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L'enfant-roi comme l'enfant-tyran n'est jamais le fait exclusif d'une situation ou d'un contexte en particulier. Il est le résultat d'un processus où plusieurs éléments interagissent. La notion de l'enfant-roi ne désigne pas seulement une figure d'enfant, mais une forme de relation entre enfants et adultes qui semble modifiée dans nos sociétés contemporaines. Nous essayons de faire la distinction entre enfant-roi et enfant-tyran, nous abordons leur fonctionnement familial respectif ainsi que leur inscription dans notre contexte socioculturel. Les interrogations autour du travail clinique et les modalités thérapeutiques sont discutées.
Le totem familial est un outil pour apprécier la situation motivant une consultation thérapeutique de l'enfant. Il contribue à relier le comportement symptomatique d'un enfant avec son tempérament et ceux de son entourage. Les attributions symboliques de caractères prêtés à des animaux facilitent les représentations des identifications réciproques dans la famille. (...) Une casuistique personnelle de 750 totems permet d'en apprécier la moisson riche et immédiate en représentations, par un dispositif à la fois simple, plaisant, spontané, neutre et interactif. De nombreuses illustrations montrent les divers usages thérapeutiques du totem.
Article de Valérie CAUDRON, Muriel MEYNCKENS FOUREZ, Claire VAN DAELE
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 4, pp. 493-512.
Mots clés : Récit de vie, Dessin, Conte, JEU DE ROLE, Atelier, Méthode, Outil, Psychothérapie, Psychiatrie infantile, Adoption, Abandon, Placement, Traumatisme, Origine, Endettement, Parole, Groupe de parole, GENOGRAMME, NARRATION, LOYAUTE, BOSZORMENYI NAGY (IVAN)
Le développement des accidents automobiles après la seconde guerre va désajuster les finalités sociales, économiques et politiques de l'indemnisation qui prévalaient, en « déréglant » certains principes implicites de hiérarchisation des corps (physique et social). L'évaluation du dommage corporel va alors être réformée sous l'impulsion d'assureurs, de médecins et de magistrats qui vont contribuer à sa « professionnalisation ».
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 29, n° 3, pp. 273-284.
Mots clés : Violence, Délinquance, Déviance, Analyse comparative, Indicateur, Méthode, Recherche en sciences sociales, Sociologie, Culture, Différence, Individu, Société, FRANCE, ALLEMAGNE
Susanne Karstedt fait le pari, dans une comparaison internationale de diverses corrélations, de l'influence des variables lourdes sur les indices de violence mortelle disponibles dans divers pays. Représentative de la très forte influence en Allemagne de ce type d'instrument de recherche, elle-même reflet de l'exportation vers l'Allemagne des grandes enquêtes standardisées américaines, cette contribution montre d'une certaine manière le refus toujours vif en Allemagne d'abdiquer le projet durkheimien de mobilisation des grands répertoires de données administratives aux fins de validation d'hypothèses culturalistes. Or, ici, l'emploi historicisé des variables permet précisément de donner corps à une hypothèse culturaliste médiatisée par les dimensions sociales au fondement des sociétés comparées.