Documentation sociale

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Adapter ses pratiques aux besoins spécifiques à domicile comme en institution

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Anne Chervet, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Dépendance, Besoin, Pratique professionnelle, Adaptation, Observation, Maintien à domicile, Établissement pour personnes âgées, Formation, Équipe soignante, EHPAD, Écoute

Chaque personne est singulière, a ses habitudes et rythmes de vie... mais aussi ses besoins. Comment apporter des réponses individualisées et se positionner compte tenu des contraintes institutionnelles, que ce soit les plans de soins ou encore les plannings si prenants ?... Si pendant longtemps, la réponse était systématiquement stéréotypée pour être la même pour tous... depuis quelques années, d'autres approches se développent pour justement proposer un accompagnement personnalisé. C'est d'ailleurs un des enjeux du plan de maladies neurodégénératives....
Les pratiques évoluent. Plus question de suivre un plan préétabli mais de l'adapter face aux besoins des personnes : celles qui se couchent tard et se lèvent plus tard, celles qui refuseront la douche ou privilégieront une toilette au lavabo, celles qui choisiront de rester seules ou celles qui préfèreront les activités collectives. Pour y parvenir, à domicile comme en institution, les outils sont toujours les mêmes : l'observation et la connaissance de la personne accompagnée. L'objectif est d'écouter la personne, d'évaluer ses besoins, ses capacités et ses difficultés pour s'adapter à elle. Les professionnels doivent encore et toujours faire preuve d'imagination mais aussi s'appuyer sur une alliance de compétences pour instaurer des stratégies d'accompagnement adaptées à chacun. Le travail d'équipe, la cothérapie ou encore la prise en charge pluridisciplinaire sont autant de pistes qui conduisent à un regard pluriel qui va permettre de décrypter au mieux une personne et de s'adapter à chaque situation, sachant que ses besoins vont évoluer au fil du temps, au fil de sa perte d'autonomie et qu'il faudra alors réévaluer son accompagnement.

Le manger-main pour un retour de l'autonomie

Article de Rachel Le Méhauté

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 16-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Stimulation, Main, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, EHPAD, Autonomie, Plaisir, Maladie d'Alzheimer

Le "manger-main", également appelé "finger-food", désigne un repas cuisiné de telle façon qu'on puisse le déguster sans utiliser de couverts. L'utilisation de mets à picorer avec les doigts en EHPAD n'est pas nouvelle, puisque les premiers essais "officiels" datent des années 2000. Mais force est de constater que son recours se développe dans un nombre croissant d'établissements. Divers essais sont testés par les équipes, des formations sont proposées aux professionnels, des publications apparaissent. Effet de mode ou adaptation des pratiques ?

Le corps envie ?

Article de Cécile Bacchini

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Corps, Image du corps, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Maladie, Aidant familial, Évaluation

Que peut-on observer du corps au grand âge ? Est-il devenu plus lent, les gestes ne sont-ils plus ce qu'ils étaient ? Qu'en est-il du rapport à son corps lorsque le sujet âgé devient plus fatigable, mal entendant, mal voyant, voire démuni de ses fonctions cognitives ? Les normes sociétales imposent-elles des codes de bonnes conduites ? La retraite des plus âgés rime-t-elle vraiment avec ce repos si attendu ? Ce n'est pas si sûr ! Ce corps est l'objet d'évaluation, mesuré, pesé, analysé, "giré", comme on peut l'entendre dans le secteur du médico-social.

Le toucher, pas si simple

Article de Cécile Guermonprez

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 15-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Corps, Image du corps, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Personne handicapée, Toucher, Hygiène, Équipe soignante, Intimité, Nudité, Pudeur

Toucher l'autre. Se faire toucher. Quand on y réfléchit, pas si simple que cela. Dans notre vie, c'est une permission que l'on n'accorde qu'à peu de personnes ; ce sont des gestes d'affection voire d'amour. Nous permettons à l'autre d'entrer dans notre bulle de protection, où nous cultivons notre liberté, notre indépendance et intimité. En EHPAD, le contact est quotidien. Les soignants doivent toujours avoir à l'esprit que ces gestes ne sont pas anodins.

La nuit en institution

Article de Loïc Roussel

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 20, janvier-mars 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Établissement pour personnes âgées, Maison de retraite, EHPAD, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Nuit, Sommeil, Vie quotidienne, Coucher, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Anxiété, Projet de vie, Adaptation, Conditions de vie

Le passage du jour à la nuit dans un établissement s'apparente à un grand écart entre deux images très opposées. D'un côté, l'agitation du moment du coucher, où le personnel s'active, semblable à une ruche bourdonnante, et de l'autre, le calme qui suit, alors que les lumières s'éteignent et que le silence se fait. C'est l'heure aussi où la désorientation gagne certains résidents, où les angoisses de mort ou d'abandon se font plus fortes.

L'accompagnement de nuit

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 20, janvier-mars 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Dépendance, Sommeil, Coucher, Rythme, Nuit, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Équipe soignante, Activité, Trouble du comportement, Accompagnement, Anxiété

Une fois le repas du soir pris, les résidents mis en pyjama et les équipes de nuit parties, la vie ne n'arrête pas dans un établissement, bien au contraire. Penser que les personnes âgées vont dormir de 20h00 à 7h00 le lendemain est une hérésie. Les études le prouvent : l'avancée en âge s'accompagne d'une baisse du nombre d'heures de sommeil avec des difficultés rencontrées pour s'endormir, des réveils nocturnes... sans compter les angoisses liées à la mort, les troubles du comportement et les déambulations... Face à ce constat, que faire pour respecter le rythme de chacun, appréhender le stress et ainsi ne pas systématiser les couchers à 20h00 ? Certains établissements ont d'ores et déjà trouvé des solutions pour protéger le sommeil de leurs résidents, ne les réveillant plus... en supprimant les tournées de changes. D'autres (et parfois les mêmes équipes) ont décidé de mettre en place un système cohérent avec du personnel formé et dédié la nuit, tout comme le jour d'ailleurs. L'objectif est de proposer des activités pour les résidents qui ne dorment pas avant 23h00 ou minuit en aménageant par exemple un espace de vie collective...

Trouble du sommeil et maladie d'Alzheimer

Article de Kévin Charras

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 20, Janvier-mars 2016, pp. 10-11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Sommeil, Trouble du sommeil, Coucher, Rythme, Mémoire, Nuit, Accompagnement, Équipe soignante, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Aidant familial, Conditions de vie, Eval'zheimer

Parler de sommeil ne signifie pas uniquement l'aborder sous l'angle de l'action de "dormir", mais aussi sous celui de la mise en œuvre de conditions favorables à son bon déroulement afin que le résident soit dans des dispositions favorables pour trouver le sommeil et faire qu'il soit "réparateur". Cette fonction homéostatique est hautement adaptative et dépendante de l'environnement puisque, selon l'emplacement géographique dans lequel on se trouve, elle s'adaptera aux variations des rythmes jour-nuit. L'endroit dans lequel on va dormir aura également un impact sur sa qualité.

Bien-être des équipes soignantes et qualité de vie des résidents

Article de Christophe Reintjens

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 20, janvier-mars 2016, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Équipe soignante, Travail, Conditions de travail, Risque professionnel, Bien-être, Établissement pour personnes âgées, Stress, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Trouble du comportement, Déficience cognitive, Santé, Soin, Accompagnement, EHPAD

Le travail s'est progressivement transformé, au cours des siècles, pour devenir à la fois un vecteur d'intégration sociale et un facteur d'épanouissement personnel. Les contraintes physiques tendent à s'amoindrir grâce aux progrès techniques et l'exercice de l'autorité s'applique avec davantage de souplesse que par le passé. Mais, à l'inverse, la "charge" psychologique et sociale a augmenté et de nouveaux risques ont ainsi fait leur apparition.

Jardinage et Alzheimer : comment cultiver sa mémoire ?

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 20, janvier-mars 2016, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Dépendance, Établissement pour personnes âgées, Jardinage, Loisir, Mémoire, Stimulation, EHPAD, Déficience cognitive, Thérapie, Lien social, Convivialité, Animation, Développement sensoriel, Motricité, Intergénérationnel

Le jardinage constitue une excellente thérapie non médicamenteuse. La plupart des personnes âgées accueillies en institution ressentent du plaisir à travers ce rendez-vous, tout en travaillant souvenirs, estime de soi et lien social. Les résidents atteints de troubles cognitifs en sont les plus grands bénéficiaires. Bien-être et qualité de vie sont améliorés par l'activité jardinage qui constitue une passerelle entre l'intérieur et l'extérieur, entre présent et passé. Une telle animation s'accompagne cependant d'une réflexion collégiale et de mesures de sécurité inévitables.