, Corps

Approche juridique de la vulnérabilité

Article de Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Santé mentale, n° 261, octobre 2021, pp. 71-78.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Consentement, Soin, Droit, Législation, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Protection juridique, Majeur protégé, Vulnérabilité

La santé mentale

Article de Jean-Pierre Martin, Daniel Terral, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 151, 3e trimestre 2021, pp. 9-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Psychiatrie infantile, Schizophrénie, Radicalisation, Écoute, Accueil, Immigration, Exil, Errance, Approche historique, Approche clinique, Psychothérapie institutionnelle, Malade, Souffrance psychique, Soin, Éthique, Infirmier, Inconscient, Parole, Atelier

La "santé mentale" est devenue le langage des institutions internationales pour parler de la psychiatrie, dans le fil des directives édictées par le Livre vert de la santé mentale positive produit par les instances européennes. Elle est désormais rabattue sur l'outil gestionnaire d'une "clinique du cerveau" et de la psychiatrie sécuritaire.
Des actions et des pratiques de résistance à cette tendance sont ici mises en discussion. De quelle santé mentale s'agit-il ? De quelle psychiatrie démocratique ? Ce numéro interroge la place de la psychiatrie dans la société : avec quelle éducation, quelle socialisation, quel sujet social, quels besoins collectifs pour vivre ensemble sans précarisation ni exclusion ? Les textes qui suivent proposent des réponses, pistes explorées et fécondes, réaffirmant les principes qui ont guidé les grands mouvements désaliénistes du XXe siècle, et une praxis de résistance à inventer aujourd'hui.

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