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Paru dans la revue L'Autre, vol. 18, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 270-314.
Mots clés : Santé-Santé publique, Immigration-Interculturalité, Interprétariat, Environnement, Travail d'équipe, Déontologie, Soin, Consultation, Interculturel, Enfant de migrant, Bilinguisme, Acquisition des connaissances, Communication non-verbale, Québec
Article de Khouloud Ben Mohamed Gherbi, Isam Idris, Flora Hollande
Paru dans la revue L'Autre, vol. 18, n° 2, avril-juin 2017, pp. 182-191.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Religion, Rite de passage, Trouble du comportement, AAH, Groupe d'appartenance, Islam, Relation enfant-parents, Représentation sociale
Paru dans la revue L'Autre, vol. 17, n° 3, janvier-mars 2017, pp. 300-310.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Immigration-Interculturalité, Mensonge, Identité, Socialisation, Pensée, Individualisation, Autonomie, Jeune enfant, Devereux Georges
Troisième prix des jeunes auteurs - Les hommes se déplacent, d’un pays à un autre, ou d’une région à une autre, en quête, pour la majorité, de meilleures conditions de vie. Cela implique déchirement, rupture des liens d’appartenance avec le monde connu. En situation de migration, l’identité propre et l’identité sociale sont questionnées. Le travail thérapeutique en systémique consiste à comprendre l’homme et ses systèmes. Le thérapeute systémicien étant, bien souvent dans cette relation, confronté lui-même à ses propres liens d’appartenance et à ses résonances.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 3 & 4, décembre 2016, pp. 7-22.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Concept, Interculturel, Communication, Compétence
L’article pose les bases d’un cadre conceptuel pour une discussion de la notion de compétence interculturelle. Une distinction est établie entre compétence interculturelle (compétence que nous possédons) et dialogue interculturel (compétence que nous mettons en œuvre). La question centrale est de savoir quelle est la compétence interculturelle requise pour réussir à établir un dialogue interculturel. La conclusion est que les concepts classiques ne sont pas en mesure de traduire la dimension socialement construite des relations qu’exigent tant la notion de compétence interculturelle que celle de dialogue interculturel. Cependant, trois notions empruntées à des langues non occidentales pourraient bien se révéler heuristiques. Décentrer la discussion par un apport de concepts non occidentaux paraît donc à la fois pertinent et nécessaire.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 3 & 4, décembre 2016, pp. 23-37.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Interculturel, Intégration, Personne issue de l'immigration, Mixité sociale, Identité culturelle, Minorité culturelle, Québec
Nation minoritaire au sein du Canada, le Québec a rapidement pris ses distances par rapport à la politique du multiculturalisme, perçue comme un risque pour le maintien de son identité collective. Il a conçu son propre modèle d’intégration, l’inter-culturalisme, fondé sur le respect réciproque de la culture majoritaire et de celle des minorités. Ce modèle mitoyen entre l’assimilation et le multiculturalisme représente une alternative prometteuse, dans un contexte international marqué par la crise des deux principaux paradigmes de l’intégration. La valorisation des échanges interculturels, la sensibilisation des minorités à l’existence d’une culture nationale majoritaire, et l’accommodement réciproque de la société à la présence de ces minorités, représentent les piliers de ce système d’intégration.
Depuis plusieurs années, la notion de reconnaissance a été mobilisée dans des champs variés (psychologie, sociologie, philosophie, etc.) pour saisir les enjeux dans les relations entre les groupes sociaux de statuts inégaux. Dans cette contribution, nous nous proposons donc de présenter les différentes conceptualisations dont cette notion a fait l’objet en psychologie (Mead, 1934 ; Erikson, 1972 ; Tajfel, Turner, 1986) et en philosophie politique (Honneth, 1992). Nous mettrons en évidence les avantages d’une posture de reconnaissance sur le plan des relations interculturelles. Mais nous discuterons aussi des limites d’une approche axée exclusivement sur la promotion de la diversité. Nous développerons l’intérêt des politiques d’égalité mises en œuvre, et sans lesquelles les minorités culturelles ne peuvent sortir des rapports de domination (historiques, économiques, politiques, etc.). Dans ce cadre, nous développerons le concept de justice sociale proposé par Nancy Frazer, qui met l’accent sur l’exigence de partage des ressources entre les groupes sociaux autant que sur l’exigence de reconnaissance identitaire.
Plus que jamais présents en Europe, où les cercles coraniques puisent-ils leur succès ? Quelle est leur spécificité féminine ? Pour tenter de répondre à ces questions, l’article fait retour sur une enquête ethnographique de terrain menée dans la communauté maghrébine de Bruxelles à la fin des années deux mille. Elle se concentre sur quelques collectifs coraniques féminins situés dans deux territoires migratoires de la ville. L’auteure tente de montrer que l’Islam de diaspora à l’œuvre dans ces cercles ouvre un espace à la fois hospitalier et structurant, au sein d’une communauté féminine fragilisée dans sa capacité à transmettre et faire lien. Hybrides et novateurs, ces collectifs s’étayent sur une domestication inédite du Texte coranique, convoquant par ailleurs une appréhension du religieux traditionnellement ancrée dans le corps et la ritualité.