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Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 325, mars 2015, pp. 20-56.
Mots clés : Rêve, Analyse de contenu, Neurobiologie, Cerveau, Sommeil, Mémoire, Émotion, Théorie, Psychanalyse, Cure analytique, FREUD (Sigmund)
Nous avons souhaité revenir sur l'exposé des "fondamentaux" - la théorie freudienne des rêves - et l'arrière-plan neurophysiologique actuel - afin d'évoquer quelques-unes des questions posées à propos des récits des rêves, puisque c'est le seul substrat sur lequel travailler : quelle en est leur utilisation en psychothérapie ? Comment recueillir les récits? Quels en sont les contenus et comment les transmet-on? Quelle est la fréquence des récits de rêve? Quelles sont les différences individuelles? Quels sont les liens entre mémoire et récit de rêve, entre récit de rêve et émotions? Une fonction de rêve serait-elle la régulation des émotions?.
Il revient à la Suisse d'avoir été très tôt perméable à la découverte freudienne, avant même la France, avant l'Amérique. Les Suisses font partie des tout premiers pionniers de la psychanalyse.
" Ce qui nous intéresse principalement à propos de ces concentrations de vastes publics hétérogènes pendant une période déterminée, et dans des espaces limités, concerne les phénomènes et processus qui s'y développent [...] Dans l'ensemble les auteurs de ce dossier s'accordent pour dénoncer les effets indésirables résultant de la massification, de l'agrégation aléatoire d'individus et de publics hétérogènes, de l'amplification fournie par les mass media aux dérives les plus flagrantes du machisme décomplexé... "
Après Freud, Ferenczi et M. Klein, Wilfred Ruprecht Bion est le psychanalyste du XXe siècle le plus créatif et novateur qui a réussi à approfondir et à conceptualiser le devenir du travail analytique - pour l'analyste et l'analysant - et à élaborer une réflexion en devenir pour la psychanalyse. Son oeuvre théorique considérable apporte des outils conceptuels et cliniques désormais indispensables pour penser les pathologies les plus complexes et le devenir de la pensée en l'humain.
C'est dans une perspective d'élucidation des paradigmes à l'oeuvre que les contributions dans leurs différences d'inscription théorico-pratique travaillent à redéfinir une pensée de la complexité clinique et les enjeux des nécessaires débats théoriques.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVII, n° 2, pp. 465-490.
Mots clés : Autisme, Théorie, Psychanalyse, Cure analytique, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Cadre thérapeutique, Imitation, Étude de cas
" Les débats actuels autour de l'autisme invitent à reprendre et clarifier les enjeux théoriques fondamentaux : comment comprendre la co-humanité et la spécificité des personnes avec autisme ? Les productions symboliques d'un enfant de huit ans permettront de mettre en évidence l'impact des spécificités de traitement sensoriel sur le vécu autistique. Nous proposons ensuite des éléments de dialogue théorico-pratique avec les conceptions comportementales du traitement des enfants avec autisme. Nous défendons ainsi l'idée d'une nécessaire fermeté thérapeutique pour créer un cadre protecteur et stimulant. Nous développons également l'idée que l'ajustement pragmatique au fonctionnement autistique est profondément amélioré par la possibilité de faire des hypothèses sur le vécu propre de ces enfants. Nous montrons dans ce sens comment un ancien texte de Freud propose des clés de lecture importantes pour comprendre le développement de la fonction miroir des personnes avec autisme." [présentation de l'auteur]
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 305, mars 2013, pp. 58-65.
Mots clés : Biographie, Psychanalyse, Théorie, Narcissisme, GRUNBERGER (BELA)
" Des années durant, Dominique Szepielac se rend rue de l'Université chez Béla Grunberger, en réponse à l'inivtation de celui qui deviendra son maître à penser, celui qui l'aidera à pousser ses réflexions plus avant, notamment sur le concept de narcissime au coeur de son oeuvre. De ces échanges, il livre ici la mémoire, les heures passées à s'étonner mutuellement quand la parole se nourrit de la pensée et devient féconde, et rend compte avec force de conviction de ses avancées théoriques."
En 1891, le sociologue finlandais Edward Westermarck publie The history of human marriage, considéré comme l'un des textes fondateurs des études modernes sur la famille dans la mesure où il rompt nettement avec certains présupposés évolutionnistes. Dans cet ouvrage, Westermarck affirme que la prohibition de l'inceste provient d'une aversion innée pour les rapports sexuels entre les personnes ayant vécu ensemble depuis leur prime jeunesse. Très vite, cette affirmation a été contestée, notamment par Emile Durkheim et Sigmund Freud. Il en a résulté une importante discussion, constituant l'une des matrices des débats sociologie/psychanalyse. Nous restituons ici le déroulement et la configuration de cette controverse, pour en dégager ensuite les principaux enjeux : la signification inconsciente de la crainte de l'inceste, la dimension culturelle de la prohibition, le statut social de la transgression. Ceci conduit à souligner les différences dans le traitement de la thématique de l'inceste, non seulement entre les sciences sociales et la psychanalyse, mais aussi à l'intérieur des sciences sociales, entre la sociologie et l'anthropologie. L'aspect nécessairement transférentiel d'une telle problématique est mis en relief.