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Les sensations corporelles et les émotions liées aux situations et aux relations sociales vécues par les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas directement convertibles en savoir expérientiel. Pour qu'elles le soient, il faut que les cliniciens et les chercheurs, porteurs d'un savoir institué et légitime, les reconnaissent et les valorisent. Une mise en œuvre concrète de ces savoirs permet alors d'initier des pratiques de soins orientées en rétablissement.
La psychosomatique vise à dépasser la dichotomie corps/psyché qui fonde la médecine occidentale. D'origine psychanalytique, elle part de l'homme malade et de son fonctionnement psychique pour comprendre les conditions dans lesquelles se développe une pathologie somatique. Au delà des différences d'écoles, elle propose en plus des soins somatiques, une écoute qui tend à réveiller une vie fantasmatique endormie, voire bloquée sur le mode opératoire. Repères théoriques et illustrations en psychiatrie, psychomotricité, psycho-oncologie, dermatologie...
La négociation des soins fait écho à l'idée que le patient doit avoir une place et un rôle accrus dans le champ de la santé. Traditionnellement, dans la relation soignant-soigné, le savoir appartenait au premier qui imposait ses décisions au second. Aujourd'hui, dans un contexte qui prône le malade comme acteur du soin, il faut s'assurer que la négociation ne soit pas un alibi humaniste. En psychiatrie, les soins sous contrainte et le déni de la pathologie rendent le soin négocié encore plus complexe. Pourtant, faute de négociation, la prise en charge est vouée à l'échec.
"L'isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours." Cette injonction du législateur reste une notion floue pour des soignants qui parfois "n'ont pas le choix". Le dernier recours, c'est n'utiliser ces mesures que quand une relation d'apaisement empathique a échoué, quand un traitement médicamenteux adapté n'a pas été accepté ou n'a pas apaisé le patient, quand les techniques de désescalade n'ont pas eu de résultat et quand une analyse clinique laisse penser que ces pratiques sont proportionnées à la gravité des troubles et aux risques encourus.
Dans une situation de souffrance psychique, le soignant peut-il se risquer à l'humour sans mettre en péril l'alliance thérapeutique ? Quelles fonctions cette "forme d'esprit" joue-t-elle dans l’interaction avec le patient ? Si l'humour comporte des risques, il permet aussi de détendre l'atmosphère, de surprendre, de réinterpréter, de désamorcer des tensions et peut se révéler un précieux médiateur thérapeutique.
Article de Agnès Brion, Thierry Faivre, Roger Godbout, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 205, février 2016, pp. 22-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du sommeil, Psychopathologie, Psychiatrie, Sommeil, Schizophrénie, Rêve, Psychose, État dépressif, Médicament, Prise en charge, Psychologie clinique, Suicide, Risque, Relation soignant-soigné, THERAPIE COMPORTEMENTALE
En psychiatrie, les troubles du sommeil s'accompagnent souvent d'une aggravation des symptômes de la maladie mentale. Compte tenu des enjeux pronostiques, ces troubles sont à rechercher systématiquement. Aujourd'hui, des prises en charge adaptées, en particulier non médicamenteuses, peuvent avoir des effets positifs sur le cours de la maladie. État des lieux des connaissances.