Documentation sociale

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Dimensions imaginaires de l’exclusion : de l’état d’errance à l’incarnation de l’étranger

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 156-164.

Mots clés : Lien social-Précarité, Exclusion sociale, Errance, CHRS, Précarité, Travail social, Psychanalyse, Souffrance psychique, Accompagnement social, Urgence sociale, Réinsertion sociale, Hébergement

De la rencontre avec des personnes en situation de grande précarité dans différents dispositifs du secteur de l’urgence sociale, et plus particulièrement dans un CHRS, est née une réflexion d’abord engagée comme éducatrice spécialisée, puis dans le cadre d’études en psychanalyse. Le phénomène caractéristique de l’errance et de la grande marginalité, désigné ici comme celui de « l’incarnation de l’étranger », consiste dans la « reprise », en tant que signifiants identitaires, des stigmates produits par le discours de l’exclusion.

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La bureaucratisation de la lutte contre l’exclusion

Article de Julien Damon

Paru dans la revue Lien social, n° 1309, 18 au 31 janvier 2022, pp. 14-15.

Mots clés : Lien social-Précarité, Département, Action sociale, SDF, Schéma départemental, Évolution, Bureaucratie, Exclusion sociale

C’est un fait connu. Plus la détresse est grande, plus le système est opaque. Et face à la pauvreté, le système de prise en charge s’avère peut-être de plus en plus opaque. C’est ce dont je cherche à rendre compte avec ce schéma que j’ai commencé à (...)

Le travail de rue

Article de François Chobeaux, Jean Luc Marchal, Henri Santiago Sanz

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 152, 4e trimestre 2021, pp. 11-83.

Mots clés : Travail social : Métiers, Lien social-Précarité, Rue, Accompagnement social, Prévention spécialisée, Non-recours, Vulnérabilité, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Adulte en difficulté, Jeune en difficulté, SDF, Mineur, Exclusion sociale, Épidémie, Travail social, Errance, Addiction, Toxicomanie, Éducateur spécialisé, Lien social, Psychiatrie, Prostitution, Urgence sociale, Belgique, Grande Bretagne, Mali, Bénin, France

Parmi les diverses façons de mettre en acte l'accompagnement social, psychologique, médical des personnes, le travail de rue occupe une place particulière. Il est marqué par les premières pratiques de la prévention spécialisée dans les années 1950, plus récemment par les "maraudes" sociales, psychosociales, psychiatriques, humanitaires. Il s'agissait - il s'agit toujours - d'aller vers des personnes qui sont sans liens avec les institutions, d'aller les voir où elles sont : dans la rue. C'est un travail sans le filet de protection des murs institutionnels, des rendez-vous, des demandes d'aide normatives, que d'aller proposer ses services à ceux et celles qui ne demandent (plus) rien.
Ce dossier s'est appuyé sur trois réseaux pour porter sa réflexion : le réseau national "Jeunes en errance", Samusocial international, le réseau international des travailleurs sociaux de rue (Street Workers Network). Les textes des nombreuses équipes et intervenants concernent aussi bien les présentations de pratiques, le recul sur ces pratiques, que des perspectives plus globales sur le sujet - en France mais également en Belgique, en Grande-Bretagne, au Mali, au Bénin...

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Insertion - Précarités

Article de Lisiane Fricotté

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH - cahier 2 - les numéros juridiques, n° 3237, décembre 2021, pp. 3-88.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Exclusion sociale, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Protection de l'enfance, Famille, Personne âgée, Mineur non accompagné, Soutien à la parentalité, Isolement, SDF, Immigré, SIAO, Hébergement, Éducation, Formation, Emploi, Banque, Action sociale, Aide sociale, Accès aux droits, Exclusion numérique, DALO (Droit au logement opposable)

Les multiples formes de précarité pèsent encore plus sur des publics déjà fragilisés. Multiplicité qui nécessite une approche multidimensionnelle, voire pluridisciplinaire, ce qui implique de développer la transversalité. Ce numéro fait le point sur les dispositifs légaux existants contre la précarité et leur mise en œuvre.

"Un toit dans la rue" : le centre d'accueil Georgette Agutte

Article de Kévin Nectoux

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 260, Octobre 2021, pp. 33-36.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Femme, Hébergement temporaire, CHRS, Exclusion sociale, Insertion sociale, Accueil d'urgence, Migration

Ouvert fin 2002 dans le nord de Paris, le centre Georgette Agutte accueille des femmes en situation de grande précarité, avec ou sans enfant. Ce centre d'hébergement temporaire est avant tout un espace d'insertion dans lequel elles se reconstruisent et retrouvent accès à leurs droits. Mais il est aussi un lieu particulièrement chaleureux de rencontres, d'échanges et d'entraide entre ses bénéficiaires. Une belle initiative portée par la Société Philanthropique, l'une des plus anciennes structures associatives en France.

Aux confins du confinement

Article de Ludovic FALAIX

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 582, pp. 10-17.

Mots clés : Lien social-Précarité, Épidémie, Isolement, Enfermement, Espace, Violence, Solidarité, Inégalité, Mobilité sociale, Exclusion sociale, Participation, Confinement

Habermas au Starbucks. Clients, oisifs et traînards dans le tiers-lieu capitaliste

Article de Robin Wagner Pacifici

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 27-53.

Mots clés : Lien social-Précarité, Café, Capitalisme, Approche historique, Racisme, Espace, Exclusion sociale, Inégalité, Sociologie urbaine, Rejet, Habermas (Jürgen), Etats Unis d'Amérique

Réinterrogeant la conceptualisation habermassienne du « café » dans la société des XVIIe et XVIIIe siècle pour analyser le rôle démocratique des cafés contemporains, l’auteure revient sur un incident survenu entre un employé d’un établissement Starbucks à Philadelphie et des clients afro-américains – le terme « client » posant justement ici question. Elle documente cette interaction en resituant ses observations et interprétations à la fois dans l’histoire urbaine d’un quartier et dans l’histoire des héritages sociaux et culturels du racisme et du capitalisme aux États-Unis. Elle montre que les obligations et charges du capitalisme (la nécessité de consommer, de travailler, d’éviter l’oisiveté) pour entrer et rester dans ces espaces supposés ouverts à tous, pèsent différemment sur les visiteurs selon qu’ils sont reconnus comme clients ou comme potentiels « traînards », et cela à partir d’indices de leur condition sociale et économique, mais aussi selon leur couleur de peau. L’article présente le tiers-lieu capitaliste comme un espace particulièrement ambigu, distinct du café habermassien et de sa prétendue atmosphère de civilité, d’ouverture démocratique et d’accessibilité universelle ; un espace qui, malgré lui, à travers des incidents comme celui du Starbucks de Philadelphie, est devenu aux USA une scène publique de mobilisation et de débat autour de ces questions.

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Perception et sémiose du malvenu. Retracer l’excommunication d’un participant dans une assemblée publique

Article de Mathieu Berger

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 54-71.

Mots clés : Lien social-Précarité, Démocratie participative, Communication, Discours, Rejet, Représentation sociale, Exclusion sociale, Groupe d'appartenance, Discrimination

Les travaux en sciences sociales et politiques relatifs à la disqualification de certains participants dans des processus de démocratie participative ne manquent pas. La plupart d’entre eux traitent de la question en se focalisant sur les actes de discours ratés, malheureux, par lesquels les participants considérés apparaissent publiquement inaptes à la discussion, délibération, consultation, etc. Lorsqu’elles s’inquiètent de difficultés pouvant précéder la prise de parole, pointant la reconnaissance antédiscursive de l’énonciateur comme condition de félicité primordiale pour l’énonciation, ces recherches limitent souvent l’examen empirique à quelques critères catégoriels (genre, couleur de peau, signes culturels ou religieux, marqueurs de classe), et associent donc les processus d’exclusion à des types de participants. Dans ce texte, en revenant sur un exemple flagrant d’infélicité issu d’une ethnographie d’assemblées civiques en Californie, l’auteur retrouve les signes spécifiques et retrace les processus perceptifs et sémiotiques non verbaux à travers lesquels, en amont de la prise de parole, le caractère malvenu de la participation d’un individu “se pressent”, “se devine”, puis “se découvre” dans une séquence de microévénements générant un trouble croissant. Dans une perspective pragmatiste, l’indésirable y est redéfini dans les termes du malvenu, l’exclusion du participant — que l’auteur nomme ici excommunication — s’accomplissant pas à pas au fil d’une venue malencontreuse à la communauté communicante.

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« Les oubliés de la pandémie. Santé mentale et bien-être social des jeunes adultes »

Article de Marie Jauffret Roustide, Pierre Julien Coulaud, Julie Jesson

Paru dans la revue Esprit, 475, juin 2021, pp. 57-65.

Mots clés : Lien social-Précarité, Maladie, Jeune, Crise économique, Santé mentale, Inégalité, Exclusion sociale

Les jeunes adultes paient le plus lourd tribut de la pandémie en termes de conséquences sociales et économiques. Cela a des effets sur leur santé mentale et leurs difficultés à accéder aux services dont ils auraient besoin. Ainsi, la pandémie révèle des inégalités sociales et fragilise les groupes déjà les plus vulnérables.

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L’accompagnement des personnes sans-abri au prisme d’une éthique partagée

Article de Catherine Dekeuwer, Yoann Jeanselme, Tiphaine Lacaze

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 171-182.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Exclusion sociale, Accompagnement social, Insertion sociale, Éthique, Consentement, Contrainte, Étude de cas, Samu social

Les situations rencontrées par les professionnels sur le terrain du sans-abrisme sont d’une complexité majeure : difficulté de penser une inclusion dans un système en crise économique et sociale, normalisation du travail social d’aller vers, exercice des droits de l’usager en contexte contraint… Comment, au-delà des dilemmes et impasses qui se posent aux professionnels et aux personnes accompagnées, amener une ressource de pensée adaptée à la singularité de chaque situation et laissant vivace le désir d’agir avec l’autre et pour l’autre ? Cet article, au travers d’une étude de cas qui met en jeu les notions juridiques de consentement et de contrainte de la personne, met en avant les apports d’une réflexion éthique collégiale.

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