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Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 243, janvier 2020, pp. 13-20.
Mots clés : Territoire-Logement, Commune, Élection, Élu local, [ENVIRONNEMENT ET CADRE DE VIE], Environnement, Environnement social, Lien social, Développement durable
L'année 2020 s'ouvre sur d'inquiétants signaux : l'ère des méga-feux a commencé (en Australie, après le Brésil et la Californie), et le repli sur soi gangrène dorénavant non seulement les rapports entre les pays mais aussi les personnes. La France n'est pas épargnée par la progression des fractures environnementales et sociales, sans que nos dirigeants nationaux n'expriment une réelle volonté d'agir en profondeur contre ces deux fléaux. Fort heureusement la tenue prochaine des élections municipales pourrait contribuer à réanimer l'espoir. De multiples indicateurs montrent que les deux principaux enjeux en sont la contribution des communes à la préservation de l'environnement et la lutte contre la désagrégation sociétale. Les perspectives sont d'autant plus réalistes que les maires peuvent s'appuyer sur un grand nombre d'expériences locales qui ont fait leurs preuves en la matière. On retrouve en France comme dans d'autres pays, une grande disponibilité des élus locaux pour répondre à ces préoccupations, car ils ont pour eux deux atouts déterminants : la proximité avec les habitants, qui leur permet de bien appréhender les conditions du vivre-ensemble, et la durabilité de leur fonction, car la plupart des maires enchaînent au moins deux mandats, ce qui leur permet d'agir en profondeur.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 42-48.
Mots clés : Territoire-Logement, Environnement, Milieu naturel, Développement durable, Agriculture, Travail social
La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. L’étudier permet de mieux comprendre les interactions qui existent dans le monde vivant. La crise actuelle est rapide et dépend en partie des activités humaines. La biodiversité a aussi des enjeux liés aux modèles de développement et à l’intensité de notre pression sur les ressources du vivant. Redonner sa place à la biodiversité demande aussi de renouveler en profondeur le contrat social. Le travailleur social peut modestement y contribuer.
Article de Christophe Cassen, Jean Charles Hourcade
Paru dans la revue Cahiers français, n° 411, juillet-août 2019, pp. 5-13.
Mots clés : Territoire-Logement, Environnement, Politique économique, Écologie, Pollution, Législation, Fiscalité
Les politiques environnementales se sont étoffées depuis trente ans sur un spectre de plus en plus large, le symbole en étant l'adoption en 2004 de la Charte de l'environnement. Ces politiques passent par un ensemble de dispositifs réglementaires et d'instruments économiques. Nous présentons ici les évolutions récentes des politiques environnementales, puis nous décrivons leurs instruments et montrons en quoi leur montée en puissance pose la question d'un nouveau contrat social.
Paru dans la revue Forum, n° 157, mai 2019, pp. 46-54.
Mots clés : Travail social : Métiers, Territoire-Logement, Travail social, Écologie, Environnement, Pratique professionnelle, Motivation
L'apparition du travail social écologique apporte un changement radical de paradigme en travail social. En effet, ce n'est plus la personne qui se trouve au centre de l'intervention, mais le lien entre cette personne et son environnement. L'approche du travail social vert (TSV) de Lena Dominelli s'inscrit dans le sillon du travail social écologique. Cependant, au-delà du concept théorique, le TSV ambitionne à devenir un modèle pratique, applicable sur le terrain.
Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.
Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat
Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.
Cet article étudie les dynamiques périurbaines des Desert Cities de l’Ouest étasunien, où l’expansion urbaine a pris la forme d’un étalement spatial, d’abord en périphérie des grandes villes émergentes puis à partir des communautés environnantes. Dans ce périurbain éloigné, la promotion immobilière, qui a reposé tout au long du XXe siècle sur l’appropriation des ressources hydriques, est désormais questionnée par les difficultés à acheminer suffisamment d’eau, amplifiées par le contexte de sécheresse actuel. L’enquête analyse la façon dont les relations entre les administrateurs municipaux, les agriculteurs, les promoteurs immobiliers et les élus, constituées autour d’« intérêts réciproques », les conduisent à mettre en place différentes stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : de sécurisation face à la rareté de la ressource hydrique ; d’intégration ou de contournement des normes régulant les usages de l’eau. La spécificité du périurbain des Desert Cities touchées par la rareté des ressources hydriques réside alors moins dans le développement périphérique des grandes villes (Phoenix, Tucson) que dans la volonté d’accroissement des villes se situant à leur périphérie, jusqu’à se fondre les unes dans les autres. Une forme particulière de périurbain émerge de cette rencontre entre professionnels de l’eau et de la ville : le green sprawl, qui permet de concilier normes environnementales du conservationnisme ambiant et impératifs économiques de la croissance locale.
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 133, octobre 2016, pp. 15-22.
Mots clés : Territoire-Logement, Conditions de travail, Développement durable, Écologie, Environnement, Établissement social et médicosocial, Management, Organisation