Documentation sociale

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Le culturel dans le dessin d'enfant : de l'adaptation de l'interprétation à une phénoménologie de la culture

Article de Prudence Caldairou Bessette, Claudia Zenetzis, Irène Krymko Bleton

Paru dans la revue L'Autre, vol. 18, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 326-339.

Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Dessin, Enfant, Interprétation, Culture, Étude de cas

Cet article vise à sensibiliser le lecteur à l’importance de l’aspect culturel dans l’interprétation du dessin. Il soutien et nuance également la pertinence du dessin d’enfant comme instrument méthodologique d’étude des phénomènes subjectifs et culturels, en permettant une proximité privilégiée avec un sujet vivant dans une culture. Une illustration est présentée à partir d’une étude de cas de 4 dessins (libre, bonhomme, famille, famille idéale) d’un enfant de la Côte d’Ivoire recueillis dans le cadre de la recherche internationale CoPsyEnfant. Cette illustration nous amène à conclure que la culture doit être considérée pour l’interprétation, mais que le processus d’interprétation lui-même nous permet de découvrir la culture. Nous explorons finalement la valeur du dessin comme phénoménologie culturelle, et le proposons comme matériel permettant de formuler des hypothèses et questions sur les transformations culturelles, ou sur la culture dans sa forme actuelle.

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Autour du patient hospitalisé en pédopsychiatrie : de vagues en vagues…

Article de Elisabeth Dive, Valérie Boucau, Patrick Kaisin, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 3, septembre 2017, pp. 255-276.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Enfant, Histoire familiale, Représentation sociale, Appartenance sociale, Fratrie, Réseau, Thérapie familiale, Approche systémique, Belgique

Durant leur hospitalisation dans l’unité de soins « Mosaïque » de l’hôpital pédopsychiatrique La Petite Maison, les jeunes patients sont accompagnés par l’équipe de soins dans un travail de déconstruction/reconstruction des représentations qu’ils se font de leur histoire familiale et de leurs différents liens d’appartenance. Ce travail repose sur un certain nombre de postulats et de convictions de l’équipe de soins qui composent ce que l’on peut appeler l’« exposé raisonné » de celle­-ci. Il n’est pas sans conséquence pour les fratries des patients et le réseau qui les prend en charge ! L’article présente les éléments principaux qui définissent et constituent cet exposé raisonné, les enjeux du travail sur les fratries des patients et leur(s) réseau(x) ainsi que les conditions à mettre en place pour activer la collaboration et le soutien de celui-­ci. Deux exemples cliniques et des interviews des partenaires du réseau présents dans ces situations illustrent le propos.

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Jim, le magicien aux failles narcissiques et identitaires précoces

Article de Christelle Viodé

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 87-99.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Traumatisme, Enfant, Corps, Psychiatrie infantile

La cure de l’enfant en souffrance ne peut pas se penser sans la présence du corps de l’analyste et sans sa malléabilité afin d’accueillir le corps de tout sujet en souffrance, parfois indomptable, aux prises avec ses terreurs et ses fureurs. Ainsi, à travers cet article nous voulons montrer comment les traumatismes vécus par un enfant dès son plus jeune âge s’expriment à la fois sur la scène de son corps, sur la scène du corps de l’analyste et aussi sur la scène de leur espace commun créé par la rencontre de leur scène corporelle et psychique. Ce travail s’inscrit également dans un axe de réflexions relatives aux enjeux des filiations adoptives, au corps et à la narration possible et consécutive à des traumatismes précoces s’exprimant alors par des scénarios corporels précoces malgré la présence d’un langage bien établi.

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Comment le corps vient à l'enfant ? Quelques enjeux autour des représentations corporelles au cours du développement

Article de Jérôme Boutinaud

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 145-165.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Image du corps, Enfant, Image mentale, Pulsion, Concept, Corps, Jeune enfant

La rencontre clinique avec le jeune enfant, que son développement soit harmonieux ou marqué par des souffrances diverses, met en tout cas en avant la nécessité impérieuse à devoir habiter son corps, se l’approprier subjectivement et s’en construire des représentations.

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Regard pédopsychiatrique sur le diagnostic de dysphasie

Article de Nathaëlle Bock, Geneviève Serre Pradère, Laurence Robel, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 167-196.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Dysphasie, Diagnostic, Trouble du langage, Définition, Enfant, Recherche

La dysphasie est un trouble sévère et persistant du développement du langage oral. Classiquement, l’atteinte du développement du langage est dite « spécifique », c’est à dire ne relevant pas d’une cause cliniquement identifiable. Devant la complexité du diagnostic de dysphasie, il nous a paru nécessaire de dresser un état des lieux synthétique de l’état des recherches dans le domaine à partir d’une revue de la littérature. Dans une seconde partie, nous formalisons certains de nos questionnements autour de ce diagnostic et de la notion de spécificité, nés de la confrontation entre notre expérience clinique et les points saillants des recherches actuelles.

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L'expérience des enfants adoptés tardivement à l'étranger : étude qualitative

Article de Laura Sarmiento, Sara Skandrani, Laelia Benoit, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 49-69.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Recherche, Biographie, Discours, Parents, Enfant, Mémoire, Récit de vie, Identité culturelle, Pays d'origine, Méthode qualitative

Ce travail de recherche propose de donner une voix aux enfants adoptés tardive­ment à l’étranger. L’objectif est d’analyser le discours de sept adolescents adoptés entre 5 et 7 ans à l’étranger afin de mieux appréhender ce type d’adoptions. L’analyse qualitative (Interpretative Phenomenological Analysis, Smith, 2008) des entretiens réalisés permet de dégager trois thèmes principaux : 1) La participation de l’enfant à son histoire ; 2) la place qu’occupe le pays de naissance ; et 3) des voies multiples pour se construire. Des sous-thèmes portent sur l’importance des souvenirs et des liens rappelant les origines ainsi que leur quête de continuité et la singularité de grandir dans la différence. Une discussion sur les enjeux qui se dégagent quant à leur participation dans l’adoption, la place de la famille adoptive et leur construction identitaire est proposée. L’importance d’un travail de prévention avec les enfants avant qu’ils ne soient adoptés ainsi que d’un travail d’élaboration familiale après l’adoption est rappelée.

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Groupe thérapeutique d’enfants confiés à la mission de protection de l’enfance par la justice : une méthodologie systémique en CAMSP

Article de Christian Legendre

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 163-183.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Petite enfance-Périnatalité, Groupe thérapeutique, Enfant, Protection de l'enfance, CAMSP, Jeune enfant, Approche systémique, Assistant familial, Famille naturelle

Les jeunes enfants (moins de 6 ans) confiés par les juges des enfants aux conseils départementaux au titre de la protection de l’enfance vivent la plupart du temps dans des familles d’accueil et rencontrent leur famille biologique tantôt avec une médiation, tantôt sans. Ils sont donc inclus dans des systèmes à double parentalité. Ils présentent par ailleurs fréquemment des troubles qui les amènent à consulter des établissements médico-sociaux comme les CAMSP. Leur « prise en charge » thérapeutique individuelle se heurte régulièrement à des difficultés importantes et piétine : ils sont en effet rarement en mesure d’élaborer une demande d’aide psychologique individuelle. Les demandeurs sont ailleurs (assistants familiaux, référents des pôles placement familial, école). L’auteur propose et décrit un dispositif thérapeutique groupal systémique, élaboré et mis en œuvre dans un CAMSP. Ce dispositif s’adresse aux enfants, à leurs assistants familiaux, à leurs familles biologiques (indirectement), à leurs référents du conseil départemental. Une vignette clinique illustre le propos.

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L’Atelier des enfants : un espace de liens au cœur de l’hôpital

Article de Emmanuelle Frère

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 13-33.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Parole, Émotion, Atelier, Accueil, Affectivité, Hôpital, Enfant, Famille, Maladie, Maladie invalidante, Mort, Méthodologie, Projet, Récit de vie, Équipe soignante

Premier prix des jeunes auteurs - L’article évoque la création d’un espace singulier pour accompagner, en milieu hospitalier, des enfants confrontés à la maladie grave d’un proche. L’auteure réfléchit, en termes systémiques, aux bouleversements que la maladie peut occasionner chez la personne malade, son entourage familial et plus particulièrement aux impacts laissés chez les enfants si on ne leur permet pas de faire face à cette expérience, d’y participer à leur manière et de l’intégrer à leur histoire de vie, quel que soit leur âge. La mise en place de l’Atelier des enfants a pu se concrétiser grâce à un important travail de collaboration avec l’ensemble des soignants et donner naissance à un lieu contenant et sécurisant où peut émerger, grâce à divers outils symboliques, une multitude d’émotions.

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L'appropriation subjective de la maladie en pédiatrie : la fonction transitionnelle du psychologue de liaison

Article de Isabelle Lambotte, Véronique Delvenne, Lotta de Coster, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 617-627.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant, Maladie, Psychologue, Hospitalisation

Le travail du psychologue de liaison avec l’enfant malade hospitalisé est de rendre possible un dégagement et une transformation des traumatismes psychiques potentiels, créés par le contexte de la maladie (annonce de diagnostics graves, séparation, douleurs, angoisses de mort, etc.), et de faciliter l’émergence du processus psychique d’appropriation subjective. Il s’agit d’inscrire le travail du clinicien dans une dimension transitionnelle à différents niveaux. D’abord, en accompagnant l’enfant, les parents, la fratrie, le soignant dans le cadre hospitalier, puis en installant les conditions « suffisamment bonnes » favorables à l’appropriation subjective de la maladie par l’enfant et son entourage, dans un travail de symbolisation, de contenance et de créativité.

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La paranoïa et l'enfant, de la psychiatrie adulte à la psychiatrie de l'enfant : la paranoïa, un concept fructueux

Article de Yann Craus, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 475-536.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Paranoïa, Enfant, Psychiatrie infantile, Psychose, Concept, Approche clinique, HISTORIQUE, Théorie, Analyse comparative

Absente de la littérature pédopsychiatrique et des classifications internationales contemporaines en psychiatrie adulte, l’entité paranoïa mérite une attention particulière en psychiatrie de l’enfant. Une étude épistémologique élargie, convoquant histoire de la psychiatrie et réflexion critique sur l’évolution des concepts cliniques, relève l’intérêt de conserver une place de choix à la paranoïa dans la poursuite des efforts pour comprendre les pathologies psychotiques. À partir de l’époque moderne de la psychiatrie, le concept clinique de paranoïa a attendu tout le XIXe siècle avant de trouver sa forme achevée dans la conception de Kraepelin au sein de son 6ème traité. Dès le début de son étude des maladies mentales dans les années 1930, Lacan lui a donné une place centrale dans le champ des pathologies psychotiques, avec une première tentative d’articulation entre la clinique classique et les débuts de la psychanalyse. Promue troisième entité par Kraepelin aux côtés d’une part de la démence précoce devenue par approximation schizophrénie, et d’autre part de la psychose maniaco-dépressive devenue plus largement bipolarité, la paranoïa entretient des liens étroits de chevauchements et de fines distinctions avec ces deux mastodontes, sans leur être réductible. Ses accointances ne s’arrêtent pas aux pathologies psychotiques : les pathologies de l’humeur les débordent largement, et des traits de caractère ou de personnalité lui sont directement affiliés. À la manière d’une trame distendue invisible, elle infiltre l’ensemble de l’édifice classificatoire. La lecture critique des classiques et des nosographies fait correspondre effacement de l’entité paranoïa, abandon des références psychanalytiques pour aborder les troubles mentaux et avènement des sciences cognitives. Or la pédopsychiatrie semble résister à cette évolution. Quid de la paranoïa en psychiatrie de l’enfant ? Questionner, à partir d’un cas, ce concept clinique au sein du développement de l’enfant tente de contribuer à la compréhension des premiers mouvements de la vie psychique, à la suite des hypothèses de Melanie Klein ainsi que des élaborations de Bernard Golse et René Roussillon à propos de la naissance de l’objet.

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