Documentation sociale

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Pour un travail social au service des droits humains, l'exemple du Maroc

Article de Noura El Guerouahy

Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 30-40.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Droits de l'homme, Démocratie, Citoyenneté, Législation, Accès aux droits, Inégalité, Assistant de service social, Épidémie, Crise, Accès aux soins, Identité professionnelle, Travailleur social, Maroc

Avant d'aborder ce sujet de traitement timide et embryonnaire dans le contexte marocain, un premier questionnement surgit avec acuité à savoir celui du pourquoi d'une approche par les droits humains en travail social ? Certes, la réponse à cette question est évidente. Primo, parce que la personne en tant qu'enfant comme adulte et quelle que soit sa prise en charge [...] est un sujet juridique, détenteur de droits humains. Secundo, une reconnaissance, au fondement de l’État de droit, de la démocratie, permet l'appréhension la plus respectueuse et la plu émancipatrice de sa personne en la considérant dans sa globalité et dans sa citoyenneté.

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“La société inclusive est un mouvement, un horizon”

Article de Sophie Massieu, Charles Gardou

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3145, 31 janvier 2020, pp. 34-35.

Mots clés : Lien social-Précarité, Égalité, Égalité des chances, Citoyenneté, Handicap, Insertion sociale, Exclusion sociale, Démocratie

Anthropologue et professeur à l’université Lyon 2, Charles Gardou voit dans la notion de « société inclusive » un horizon à cibler. Elle est à ses yeux différente de celle d’« inclusion », qu’il rejette, comme le vestige d’une culture ancienne de la séparation des êtres et des mondes. Une culture qu’il s’agit de remplacer.

Savons-nous encore débattre ?

Article de Benoît Guillou, Nour Allazkani, Caroline Taïeb, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 373, décembre 2019, pp. 2-96.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Débat, Démocratie, Vie politique, Démocratie participative, Citoyenneté, Motivation

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Souffrance, démocratie et néolibéralisme. Où sont les rêves ?

Article de Nadia Veyrié

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 11-22.

Mots clés : Lien social-Précarité, Souffrance, Démocratie, Citoyenneté, Inégalité, Société, Libéralisme, Solidarité, Idéologie, Précarité, Philosophie, Rêve

L’article interroge la fabrication de la souffrance sociale au sein même d’une société démocratique. Comment, par un héritage de pensée, la souffrance a-t-elle été perçue comme une épreuve de soi et envers autrui ? En fonction de cette réflexion, pourquoi la démocratie a-t-elle fabriqué par le néo-libéralisme une souffrance sociale du fait de son enlisement, avec aujourd’hui d’autant plus de violences ? Dans quelle mesure les individus peuvent alors développer une « part de rêve » individuelle mais aussi collective ?

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Innovations démocratiques et dispositifs d'intervention

Article de Benjamin Royer, Leonardo Prates Leal, Jean François Marchat, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 111, janvier-juin 2019, pp. 19-218.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Démocratie, Démocratie participative, Intervention sociale, Épistémologie, Économie sociale et solidaire, Innovation sociale, Psychothérapie institutionnelle, Citoyenneté, Dispositif d'insertion, Management, Coopération, Collectivité territoriale, Union européenne, Revenu universel

La démocratie comme système de gouvernement et d’exercice de l’autorité est l’objet d’enjeux et d’attentes multiples et contradictoires. Elle est à la fois souhaitée et attendue mais aussi décriée et remise en question. Jamais nous n’avons assisté à des mouvements aussi contradictoires : des élections démocratiques qui permettent l’arrivée au pouvoir de personnes ou de groupes qui s’empressent de confisquer la démocratie ou de la tronquer par une dictature. Partout dans le monde, dans les sociétés et dans les institutions, le désir de démocratie devient pressant, mais aussi les forces de détournement ou de contournement de ce désir deviennent plus subtiles et insidieuses, parfois même plus voyantes et imposantes dans un déni de justice et de vérité flagrant, ce qui fait dire à certains que nous sommes rentrés dans une société post-vérité.
La lutte pour la démocratie serait-elle devenue un combat d’actualité, y compris là où elle paraît la plus solidement enracinée, comme en Europe ? Les formes anciennes d’exercice de la démocratie dite représentative sont en épuisement, de nouvelles sont en balbutiement mais, entre les deux, les pires sont à craindre. Les enjeux et les risques actuels (écologie, guerres et terrorisme) obligent à une urgence d’innovation démocratique dans la société et dans les institutions.

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A la recherche de l'esprit européen

Article de Alexandre Lacroix, Pascal Bruckner, Virginie Maris, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 129, mai 2019, pp. 42-63.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Union européenne, Citoyenneté, Philosophie, Démocratie, Mondialisation, Identité collective, Vie politique

Des terrasses de café à l’université en passant par les jeux de séduction, l’Europe ce sont d’abord des inventions magnifiques tournées vers l’affirmation d’une citoyenneté qui se joue des frontières.

Quand l’inclusion questionne le fait associatif : entre injonction politique et projet citoyen ?

Article de Salvatore Stella

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3087, 07 décembre 2018, pp. 38-39.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Lien social-Précarité, Intégration, Association, État, Citoyenneté, Travail social, Insertion sociale, Démocratie participative, Démocratie

Le président du Carrefour national de l’action éducative en milieu ouvert (Cnaemo) estime que le travail social et le secteur associatif représentent un outil de lutte contre les inégalités et l’exclusion.

Ecole, la révolution douce

Article de Jean-Louis Sanchez, Christophe Robert

Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 232, décembre 2018, pp. 14-19.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Établissement scolaire, Enseignement public, Démocratie, Citoyenneté, Lien social, Éducation civique

De tout temps, l'école républicaine a eu le souci de développer le sens civique et l'esprit critique des enfants. Mais cette aspiration est aujourd’hui confrontée à de dures réalités issues de la détérioration du contexte économique et social, sans omettre de mentionner l'évolution de la structure familiale. Les enseignants ne peuvent plus faire face seuls à la désocialisation des enfants, à la précarisation de certaines familles, à la perte des repères collectifs et sociaux. C'est pourquoi, depuis plusieurs années, on s'efforce de compléter l'enseignement d'activités éducatives aptes à transmettre les valeurs du bien commun. Mais si l'on veut aller encore plus loin pour faire de l'école un véritable laboratoire de l'engagement civique et du vivre ensemble, encore fait-il savoir en faire un espace de plus en plus ouvert sur son environnement.

Participation : effet de mode ou révolution ?

Article de Hélène Balazard, Jean Caron, Guillaume Gourgues, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 363, avril 2018, pp. 2-79.

Mots clés : Participation, Usager, Pouvoir, Démocratie, Démocratie participative, Empowerment, Citoyenneté

Associer les habitants, les bénéficiaires ou les usagers aux actions qui les concernent : le principe semble acquis pour nombre de collectivités, d’associations, de bailleurs. Mais est-ce au point de partager le pouvoir ? Quelles formes doit prendre la participation pour bousculer l’ordre établi ?

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Citizenship in question : a minority perspective on Palestine

Article de Julia Droeber

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 49-59.

Mots clés : Citoyenneté, Minorité culturelle, Démocratie, Religion, Palestine

J’examine dans ce texte si la citoyenneté, telle que je l’ai observée en Palestine, est de nature inclusive ou exclusive. J’interroge d’abord la définition et la nature de la citoyenneté, à partir de mes expériences comme « étrangère » de longue date, membre d’une communauté religieuse minoritaire. Mes observations personnelles confirment la vision savante de la citoyenneté comme un concept qui ne peut être défini qu’en lien avec sa mise en pratique. Les définitions concises et bien tranchées de la citoyenneté sont éloignées de la complication des pratiques et des notions de citoyenneté observables sur le terrain.
Dans le cas de la Palestine, la citoyenneté n’est pas rattachée à un État existant aujourd’hui. Je propose quelques réflexions sur le projet de citoyenneté palestinienne dans la perspective de l’établissement de cet État, dans un avenir plus ou moins proche. Je commence par la représentation fausse de la citoyenneté – mais fréquente parmi les gens que j’ai rencontrés, en Palestine et ailleurs – d’une citoyenneté qui accorde des droits, mais pas de devoirs. C’est évidemment un obstacle majeur au bon fonctionnement d’une citoyenneté palestinienne, puisque la majorité semble plus intéressée par ce qu’elle pourrait recevoir que par ce qu’elle pourrait donner à cette communauté des citoyens.
Une citoyenneté inclusive et dialogique – la forme de citoyenneté que je souhaite – devrait nécessairement fournir à tous un espace commun et l’égalité des chances, indépendamment du genre, de l’ethnicité, de la classe sociale ou de la religion. C’est indissociable d’un ordre démocratique. Le genre et la religion sont particulièrement importants, même si les relations de genre ne sont pas l’interrogation centrale dans ce dossier. Sur la religion, quelques remarques préalables sont nécessaires. Les musulmans sunnites forment la majorité de la population de la rive occidentale (West Bank) du Jourdain. La majorité des décideurs économiques et politiques en Palestine fait partie de cette majorité musulmane. Ceci veut dire que, selon toute probabilité, elle sera en mesure de définir à quoi ressemblera la future citoyenneté. En d’autres termes, les droits de la citoyenneté des minorités religieuses en Palestine dépendront de la bonne volonté de la majorité sunnite.
Actuellement, la politique et les sentiments nationalistes renforcent des passions profondes dans la population, ce qui passe avant tout débat sur la citoyenneté. Comme les Palestiniens ne disposent pas de leur propre pays, la lutte nationaliste pour l’indépendance passe avant toute réflexion sur les droits et les devoirs des citoyens demain. Le discours nationaliste définit aussi la place et le rôle des minorités religieuses en Palestine. Le combat nationaliste a été mené dans des termes inclusifs : quiconque se définit comme « Palestinien » était dans l’obligation de participer à la lutte, indépendamment des divisions religieuses, ethniques et de classe. Mais ce combat s’est peu à peu « islamisé », la Palestine étant souvent dénommée « Palestine musulmane » (falastiin al-muslima). Cette nouvelle rhétorique a pour effet d’exclure du combat les membres des minorités religieuses (chrétiens et samaritains). De plus en plus, les minorités religieuses sont accusées d’être une « cinquième colonne » et de trahir la cause palestinienne.
Les modérés (vraisemblablement la majorité des musulmans palestiniens) sont très fiers de la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et samaritains ; par contre, les fondamentalistes – sur le plan politique ou sur celui de la vie quotidienne – ont beaucoup de mal à imaginer une Palestine multireligieuse et/ou multiculturelle. Jusqu’à maintenant, les Palestiniens sont unis par un « ennemi » commun, l’occupant israélien. Si, à l’avenir, cette occupation devait disparaître et si la création d’un État palestinien exigeait un régime de citoyenneté qui succède aux pratiques et sentiments nationalistes, il n’est pas du tout sûr que cette citoyenneté soit inclusive et dialogique.

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