Documentation sociale

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Arménie septembre 2020

Article de Patrick Alecian, Voskan Kirakosyan, Nariné Papyan, et al.

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 5, 2021/1, pp. 129-231.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Guerre, Traumatisme, Souffrance psychique, Génocide, Mort, Deuil, Arménie

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D’un enjeu politique à un problème personnel : l’individualisation de la réparation des souffrances psychiques liées au travail

Article de Rémy Ponge

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 435-463.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Travail, Réparation, Risques psychosociaux, Stress, Syndicat, Maladie professionnelle, Reconnaissance, Individualisation, Santé, Santé mentale, Psychopathologie

Cet article s’inscrit dans une démarche de sociologie de l’action publique qui vise à comprendre le traitement d’un problème social en analysant les « luttes définitionnelles » que se livrent les acteurs en prise avec ce problème, dans les arènes publiques (médias, parlement), mais aussi dans des endroits plus discrets, à l’image des espaces paritaires de gestion des risques professionnels. S’appuyant sur un corpus d’archives et d’entretiens, il analyse les luttes politiques et syndicales du début des années 2000 au sujet de la reconnaissance en maladie professionnelle des souffrances psychiques (stress, risques psychosociaux, etc.). En articulant l’analyse de trois arènes (scientifique, politique, administrative et paritaire) qui ont participé à la politisation et à la définition de ces souffrances, nous montrons que leur reconnaissance s’est heurtée aux contraintes structurelles du système paritaire de gestion des risques professionnels ainsi qu’à l’indécision de l’État. En s’appuyant sur le produit des négociations entre organisations syndicales et patronales, le ministère du Travail a contribué à reproduire les inégalités sociales entre ces deux groupes d’acteurs participant, dans une certaine mesure, à l’individualisation de la réparation de ces maux. Cet article éclaire ainsi les processus qui contribuent à dépolitiser les dégâts sanitaires du travail et à en faire des problèmes personnels.

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Frontières et limites

Article de Manuela de Lucas, Françoise Cointot, Elodie Marchin, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 38, vol. 1, n° 105, janvier-juin 2020, pp. 11-286.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Scarification, Addiction, Puberté, Technologie numérique, Justice, Psychose, Souffrance psychique, Estime de soi, Famille, École, Phobie, Psychanalyse, Adoption internationale, Jeu

Les scarifications réalisent une incision qui provoque un écoulement sanguin et laisse une cicatrice plus ou moins visible et indélébile, qui fait l’objet d’un investissement particulier entre honte, vécu esthétique et puissance intense. Nous montrerons comment les cicatrices sont investies dans ce que nous nommons enjeux et travail de frontière, qui peut être trophique et soutenir un processus de transformation chez les adolescentes par le biais notamment dans la cicatrice, ou être délétère dans une répétition stérile de l’acte scarificatoire.

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L'enfant difficile à l'âge de latence : de l'importance d'évaluer pour bien traiter

Article de Emmanuel de Becker

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 58, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 231-241.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Enfant, Trouble du comportement, Relation familiale, Autorité, Période de latence

Les facteurs qui influencent le devenir de la pulsion agressive se situent tant au niveau de l'enfant lui-même qu'à celui de l'entourage socio-familial et de la société. Le comportement difficile de l'enfant à l'âge de latence interroge de nombreux paramètres, tant sur le plan du fonctionnement psychique de l'individu concerné qu'au niveau relationnel. Par ailleurs, ce cortège symptomatologique vient questionner les valeurs sociétales, dont, entre autres, la notion d'autorité.

Violence en psychiatrie

Article de Jacqueline Bernat de Celis, Alain Braconnier

Paru dans la revue Adolescence, tome 37, vol. 2, n° 104, avril-juin 2019, pp. 221-500.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Violence, Crise, Haine, Anorexie, Agressivité, Automutilation, Identité sexuelle, Souffrance psychique, Passage à l'acte

La notion de violence en psychopathologie renvoie avant tout à la quantité de l’excitation en jeu. Envisager la violence à l’adolescence revient donc à considérer ce qui bouleverse l’économie de l’adolescent au point de déborder ses ressources psychiques. C’est à cette période de la vie la conjonction de sources d’excitations internes et de stimulations excessives, alors que l’investissement des relations aux parents n’a plus le même rôle économique, qui fait le " traumatisme de l’adolescence ".
L’article décrit comment les tentatives de solutions trouvées dans le soin psychiatrique de l’adolescent hospitalisé en unité de crise, aident à appréhender la graduation et la complexité des facteurs participant à la violence qui scelle souvent cette clinique. L’adolescent interroge, ici comme ailleurs, les différents niveaux de contenants comme trois poupées russes : la contenance globale, la contenance locale et la contenance individuelle.
Il n’y a pas d’évidence à soigner sous contrat les formes sévères d’anorexie, si ce n’est qu’il paraît nécessaire à la rencontre de trouver un dispositif pour encadrer la haine. La haine de soi et la haine de l’autre ont comme caractéristique de s’éprouver plus que de s’exprimer en empruntant la voie corporelle, pour laquelle le cadre contractuel constitue une réponse encore pertinente pour permettre de dépasser l’épreuve.

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Accompagnement psychologique dans la démarche palliative en réanimation néonatale

Article de Yaëlle Garner

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 326, avril 2019, pp. 35-38.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Soins palliatifs, Deuil, Soutien psychologique, Nourrisson, Souffrance psychique, Psychologie clinique

Le cas de Camille, née dans l’urgence, illustre le ressenti des parents et des équipes hospitalières dans la démarche palliative en réanimation néonatale. La grossesse se déroulait bien, jusqu’au jour où Camille et ses parents ont vécu l’impensable… Cette histoire permet d’aborder l’accompagnement psychologique qui peut être proposé aux familles, mais aussi aux soignants. Ces derniers sont, en effet, souvent les seuls témoins de la vie de l’enfant avec qui les parents peuvent évoquer son existence.

Les médecins généralistes face à la « dépression chronique ». Représentations et attitudes thérapeutiques

Article de Audrey Linder, Daniel Widmer, Claire Fitoussi, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 239-258.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Médecin, État dépressif, Antidépresseur, Médecine générale, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Psychiatrie

Partant du constat que les représentations d’une maladie influent sur la prise en charge que les médecins en proposent, une équipe de recherche multidisciplinaire s’est intéressée aux représentations et à la prise en charge de la dépression chronique par les médecins généralistes, au moyen de focus groups. Dans un premier temps, nous présentons les types de patients qui sont décrits par les médecins généralistes lorsqu’est évoquée la dépression chronique. Dans un second temps, nous nous intéressons aux savoir-faire et aux savoir-être qui sont déployés par les généralistes pour faire face à ces situations complexes. Enfin, nous interrogeons la place qu’occupent les antidépresseurs dans la prise en charge de cette maladie. Il apparaît que la prise en charge proposée par les généralistes relève davantage d’un cadre conceptuel de médecine générale – qui pourrait s’appliquer à différents troubles psychiques ou psychosomatiques – que d’une compréhension spécifique de la dépression chronique.

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Interventions psychologiques d’urgence auprès des victimes d’attaques terroristes

Article de Jean Michel Coq

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole

Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.

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De quelques souffrances intrinsèques au travail clinique en équipe

Article de Muriel Meynckens Fourez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 199-211.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail d'équipe, Approche clinique, Psychothérapeute, Émotion, Mécanisme de défense, Souffrance psychique

Au travers d’illustrations cliniques, l’auteur aborde la complexité du travail en équipe. Il s’agit de prendre en compte différents niveaux d’intervention parmi lesquels ce qui est en jeu au sein de l’équipe, ce qui concerne le professionnel et le patient. Le « milieu humain » (Dessoy, 1988 ; 1993 ; 1994), l’identification d’isomorphismes et l’interpellation au sein même de l’équipe servent notamment de repère pour poursuivre la prise en charge et tenter d’amorcer un changement.

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