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Article de Emilie Tromeur Navaresi, Nathalie Chattenet, Juliette Collier, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 20-24.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Apprentissage, Capacité d'adaptation, Chant, Démence sénile, EHPAD, Équipe pluridisciplinaire, Étude de cas, Évaluation, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Musicothérapie, Personne âgée, Projet thérapeutique, Recherche, Thérapie, Vieillissement
L’appauvrissement des capacités mnésiques est une spécificité de la population accueillie au sein des pôles d’activité et de soins adaptés. Il semblerait cependant que les capacités d’apprentissage puissent être conservées lorsque le chant est utilisé comme médiateur. En équipe pluriprofessionnelle, un travail a été développé sur huit semaines au sein d’un groupe de musicothérapie active. Au regard des résultats, il semblerait que cette hypothèse soit validée.
Article de Sophie Hamm, Jean Luc Sudres, Laetitia Menouer, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 15-19.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Art-thérapie, Chant, Démence sénile, EHPAD, Émotion, Évaluation, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Personne âgée, Musicothérapie, Recherche, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement
Une étude a été conduite sur la mise en place et l’évaluation d’un dispositif thérapeutique par le chant en unité protégée pour des sujets âgés atteints de démence de type Alzheimer. Cette recherche, randomisée et contrôlée, se compose d’un groupe expérimental participant au dispositif de médiation thérapeutique par le chant, et d’un groupe bénéficiant des soins classiques. Les résultats montrent que le dispositif de médiation thérapeutique par le chant favorise significativement l’expression émotionnelle, la conscience de soi, et agit sur les troubles psycho-comportementaux des sujets âgés.
Article de Virginie Cruveiller, Graciela C. Crespin
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 197-212.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Autisme, Prise en charge, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Recherche, Évaluation, TED, ABA (méthode)
Les interventions comportementales intensives et précoces – méthode ABA (Applied Behavior Analysis), ou EIBI (Early Intensive Behavioral Intervention) – font aujourd’hui l’objet d’un apparent consensus ; leur validité serait scientifiquement prouvée. Or, les données de la littérature scientifique sont bien plus divergentes et controversées qu’il n’y paraît. Cet article se propose de faire le point sur l’état actuel des connaissances en la matière, à travers une revue de la littérature récente (essais cliniques et méta-analyses parus depuis 2009). Si ce type d’intervention est probablement efficace sous certaines formes et pour certains enfants, comme l’attestent plusieurs essais cliniques, de nombreuses questions restent sans réponse, et le niveau de preuve général de ces études est grevé par un certain nombre de biais méthodologiques potentiels. De plus, certaines études montrent que l’intensivité d’une prise en charge n’est pas nécessairement corrélée à l’importance de ses effets. Les données actuellement disponibles – par ailleurs souvent en faveur de l’EIBI – restent donc lacunaires et discutables.