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La psychosomatique vise à dépasser la dichotomie corps/psyché qui fonde la médecine occidentale. D'origine psychanalytique, elle part de l'homme malade et de son fonctionnement psychique pour comprendre les conditions dans lesquelles se développe une pathologie somatique. Au delà des différences d'écoles, elle propose en plus des soins somatiques, une écoute qui tend à réveiller une vie fantasmatique endormie, voire bloquée sur le mode opératoire. Repères théoriques et illustrations en psychiatrie, psychomotricité, psycho-oncologie, dermatologie...
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2016, pp. 22-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Séjour de rupture, Approche clinique, Projet thérapeutique, Relation soignant-soigné
Un séjour thérapeutique est organisé pour six patients au sein d'une unité de réhabilitation psychosociale. L'auteur, infirmière, s'intéresse à chacun d'eux, explorant comment ils se sont comportés durant et après le séjour, les bénéfices de ce type de médiation. Elle interroge également sa propre pratique et son positionnement de soignante et d'être humain dans le soin.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2016, pp. 3-7.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Approche clinique, Projet thérapeutique, Sport, Cyclisme
Au sein d'une unité de réhabilitation, plusieurs médiations sont proposées à Rémi, un patient d'une trentaine d'années qui souffre de troubles psychotiques. A partir d'une activité de VTT, il va s'ouvrir aux autres et acquérir des habiletés sociales, renforcer son estime de soi et son empowerment. L'auteur apporte un regard à la fois clinique et théorique sur l'activité physique en psychiatrie.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Inspiré par les traditions bouddhiques, la méditation de pleine conscience (Mindfulness) consiste à garder une conscience éveillée à la réalité présente. En psychiatrie, cette pratique est indiquée en particulier dans la dépression récurrente et l'anxiété, mais aussi, avec quelques adaptations, pour soulager des symptômes psychotiques. Cette intervention nécessite une solide formation et l'engagement du soignant dans une pratique méditative personnelle. Repères cliniques et applications.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 204, janvier 2016, pp. 15-75.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Crise, Psychiatrie, Approche clinique, Approche systémique, Urgence, Psychothérapie, Équipe soignante, Formation, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Acculturation, Prise en charge, Accueil, Fin de vie, Suicide, Histoire familiale, Entretien, Écoute, Soins à domicile, Québec
La crise fait tout éclater : les liens avec autrui et la manière d'être avec soi-même. Pourtant, elle est aussi un moment extrêmement fécond où un changement profond peut avoir lieu, à condition que les soignants acceptent de la travailler en la situant du côté de la psychothérapie plutôt que de recourir d'emblée à une médication ou une hospitalisation. L'intervention de crise est peut-être une invitation à réinventer la clinique psychiatrique.
Article de Bernard Pachoud, Alain Cochet, Aurélie Véhier, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 202, novembre 2015, pp. 21-75.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Prise en charge, Handicap psychique, Thérapie, Déficience cognitive, Approche clinique, Examen psychiatrique, Neuroleptique, Psychotrope, Psychothérapie institutionnelle, Ergothérapie, Groupe thérapeutique
Dans la schizophrénie, les troubles cognitifs et les troubles du fonctionnement social ont longtemps été considérés comme secondaires. Aujourd'hui, ils sont davantage pris en compte par les soignants et les chercheurs, et les stratégies de soins en sont modifiées. Il ne s'agit plus seulement de viser la rémission des symptômes et la prévention des rechutes mais de permettre aux patients d'améliorer leur fonctionnement social (autonomie, vie relationnelle, professionnelle, loisirs). Différentes approches peuvent être mobilisées pour atteindre cet objectif. Les GEM (Groupes d'entraide mutuelle) permettent à leurs membres de se mobiliser et d'enrichir leur vie sociale.
Article de Vassilis Kapsambelis, Didier Bourgeois, Constance Gard, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 201, octobre 2015, pp. 27-93.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatre, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Cadre thérapeutique, Approche clinique, Mécanisme de défense, Névrose, Psychose, Trouble de la personnalité, Transfert, Psychanalyse, Altérité, Estime de soi, Image de soi, Relation d'aide, Cadre, Management, Travail d'équipe, Hôpital psychiatrique, Lien social, Relation interpersonnelle, Philosophie, Concept
Pourquoi la psychiatrie fait-elle grand cas de la confiance, nécessaire à tout échange humain ? Plus que celle que les soignants cherchent à gagner, la confiance à accorder au patient constitue ici la véritable caractéristique de la relation thérapeutique. L'objectif reste de faire confiance à la partie "saine" du patient, momentanément ou durablement écrasée par la maladie, et qui attend un signe du soignant. Une clinique de la confiance qui reste difficile à déployer dans un climat social marqué par la peur et la défiance.
Dans la schizophrénie, le rapport au corps, l'unité corporelle, le sentiment de soi...sont mis à mal par la maladie et les effets secondaires des psychotropes. Un centre de jour psychiatrique a élaboré l'atelier "vivre son corps" pour favoriser la conscience corporelle et l'unité psychomotrice. La psychomotricienne et l'infirmière qui le proposent le présentent, illustré d'exemples cliniques.
Article de Angèle Espona, Stéphanie Navarre, Monique Letang
Paru dans la revue Santé mentale, n° 200, septembre 2015, pp. 18-22.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Atelier, Art-thérapie, Exil, Psychiatrie, Lien social, Adulte en difficulté, Approche clinique
Une équipe de psychiatrie mobile propose à différents patients rencontrés dans des structures différentes (en particulier un centre pour demandeurs d'asile et un accueil pour personnes à la rue) un atelier de patchwork créatif. Cette médiation permet de créer du lien et favorise un temps de renarcissisation pour des personnes en situation de vulnérabilité.