Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 21 à 30 sur un total de 44

Votre recherche : *

Les émotions en actions : la mise en vigilance des policiers de primo intervention

Article de Hélène Monier, Eric Henrion, David André

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et des gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 65, 2020, pp. 107-126.

Mots clés : Travail-Emploi, Police, Risques psychosociaux, Réduction des risques, Compétence professionnelle, Émotion, Management, Formation

Le nombre dramatique de suicides chez les policiers depuis début 2019 a conduit le gouvernement et les syndicats de policiers à considérer les risques psychosociaux (RPS) dans ce secteur ainsi que ce phénomène suicidaire, comme des urgences nationales. Les métiers de primo intervention sur la voie publique comportent d’importantes exigences émotionnelles impliquant des émotions de valence et d’intensité variables. Pour faire face à ces exigences, les ressources individuelles et collectives des primo intervenants sur la voie publique ont intérêt à être explorées, conscientisées, verbalisées. Face au poids des exigences émotionnelles, quelles sont les ressources dont disposent les policiers ? Quel est le rôle des instances de formations, du management et de la Gestion des Ressources Humaines (GRH) dans l’intégration, la mobilisation, et le développement de leurs compétences émotionnelles ? Cette recherche explore et définit une notion absente dans la littérature en comportements organisationnels : la mise en vigilance, et explicite le rôle des instances de formations des corps d’encadrement et de direction dans l’élaboration managériale de zones de régulation du travail et de préparation cognitive et physique à l’action, en situation de travail. Nos résultats soulignent la nécessité de reconnaissance des exigences émotionnelles du travail, facteurs de RPS, par les professionnels de la fonction RH et les fonctions de management, ainsi que la préservation de la santé des effectifs et la sécurité d’intervention, en permettant aux policiers de pratiquer et d’affûter cette indispensable ressource individuelle et collective qu’est la mise en vigilance.

Accès à la version en ligne

Cartographie des significations de l’expression « bon manager » : contribution à une clarification des présupposés idéologiques d’une confusion

Article de Bernard Guéry

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et des gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 65, 2020, pp. 25-40.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Idéologie, Représentation sociale, Sémantique, Concept

Ce travail contribue à clarifier le sens d’une expression employée très couramment dans le langage managérial, sans faire l’objet d’une relecture critique étayée. L’expression « bon manager » est analysée ici à partir d’un corpus de 50 publications francophones en sciences de gestion dans les revues partenaires du CAIRN. L’objectif est de manifester les présupposés idéologiques de l’emploi de cette expression. Six familles de significations possibles sont mises en lumière, en fonction du statut cognitif de l’expression, d’une part, et de son caractère relatif, d’autre part. Ainsi, l’expression n’a pas la même signification selon que l’expression renvoie à une « réalité » ou à une représentation, selon que la « bonté » du « bon manager » est absolue ou relative, selon qu’elle est relative à une situation ou à la perception qu’on en a. Nous montrons dans ce travail que « l’idéologie managériale » aurait un intérêt à entretenir la confusion entre ces familles de sens qui lui permet d’exiger l’excellence de la part des managers, en faisant prendre une fiction normative pour une réalité descriptive, à l’image de Stakhanov.

Accès à la version en ligne

Histoire de la pensée managériale

Article de Cédric Neumann, Franck Jovanonic, Yoann Bazin, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 64, 2020, 216 p..

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Approche historique, Recherche, Chercheur, Éthique, Entreprise, Université, Compétence, Urgence, Méthodologie, Épistémologie, Informatique, Gestion financière

Dans cette introduction, nous cherchons à préciser et approfondir un certain nombre de points concernant l’Histoire de la Pensée Managériale, sa méthodologie, son épistémologie, les différents types de travaux auxquels elle peut donner naissance et l’apport qu’elle peut faire aux sciences de gestion. Nous expliquons en particulier de manière claire que l’histoire des entreprises n’est pas de l’histoire de la pensée managériale, bien qu’il y ait un lien de parenté évident entre ces deux « disciplines ».
Egalement, nous plaidons pour l’emploi de ce terme d’Histoire de la Pensée Managériale, et appelons à la suite de ce numéro spécial à la constitution d’une communauté de recherche pour avancer sur ce sujet qui reste encore, dans sa très grande majorité, à explorer.

Accès à la version en ligne

Stratégies de pratiques religieuses au travail : étude auprès de salariés musulmans dans le nord de la France

Article de Ramin Mahmoudi

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 62, hiver 2019, pp. 5-33.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Salarié, Pratique religieuse, Islam, Entreprise, Mixité sociale, Laïcité, Roubaix

Dois-je/puis-je interdire à mes salariés de manifester leur religion dans mon entreprise ? Cette question est de plus en plus posée par les managers. Les professionnels sont en manque de repères face au « renouveau du religieux » au sein de notre société et plus précisément des pratiques religieuses intervenant sur le terrain de l’entreprise La recherche menée, durant plusieurs mois à Roubaix auprès d’un échantillon de quinze salariés musulmans âgés de 32 à 38 ans avait pour objectif de comprendre les stratégies de pratiques religieuses au travail. Les résultats montrent un fort attachement de cette population à ses valeurs religieuses qui existent et s’expriment en milieu professionnel et quatre stratégies générant des comportements différenciés au travail (compromis, restriction, opportunisme, et rupture). Les propositions managériales réalisées à la suite de ce travail insistent sur l’importance de construire un cadre précisant « les règles du jeu » en entreprise, autrement dit, ce qui est admis et ce qui ne l’est pas, le pourquoi de ces décisions managériales, et sur l’engagement des salariés à respecter ces règles.

Accès à la version en ligne

Les apports de l'analyse des réseaux sociaux au management de communautés pilotées

Article de Michaël Bénédic

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 62, hiver 2019, pp. 35-53.

Mots clés : Travail-Emploi, Réseau social, Gestion, Groupe de travail, Outil, Management

La contribution attendue de cet article est de montrer en quoi les outils de l’analyse des réseaux sociaux (ARS) peuvent être utiles pour évaluer et améliorer le fonctionnement des communautés pilotées. Ces collectifs hybrides, entre communautés spontanées et structures contrôlées par des mécanismes hiérarchiques classiques, ont pour but de favoriser le développement d’échanges et de connaissances au service des objectifs de l’organisation. Ils présentent des enjeux managériaux spécifiques. Il s’agit en effet de parvenir à impulser et piloter ces collectifs sans pour autant se priver de la richesse du fonctionnement communautaire. Il est pour cela nécessaire de concilier une certaine forme d’auto-organisation et de contrôle et de développer des mécanismes identitaires au sein de ces communautés créées intentionnellement. L’ARS constitue une méthode utile au management pour relever ces enjeux. Elle permet d’obtenir une représentation graphique des différents types d’échanges ainsi que certains indicateurs utiles à la description de la structure des échanges. Elle peut être utilisée comme outil de diagnostic du fonctionnement des communautés pilotées et permet d’instaurer des rapports de prescription souples, conciliables avec un mode de fonctionnement participatif et collégial. Il s’agit alors pour le chercheur de permettre aux responsables de situer la communauté dans l’atteinte de ses objectifs et de s’appuyer sur leurs interprétations pour développer des actions correctives. Cet article expose une recherche menée auprès d’une communauté de pratique pilotée au sein d’un organisme de recherche et développement.

Accès à la version en ligne

L'organisation digitale

Article de Claire Ciampi, Nicolas Berland, Thomas Paris, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 61, été 2019, pp. 5-188.

Mots clés : Travail-Emploi, Technologie numérique, Réseau social, Entreprise, Management, Organisation du travail, Stratégie, Contrôle social, Création, École, Innovation sociale, Changement, Outil, Évaluation

L’avènement d’Internet a profondément changé l’environnement externe et l’architecture des organisations. Si chaque nouvelle vague de progrès technique se confronte à l’euphorie tout comme aux réactions dubitatives des utilisateurs réels et potentiels, aujourd’hui, les évolutions des technologies numériques ou « digitales » (applications mobiles, cloud computing, médias et réseaux sociaux, objets connectés, intelligence artificielle, impression 3D…) continuent de transformer les usages et modes de fonctionnement des organisations. Ces technologies numériques, rapidement diffusées et adoptées, bouleversent les manières des organisations de produire des biens et services, d’interagir avec leur environnement ou encore d’exploiter les opportunités à la recherche d’avantages concurrentiels. Les changements induits par cette évolution structurelle sont profonds, les organisations voient leurs capacités d’intégration et leur agilité testées par le numérique pour in fine, dans leur majorité, accuser un retard par rapport aux avantages attendus initialement, les laissant dans le flou concernant leur « avenir digital ». En outre, les changements réels subis ou introduits par les organisations suite au développement du numérique impactent leurs pratiques mais aussi les théories de l’entreprise. La théorie des organisations est prise en défaut par rapport aux nouvelles architectures organisationnelles qui apparaissent et dont l’analyse pose de nombreuses questions aux chercheurs. Ainsi, les contributions de ce Numéro Spécial sur « l’organisation digitale » apportent de nouvelles perspectives sur l’étude des impacts de la digitalisation des organisations et leurs logiques et modes de fonctionnement.

Accès à la version en ligne

Poursuite...

Article de Stéphanie Mille, Monique Jeannet

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 66, juin 2019, pp. 90-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Management, Territoire, Innovation sociale, Expérimentation, Politique

Les ressources proposées présentent des documents sur les fondamentaux de l’Économie sociale et solidaire (ESS) ainsi que les spécificités de la gouvernance et du management dans les structures. Des pistes d’expérimentation et d’innovation sociale complètent les analyses : portraits d’initiatives donnant une image de la diversité de l’ESS dans les territoires.
Les documents retenus ne sont pas tous récents, mais pertinents au vu du sujet, nous recommandons particulièrement sur ce thème la revue RECMA (Revue internationale de l’économie sociale).

Accès à la version en ligne

Génération Z et conception du travail : un nouvel enjeu pour la GRH

Article de Michel Dalmas

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 97-116.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Management, Jeune, Organisation du travail, Égalité, Risque, Valeur sociale

Quelle est la conception du travail partagée par la génération Z ? Plus précisément, comment les jeunes générations soulignent-elles l’importance des relations aux autres, dans le cadre du travail ? Chercher une réponse à cette question nécessite d’identifier une échelle de mesure du comportement organisationnel (O’Reilly et Chatman, 1991). 276 jeunes nés en 1995 et en 1996 ont répondu à une enquête durant le mois d’Avril 2017. Cette étude empirique quantitative a donné lieu à une analyse des données de type exploratoire sous SPSS 15. Des analyses en composantes principales ont permis d’identifier trois facteurs significatifs. De la part de la génération Z, il existerait donc une conception du travail reposant sur le respect attentif de l’équité dans les relations de travail ainsi que la recherche de professionnalisme. L’innovation et la prise de risque restent également des éléments essentiels pour la réussite professionnelle.

Accès à la version en ligne

Pour de nouveaux outils de critique sociale de l’entreprise

Article de Adélaïde de Lastic

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 81-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Organisation du travail, Management, Analyse critique, Idéologie, Rôle, Valeur sociale, Entreprise

Depuis le début du XXIe siècle, l’entreprise évolue considérablement. Sont impliqués par cette évolution aussi bien les individus qui y travaillent que l’organisation de travail et le contexte socio-économique dans lequel elle évolue. Actuellement, la réalité de l’entreprise semble échapper aux catégories avec lesquelles on la pense. Schématiquement, deux idéologies symétriques se disputent le terrain de l’analyse de l’organisation. L’une, anti-entreprise, présente une vision marxisante de l’entreprise comme grand capital cherchant à dominer les travailleurs. Son pendant pro-entreprise donne à voir l’image d’une entité tournée vers le bonheur des salariés. Dans un cas comme dans l’autre, il est attribué à l’entreprise un rôle qui n’est pas le sien et qui dépasse sa portée effective. Les formes actuelles d’entreprise présentent des améliorations certaines mais elles sont aussi le théâtre de nouvelles formes de mal et la cause de graves dysfonctionnements sociétaux qui appellent une analyse et une critique constructive, capable de donner la base d’une résolution des problèmes effective. Entre valeurs du contemporain et nouvelles formes de mal-être au travail, quels pourraient être les outils d’une critique sociale actuelle de l’entreprise permettant une analyse plus juste et visant à répondre aux maux des organisations de travail contemporaines ?

Accès à la version en ligne