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Réponses 21 à 30 sur un total de 59

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Menaces radicales sur les personnes et les familles

Article de Julien Arotcharen, Malika Mansouri

Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 107-122.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Adolescent, Prison, Radicalisation, Identité, Histoire familiale, Traumatisme, Filiation, Inconscient, Approche clinique

Les jeunes « radicalisés » sont confrontés à des mouvements de questionnements internes et externes, comme grand nombre d’adolescents, sur leur filiation, leur identité. Leur engagement dans cet horizon guerrier s’inscrit autour de menaces psychiques inexorables face à des impensés dans leur histoire individuelle et collective. Appuyé par une méthodologie complémentariste, l’article analyse la situation de deux jeunes hommes confrontés à des reviviscences traumatiques de non-dits familiaux et la réactivation de mouvements internes et externes non maîtrisables. Malgré la tentative de maîtriser ces menaces, la radicalité semble renvoyer à une violence sociale et politique menaçante.

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Représentation des liens familiaux chez des adultes qui ont été placés précocement : une étude qualitative

Article de John Rideau, Laelia Benoit, Alexandre Michel, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 127-146.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant placé, Famille d'accueil, Jeune enfant, Attachement, Affectivité, Image de soi, Étude de cas, Reproduction sociale, Témoignage, Abandon, Filiation

Cette étude qualitative explore les représentations de liens familiaux d’adultes qui ont été placés avant trois ans et jusqu’à leur majorité, et qui ont été accueillis en famille d’accueil au moins une partie de leur parcours de placement. Les récits biographiques de treize personnes ont été analysés par recours à la théorisation ancrée, afin de mieux comprendre l’expérience qui consiste à vivre entre deux familles. Les résultats indiquent que lorsqu’ils étaient enfants, leurs liens avec leurs parents étaient marqués par des vécus d’abandon et d’intrusion, du fait de la présence discontinue et des pathologies de leurs parents. Les participants ont longtemps douté de leur place auprès de chacune de leurs familles de référence, et souffrent d’une connaissance lacunaire de leur propre biographie et de leur filiation. Une discussion met en perspective les récits des participants avec la théorie de l’attachement et le concept de filiation, et propose de repenser la double appartenance familiale des enfants placés précocement.

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J’aurais rien compris, j’aurais beaucoup pleuré mais j’aurais tout su ! Révéler ou informer ?

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 47-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Adoption, Communication, Nourrisson, Filiation, Information

Après avoir rappelé les différents types de communication et la sensibilité du tout-petit à la musique du langage de l’adulte, l’auteur présente les différents axes de la filiation dont celui de la filiation narrative qui justifie pleinement la nécessité d’une information la plus précoce possible du tout-petit sur ses origines. Il s’agit alors d’une information et non pas d’une révélation plus ou moins tardive.

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Les savoirs en partage : place du psychologue dans les entretiens d’agrément en vue d’adoption

Article de Marion Milliex

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 33-46.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Agrément, Psychologue, Accompagnement, Filiation

Dans le parcours d’adoption la demande d’agrément constitue une étape fondamentale et fondatrice. Au cœur des entretiens, la notion de savoir est le fil qui relie les futurs parents, le clinicien et l’enfant à venir. Comment le psychologue accompagne-t-il les couples qui souhaitent adopter, de quelles responsabilités est-il porteur pour faciliter les transmissions qui permettront le processus d’affiliation ?

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Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

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La conjugalité à l’épreuve de l’adolescence

Article de Philippe Robert

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 121-138.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Couple, Adolescent, Sexualité, Filiation, Sexualité infantile, Thérapie familiale, Thérapie de couple, Psychanalyse

Les travaux sur la parentalité se sont beaucoup intéressés à la mère, ensuite au père et au couple parental. La question de la conjugalité et de ses impacts sur les enfants est venue plus tardivement à propos du bébé puis à propos de l’adolescent. La problématique adolescente réactive non seulement les conflits de dépendance, mais aussi les questions autour de la sexualité génitale. Tant pour le couple que pour l’adolescent, nous n’avons pas affaire à de simples répétitions de la sexualité infantile, mais également à l’impact de la façon dont elle se vit avec ses parts d’inconnu. Le bébé tout comme l’adolescent peuvent apparaître comme des étrangers aux yeux de leurs parents. Cet article tente de montrer les parallèles et les imbrications entre processus d’adolescence et processus de conjugalité.

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Devenir parents avec une IAD

Article de Jean Pierre Durif Varembont

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 79-98.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Stérilité, Filiation, Paternité, Couple, Procréation médicalement assistée, Relation enfant-parents, Parenté, Roman familial

Des couples ne peuvent pas avoir d’enfant à cause de la stérilité de l’homme. Dès lors, comment se négocie leur choix de recourir à une PMA plutôt qu’à l’adoption ? Y a-t-il des modalités particulières du passage du conjugal au parental lorsqu’un couple recourt à l’insémination artificielle avec donneur ? Comment se construit précocement le lien à l’enfant à venir aussi bien pour le père que pour la mère ? Ces questions font l’objet du présent article à partir de données cliniques tirées d’une recherche menée par une équipe de psychologues et de médecins dans un CECOS pendant deux ans. L’analyse des entretiens menés avec chaque membre de 24 couples hétérosexuels en attente d’IAD nous permet de montrer comment se nouent spécifiquement pour ces hommes et ces femmes devenant parents avec l’IAD les composantes instituée, narcissique, biologique et narrative de la filiation.

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Accès à la grand-parentalité et remaniements psychiques au Rorschach : à propos d’un cas clinique

Article de Margaux Bouteloup, Rose Angélique Belot, André Mariage

Paru dans la revue Dialogue, n° 230, décembre 2020, pp. 43-64.

Mots clés : Enfance-Famille, Grands-parents, Famille, Parentalité, Filiation, Maladie psychosomatique, Psychisme, Rorschach (Test de)

L’accès à la grand-parentalité engage des remaniements identitaires profonds du fait notamment de l’inscription dans une nouvelle forme de filiation et de la découverte d’un rôle social et familial inédit. L’ensemble de ces mouvements psychiques reconvoque des liens conscients et inconscients du sujet à lui-même, à ses enfants mais aussi à ses propres parents et grands-parents. Cet article propose d’exposer le cas de Catherine, rencontrée dans le cadre d’une recherche longitudinale auprès de patients migraineux, ceci à titre d’illustration du parcours individuel d’un sujet devenu grand-parent pendant la période de ladite recherche. L’épreuve projective Rorschach lui a été proposée à deux temps différents, au début de la prise en charge de sa symptomatologie migraineuse et huit mois plus tard. Entre temps, la symptomatologie s’est très nettement améliorée et les protocoles Rorschach ont révélé des remaniements psychiques denses sous-tendus par l’accès à la grand-parentalité.

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Transformer l’héritage du passé traumatique après un génocide : l’étayage sur la photographie dans le processus de symbolisation et d’historicisation

Article de Muriel Katz Gilbert, Manon Bourguignon, Giuseppe Lo Piccolo

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 91-111.

Mots clés : Enfance-Famille, Transmission, Inconscient, Filiation, Deuil, Médiation, Photographie, Génocide, Séparation, Traumatisme, Histoire familiale, Transfert, Généalogie, Famille

La déshumanisation à l’œuvre dans le projet génocidaire et l’héritage d’un tel événement traumatique entraîne une catastrophe de la transmission et de la filiation. S’ensuit une impasse des processus d’identification et de différenciation sur plusieurs générations. Dans cette contribution, on interroge la nature des obstacles entravant le processus de deuil, de séparation et l’investissement de la vie après une catastrophe sociale. Il s’agit pour cela de rendre compte du travail de subjectivation nécessaire à l’appropriation de sa propre histoire et de celle de sa propre famille de manière à pouvoir engager un processus de séparation/différenciation. À travers une étude de cas, l’article montre la pertinence d’une rencontre clinique « médiatisée » pour la compréhension et la perlaboration du vécu traumatique d’une famille survivante qui vit entre-soi. Nous discuterons, en particulier, l’apport de la photographie comme une première tentative de figuration des affects et de mise au travail des processus intermédiaires garants de leur symbolisation.

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Le travail psychique mobilisé par la grossesse chez les couples de femmes ayant eu recours à une insémination avec donneur

Article de Aline Cohen de Lara, Laura Chamouard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 305-330.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Femme, Procréation médicalement assistée, Grossesse, Couple, Filiation, Représentation sociale

Cet article propose d’explorer le travail psychique mobilisé lors de la grossesse chez les couples de femmes qui ont eu recours à une insémination avec donneur. Si l’assistance médicale à la procréation ne leur est pas autorisée en France, de plus en plus de ces couples ont recours à ces techniques médicales avec un donneur anonyme ou semi-anonyme. À partir d’entretiens de recherche menés auprès de douze couples de femmes, rencontrées à 7 mois de grossesse, en couple et individuellement, nous avons dégagé les représentations de leurs places parentales, ainsi que les processus d’identification à leurs figures parentales, selon qu’elles portent ou non l’enfant. Nous nous sommes également intéressées aux fonctions des mouvements défensifs déployés à l’égard du tiers donneur durant la grossesse, au regard de la construction du lien à l’enfant et de celle du couple parental.

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