Documentation sociale

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Quelle initiative citoyenne pour quelle transformation sociale ? Analyse comparative de deux démarches d'accompagnement de projets solidaires

Article de Blandine Sillard

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 179-191.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse comparative, Association, Accompagnement, Citoyenneté, Changement social, Éducation populaire, Évolution, Expérience, Militantisme, Participation, Pratique professionnelle, Projet, Solidarité, Vie associative

Partant du constat que l’initiative autonome de citoyens porteurs de projets solidaires ou écologiques constitue un nouveau mode d’engagement et de participation politique, cet article procède à une comparaison des pratiques d’accompagnement de ces dynamiques mises en œuvre par deux associations. À partir d’une analyse qualitative de leur posture, des objectifs poursuivis et des ressources mises à disposition, il fait apparaître deux approches de l’initiative citoyenne : l’une imprégnée par les logiques marchandes et managériales, qui met l’accent sur la croissance et la performance des projets, l’autre marquée par l’éducation populaire et le solidarisme, soucieuse de libérer le potentiel créatif des individus. Les rationalités qui les sous-tendent déterminent alors le modèle de société que ces associations contribuent à construire, nourrissant la réflexion quant à l’évolution des stratégies de transformation sociale.

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Le travail associatif ou la création de liens collectifs et groupaux. Le cas d'associations intergénérationnelles

Article de Elwis Potier, Amandine Cimier

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 153-164.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Activité, Art, Association, Citoyenneté, Culture, Dynamique de groupe, Étude de cas, Intergénérationnel, Lien social, Politique de la ville, Psychosociologie, Relation, Vie associative

Peu d’études portent sur les dynamiques associatives implantées dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville. L’étude présentée ici, qualitative et compréhensive, mobilise des observations participantes et des entretiens semi-directifs pour comparer deux associations, une dite « culturelle » et une autre « artistique ». L’article met l’accent sur la manière dont elles tentent d’instaurer une citoyenneté intergénérationnelle au travers de la politique dans laquelle elles sont immergées et de leurs activités différenciées. Pour l’une, les phénomènes sociaux naviguent entre travail du négatif et texte public, normalisation sociale et résistance collective. Pour l’autre, il s’agit plutôt de processus créatifs de groupe, de politisation et de réalisation de l’œuvre. Toutes deux ont développé des dynamiques distinctes, plus ou moins favorables au mélange intergénérationnel et à la groupalité.

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La réforme des diplômes de travail social au prisme de la participation

Article de Geneviève Crespo

Paru dans la revue Vie sociale, n° 25-26, 2019, pp. 43-60.

Mots clés : Travail social : Formation, Réforme, Diplôme, Travail social, Citoyenneté, Participation, DEES, DEEJE, DEASS, DECESF, Théorisation, UNAFORIS (Union nationale des acteurs de la formation et de la recherche en intervention sociale), Décret 2017-877 du 6 mai 2017

Une nouvelle définition du travail social a été officialisée en 2017, et une réforme importante des formations sociales est mise en œuvre depuis septembre 2018. Beaucoup d’attentes accompagnaient cette réforme, une reconnaissance au grade de licence, une meilleure lisibilité, la reconnaissance d’un socle commun de compétences, la prise en compte de la citoyenneté et des capacités des personnes accompagnées, les évolutions des questions sociales. L’objet de cet article est d’analyser comment la question de la participation des personnes a réellement été prise en compte. D’autres débats et enjeux semblent avoir été premiers, dont l’objet a été le socle commun et la défense des identités de métier. Réforme, donc, en partie avortée, pour ceux qui portaient une espérance née de divers mouvements mais en particulier des EGTS et des travaux du HCTS. Cependant, les pratiques formatives évoluent grâce à l’engagement de certains EFTS et d’UNAFORIS, de la chaire de travail social du Cnam, de la FEHAP, en association avec les associations citoyennes, représentantes des personnes accompagnées.

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Un atelier philo au foyer de vie

Article de Michel Piquemal, Thierry Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 117-120.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Atelier, Philosophie, Foyer de vie, Motivation, Citoyenneté, Rencontre, Estime de soi, Écoute

Depuis deux ans, le foyer de vie Les Catalpas accueille le philosophe M. Piquemal pour des Rencontres philosophiques à l’attention d’un groupe de résidents, volontaires et désireux de s’approprier les questions qui les traversent, eux et leurs existences.
Cette philosophie du dialogue reflète une véritable dynamique créatrice qui peut amener les participants à s’aventurer dans des espaces originaux, dépourvus d’enjeux normatifs. Il s’agit de déplacer le regard de l’autre, de mettre au jour les potentialités de chacun et élargir le champ des possibles.

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Où va la politique de jeunesse en France ?

Article de Tom Chevalier, Sébastien Grobon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 53-77.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Crise économique, Jeune, Vulnérabilité, Économie politique, Réforme, Inégalité, RSA, Formation, Citoyenneté, Europe

La crise économique a accru les difficultés économiques et sociales des jeunes, et plus particulièrement de ceux qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation (Neets). Afin de prévenir et accompagner ces situations de vulnérabilité, plusieurs réformes ont été mises en place ces dernières années et sont également projetées dans de nombreux rapports. Dans cet article, nous présentons un état des lieux problématisé de ces propositions et réformes à la lumière de l’analyse comparée des régimes d’État-providence et de leurs effets sur les inégalités entre jeunes. Dans un premier temps, nous présentons une typologie des régimes d’accompagnement des jeunes vulnérables en Europe, tout en soulignant les obstacles au changement de l’action publique. Dans un second temps, nous mobilisons ce cadre théorique afin d’identifier trois « trajectoires de réformes » renvoyant à trois stratégies distinctes de lutte contre les inégalités : une trajectoire d’actualisation du régime existant visant d’abord à lutter contre la pauvreté des jeunes ; une trajectoire de dualisation des politiques de jeunesse se focalisant sur une redistribution monétaire verticale entre les familles ; et une trajectoire de changement de régime afin de promouvoir un droit à la formation tout au long de la vie dans la perspective d’une stratégie d’investissement social.

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Innovations démocratiques et dispositifs d'intervention

Article de Benjamin Royer, Leonardo Prates Leal, Jean François Marchat, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 111, janvier-juin 2019, pp. 19-218.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Démocratie, Démocratie participative, Intervention sociale, Épistémologie, Économie sociale et solidaire, Innovation sociale, Psychothérapie institutionnelle, Citoyenneté, Dispositif d'insertion, Management, Coopération, Collectivité territoriale, Union européenne, Revenu universel

La démocratie comme système de gouvernement et d’exercice de l’autorité est l’objet d’enjeux et d’attentes multiples et contradictoires. Elle est à la fois souhaitée et attendue mais aussi décriée et remise en question. Jamais nous n’avons assisté à des mouvements aussi contradictoires : des élections démocratiques qui permettent l’arrivée au pouvoir de personnes ou de groupes qui s’empressent de confisquer la démocratie ou de la tronquer par une dictature. Partout dans le monde, dans les sociétés et dans les institutions, le désir de démocratie devient pressant, mais aussi les forces de détournement ou de contournement de ce désir deviennent plus subtiles et insidieuses, parfois même plus voyantes et imposantes dans un déni de justice et de vérité flagrant, ce qui fait dire à certains que nous sommes rentrés dans une société post-vérité.
La lutte pour la démocratie serait-elle devenue un combat d’actualité, y compris là où elle paraît la plus solidement enracinée, comme en Europe ? Les formes anciennes d’exercice de la démocratie dite représentative sont en épuisement, de nouvelles sont en balbutiement mais, entre les deux, les pires sont à craindre. Les enjeux et les risques actuels (écologie, guerres et terrorisme) obligent à une urgence d’innovation démocratique dans la société et dans les institutions.

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La confiance institutionnelle des jeunes en Europe : quel effet de l'action publique ?

Article de Tom Chevalier

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 13-42.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Confiance, Institution, Union européenne, Jeune, Citoyenneté, Comportement politique, Intégration, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Depuis le début de la crise économique, les partis radicaux ont engrangé de plus en plus de voix partout en Europe, notamment chez les jeunes. Et les électeurs de ces partis, qu’ils soient de droite ou de gauche, partagent un faible niveau de confiance politique, notamment dans les institutions. Or les niveaux de confiance institutionnelle des jeunes diffèrent grandement d’un pays à l’autre en Europe. Comment donc rendre compte de ces différences ? Nous affirmons dans cet article que ces différences sont dues à l’action publique. À partir d’analyses multiniveaux sur les données de l’European Social Survey, nous montrons que plus les politiques de citoyenneté économique sont inclusives et/ou plus les politiques de citoyenneté sociale sont individualisées, et plus la confiance à l’égard des institutions est prononcée chez les jeunes en général.

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Adultes et handicapés en établissements : la double peine ?

Article de Vincent Meyer, Denis Burel

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 118-125.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Adulte, Handicap mental, Lieu de vie, Établissement social et médicosocial, Citoyenneté, Projet de vie, Participation

Cet article pose trois controverses pour ouvrir, à nouveaux frais, le débat sur la situation actuelle des adultes handicapés en établissement. La première concerne leur qualification comme adulte et handicapé dans un environnement de plus en plus « normé » en projets et parcours ; la deuxième examine leurs vies dans leur diversité et leur conformité à des dispositifs pensés en dehors d’eux ; la dernière envisage les questions de représentations et de citoyenneté comme l’une des utopies de la loi dite de rénovation de l’action sociale et médico-sociale.

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Universalisation de la protection sociale : vers la personnalisation des droits sociaux ?

Article de Jean Pierre Chauchard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 129-148.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Histoire sociale, Protection sociale, Politique sociale, Droit social, Citoyenneté, Solidarité, Individu, PUMA, Sécurité sociale, Aide sociale, Prestation sociale

En France, l’histoire de la protection sociale suggère que son universalisation n’a jamais cessé d’être présente de 1945 à nos jours sous la forme de politiques sociales sectorielles, sans parler des tentatives, législatives ou projetées, plus ou moins abouties. Mais rapprochée de la citoyenneté sociale et assise sur la solidarité nationale, l’universalisation pourrait devenir plus qu’une perspective pour peu que le besoin social correspondant s’exprime, le besoin n’étant pas inconnu du droit.
À cet égard, le droit social, qui a été à la source de catégories juridiques nouvelles, pourrait trouver une occasion supplémentaire de se manifester au sein d’un État social reconsidéré dans ses fonctions, avec l’apparition d’une présomption de besoin résultant de la seule appartenance de la personne à la société.
Le droit social, longtemps envisagé dans sa seule dimension de droit objectif, ne pourrait ainsi empêcher que les droits sociaux soient considérés comme des droits subjectifs à portée individuelle, prenant forme de garanties sociales d’un type nouveau, en raison de la montée en puissance de la personne dans le champ du droit social.

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