Documentation sociale

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Autonomie : être prêt pour 2030

Article de Laura Taillandier, Brigitte Bourguignon

Paru dans la revue Direction(s), n° 202, novembre 2021, pp. 4-6.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Autonomie, Personne âgée, Réforme, Politique sociale, Dépendance, EHPAD, Vieillissement, Maintien à domicile

Le secteur du grand âge, particulièrement éprouvé par la crise sanitaire, a vu encore une fois tomber dans les limbes de la grande loi qu'on ne cesse de lui promettre régulièrement. Alors que la campagne présidentielle se profile, une question de fond se pose : comment compter enfin dans les débats de société ?

Alors que le secteur déplore l'abandon de la loi sur l'autonomie, la ministre déléguée, Brigitte Bourguignon, défend son bilan et sa priorité : s'attaquer d'abord à l'absentéisme et au turn-over.

Gare aux nouvelles secousses

Article de Thérèse Guillot, Kevin Nectoux

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 260, Octobre 2021, p. 23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Crise, Santé

Place au terrain : Thérèse Guillot, gouvernante de l'Ehpad Peirin, à Cogolin (Var).

Ehpad : le dos au mur

Article de Olivier Van Caemerbeke

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 260, Octobre 2021, pp. 19-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Crise, Santé

Les Ehpad furent en première ligne face au Covid-19. Après presque deux années d'une crise sanitaire qui se révèle aussi être une crise sociétale et économique, les établissements pour personnes âgées dépendantes doivent plus que jamais faire face à trois situations compliquées. Leur image est plus écornée que jamais, ils souffrent d'une crise endémique de recrutement et, coincés dans leurs missions sanitaires, peinent à mettre en place des projets de vie.

L'«Ehpad à domicile» cherche sa voie

Article de Mariette Kammerer

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 31-32/2577-2578, Semaine du 23 au 29 août 2021, p. 31.

Mots clés : Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Autonomie, Accompagnement, Maintien à domicile, EHPAD, Expérimentation, Innovation sociale

L'offre de services doit s'adapter aux demandes des personnes âgées. Un dispositif d'accompagnement renforcé à domicile est expérimenté dans 19 départements.

Fin de vie : réinterroger les pratiques

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 7, juillet 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Soins palliatifs, Mort, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Personne handicapée, EHPAD, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, Pratique professionnelle, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Équipe soignante, Épidémie, Projet de vie

TENIR LA MAIN DU MOURANT. Les débats politiques et de société sont souvent animés dès lors que surgissent les questions de la fin de vie, des soins palliatifs, de l'euthanasie ou du suicide assisté. Quand les résidents aspirent à finir leur existence au sein de leur établissement, pour y mourir dignement. Derrière cette formule pudique, c'est une présence, une écoute et un accompagnement à la hauteur des attentes qui sont demandés. Non un transfert vers l'hôpital. Mourir dans son lit, en conservant ses repères, entouré de ses photos, d'odeurs et de visages familiers (...). Un souhait pas toujours entendu. A l'heure où les établissements médico-sociaux se revendiquent comme des lieux de vie, ils sont nombreux à ne pas assumer qu'on y meurt aussi. Et pourtant, le vieillissement des personnes en situation de handicap ou encore l'intégration en Ehpad d'une population de plus en plus dépendante et souffrant de polypathologies font que la mort s'est invitée dans leur quotidien (...).
A QUAND UN VERITABLE LIEN ENTRE SANITAIRE ET SOCIAL ? Face à cette situation, certaines structures refusent de se saisir de la question et de structurer cet ultime accompagnement. Avec quelles conséquences ? Des résidents perdus transférés dans les tout derniers jours de leur vie, arrivant à l'hôpital pour y rendre leur dernier souffle, sans repère, alors que la Haute autorité de santé et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux ont tout prévu grâce aux partenariats avec les équipes mobiles de soins palliatifs ou en sollicitant une hospitalisation à domicile...
PRATIQUES REINTERROGEES. Les équipes doivent plus que jamais réinterroger leurs pratiques en intégrant des projets palliatifs aux projets de vie. Malgré le manque de temps évident, des postures, des gestes et un discours tourné vers la "Validation" de Naomi Feil, ont toute leur importance pour apporter du réconfort (...).
EN FINIR AVEC LE DENI. La mort est par essence liée au parcours des résidents. Une réalité révélée par la pandémie Covid-19, période au cours de laquelle les décès se sont multipliés en EHPAD et les hospitalisations ont été plus nombreuses en FAM ou en MAS, marquant ainsi la fin du déni pour ces lieux de vie. Reste à gérer l'accompagnement psychologique des usagers et des professionnels qui n'est pas encore à la hauteur des besoins. Les conséquences de la temporalité (au moment du décès) ne sont pas prises en compte par des structures qui ne doivent pas fonctionner à perte et où une chambre vide doit rapidement trouver preneur.

Si on contait...

Article de Angélique Bodet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 39, octobre-décembre 2020, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Conte, EHPAD, Atelier, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Aphasie

Le conte est souvent utilisé au sein des EHPAD sous la forme de récit narré par un conteur. Les résidents se retrouvent alors dans une position d'écoute individuelle. Le projet est ici différent en adaptant l'atelier avec la volonté de faire participer oralement les usagers à la création de contes. L'enjeu est de leur offrir un espace où ils peuvent se sentir acteur d'une histoire créée collectivement, détenteur d'une parole précieuse.

Préserver les capacités restantes

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 38, juillet-septembre 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Adaptation, Pratique professionnelle, Auxiliaire de vie sociale, Projet individualisé, Observation, EHPAD, Stimulation, Autonomie

Les déficits, les pertes et les incapacités sont toujours répertoriés et connus des équipes à l'ère de la prise en charge de la dépendance. Or, depuis quelques années, certains professionnels ont décidé de changer de regard sur les personnes fragilisées par la maladie d'Alzheimer. Et pourquoi ne pas, au contraire, mettre en avant les capacités préservées ? Car malgré les atteintes cognitives, les personnes sont encore capables de réaliser des actes de la vie quotidienne. Encore faut-il que les professionnels procèdent à une évaluation efficace des capacités restantes et soient en possession des bonnes clefs. Et c'est là que le bât blesse. Les grilles habituellement utilisées comme AGGIR, pour ne citer qu'elle, révèlent justement les incapacités. Dépendance versus autonomie ? Pour sortir de ce cercle vicieux, les soignants doivent se tourner vers d'autres outils pour ensuite adopter la bonne attitude. C'est en observant qu'ils peuvent mieux connaître la personne et savoir exactement ce dont elle est encore capable de faire. C'est en détectant les capacités préservées que l'accompagnement peut s'adapter. Il ne s'agira alors plus de prendre en charge mais de guider. C'est un réel changement de pratique et de culture professionnelle que de plus en plus de professionnels adoptent. Certains depuis longtemps, que ce soit les disciples de l'Humanitude, de la méthode Montessori adaptée aux personnes âgées ou encore Carpe Diem et Ama Diem. Cette révolution des pratiques ne se décrète toutefois pas. Les professionnels de terrain doivent être accompagnés, sensibilisés et dotés d'outils pragmatiques. En établissement mais aussi à domicile. C'est d'ailleurs un autre défi pour les auxiliaires de vie sociale qui doivent promouvoir l'autonomie des personnes aidées. Ce n'est pas qu'une question de temps ou de moyens financiers mais bien de regard et d'accompagnement différenciés.

De vraies vacances... en Ehpad

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 35-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Animation sociale, Travail d'équipe, Fête, Lien social, Famille, Projet, Vacances

Compte tenu de la dépendance grandissante des résidents accueillis en établissements médico-sociaux, l'idée d'accompagner un groupe pendant plusieurs jours en vacances est de plus en plus remise en cause. Même quand l'aspect financier n'est pas un frein, les séjours en gîte sont soumis à de nombreuses contraintes. Bien souvent, lorsqu'un projet aboutit, seuls quelques seniors en sont bénéficiaires. Et pourtant, il est possible de proposer un dépaysement aux résidents... tout en restant sur place.

Le corps vieillissant, une ressource malgré tout. Réflexion sur la question de l’APA en institution

Article de Nicolas Salandini

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 68-72.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité physique, Santé, Sport adapté, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, EHPAD, Corps, Prévention

Cet article offre une approche physique du corps vieillissant dans sa dimension holistique : ses aspects dynamiques, potentiels, préventifs. Il décrit les aspects théoriques et réglementaires et l’émergence de l’activité physique adaptée dans un établissement pour personnes âgées dépendantes.

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Dénutrition et "manger mains"

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Sabine Soubielle, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 37, avril-juin 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Malnutrition, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Dépendance, Plaisir, EHPAD

Si les troubles de la mémoire ou encore du comportement sont souvent mis en avant, en revanche les troubles alimentaires sont beaucoup moins connus. Et pourtant la dénutrition est un fléau qui touche de nombreux seniors et notamment les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. La perte de poids est d'ailleurs un premier indicateur qui devrait entraîner une consultation. C'est bien souvent le signe annonciateur d'une perte d'autonomie puis d'une institutionnalisation à venir, si rien n'est mis en place... C'est tout l'intérêt de la première semaine nationale de la dénutrition qui aura lieu du 12 au 19 novembre prochains. L'enjeu sera de sensibiliser le grand public mais également les professionnels du domicile comme des établissements médico-sociaux. Car tous sont confrontés un jour ou l'autre à une personne qui refuse d'ouvrir la bouche, qui repousse son assiette. Le repas peut vite devenir un vrai cauchemar. Les raisons sont multiples : douleurs bucco-dentaires, déambulation, troubles cognitifs, difficultés des praxies... Face à ces situations, la personnalisation reste la solution, ce qui signifie s'adapter aux goûts et aux envies des personnes âgées. En fractionnant les apports calorifiques, en adaptant les textures quand les fausses routes se multiplient, la personne peut continuer à manger et à prendre du plaisir... à condition de sélectionner des produits de qualité, de soigner la présentation... le tout dans une ambiance conviviale. Manger est culturellement ce qui nous rassemble dès le plus jeune âge. Pourquoi est-ce que ça devrait changer une fois la dépendance installée ?