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Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).
Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.
Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat
Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.
Article de Ariane Alberghini, Florence Brunet, Raphaël Grandseigne, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 222, avril-juin 2017, pp. 5-110.
Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Précarité, Pratique professionnelle, Accueil, Bénéficiaire, Égalité, Représentation sociale, Accompagnement, Sociabilité, Bénévolat, Écoute, Activité, Participation, Travail, Gestion, Posture professionnelle, Relation d'aide, Ile de France
Nous approfondissons, dans ce numéro, la connaissance des pratiques des associations d’aide alimentaire, en nous intéressant à deux axes constitutifs de leur intervention : la fourniture de denrées, d’une part, à travers l’analyse des modalités de distribution qu’elles mettent en oeuvre et de leur réception par les ménages concernés ; leurs pratiques d’accompagnement des publics en lien avec l’activité d’aide alimentaire, d’autre part, cette thématique étant à la fois au coeur des attentes des pouvoirs publics et fortement soutenue par les grands réseaux associatifs de ce champ.
Article de Ariane Alberghini, Florence Brunet, Raphaël Grandseigne, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 221, janvier-mars 2017, pp. 5-92.
Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Association, Organisation, Législation, Bénéficiaire, Participation, Typologie, Accompagnement, Accompagnement social, Statistiques, Ile de France
Le premier de ces deux numéros (Recherche sociale, N° 221) est consacré à une analyse transversale du champ de l’aide alimentaire. Après avoir qualifié les contours et les modalités de mise en œuvre de cette aide au plan national, il apporte un éclairage sur les caractéristiques des organismes qui pratiquent l’aide alimentaire, s’efforçant d’en distinguer les points communs et les divergences. Analysant les résultats d’une enquête par questionnaire, il dresse ainsi une typologie des organismes habilités pour la réalisation de l’aide alimentaire en Ile-de-France.
Article de Thibault Tellier, Bruno Duriez, Olivier Chatelan, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 219, juillet-septembre 2016, pp. 2-106.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Biographie, Action sociale, Action sociale et médicosociale, Approche historique, Militantisme, Démocratie participative, Centre social, Théry (Henri), UNIOPSS (Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux)