Documentation sociale

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L'essentiel pour comprendre la sociologie

Livre de Dominique Glaymann, édité par Ellipses, publié en 2012.

Mots clés : Sociologie, Théorie, Concept, Individu, Groupe, Société, Inégalité, Droit, Classe sociale, Exclusion sociale, Culture, Norme sociale, Déviance, Socialisation, Identité, Changement social, État, Démocratie, Citoyenneté, Vote, Vie politique, Famille, Évolution, Travail, Emploi, Identité professionnelle, Identité sociale, Chômage, Emploi précaire, Éducation, Rôle, Statut

L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université

Le nouvel esprit du capitalisme

Livre de Luc Boltanski, Eve Chiapello, édité par Gallimard, publié en 2011.

Mots clés : Capitalisme, Société, Exclusion sociale, Crise économique, Management, Patronat

Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. Le profit croît, comme l’exclusion. La véritable crise n’est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d’anciens schémas d’analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Eve Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l’analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d’une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d’organisation des entreprises : à partir du milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l’organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l’initiative des acteurs et l’autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la « critique artiste », celle qui, après Mai 68, n’avait eu de cesse de dénoncer l’aliénation de la vie quotidienne par l’alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la « critique artiste ». Dans le même temps la « critique sociale » manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée ; on la trouva donc fort démunie lorsque l’hiver de la crise fut venu. C’est à une relance conjointe des deux critiques complémentaires du capitalisme qu’invite cet ouvrage sans équivalent.

Comprendre et traiter les situations interculturelles : approches psychodynamiques et psychanalytiques

Livre de Zohra GUERRAOUI, Gesine STRUM, Lucien HOUNKPATIN, Gérard PIRLOT, et al., édité par De Boeck, publié en 2011.

Mots clés : Interculturel, Étranger, Immigré, Exil, Société, Psychologie, Culture, Concept, Subjectivité, Ethnopsychanalyse, Psychothérapie, Approche clinique, Ethnopsychiatrie, Psychiatrie infantile, Psychopathologie, Maladie psychosomatique, Souffrance psychique, Psychisme

L'inquiétude et le désarroi social

Livre de Myriam Klinger, édité par Berg international, publié en 2011.

Mots clés : Conflit, Risque, Danger, Vie quotidienne, Société, Socialisation, Perte, Anxiété, Peur, Culture, HISTOIRE, Exclusion sociale, Errance, Récit de vie, Analyse critique

La dangerosité saisie par le droit pénal

Livre de Geneviève Giudicelli Delage, Christine Lazerges, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Danger, Droit pénal, État dangereux, Évaluation, Psychiatrie, Expertise psychiatrique, Risque, Criminalité, Contrainte, Handicap psychique, Psychopathologie, Peur, Individu, Société, Représentation sociale, Stigmatisation, Inadaptation sociale, Marginalité, Répression, Sanction pénale, Sécurité, Droit européen, Droits de l'homme, Délit sexuel, Présomption d'innocence, Hospitalisation d'office, LOI 2008-174 DU 25 FéVRIER 2008, France, Belgique, Allemagne, Italie, Angleterre, Etats Unis, Canada

En un temps où trop souvent l'exploitation de faits divers dramatiques tient lieu de moteur pour la politique pénale au nom d'un principe de précaution perverti et de l'utopie du risque zéro, la dangerosité est saisie par le droit pénal. Cet ouvrage est consacré au mouvement d'affranchissement néo-positiviste d'avec le droit pénal classique, non sans réserves, non sans freins. Le paradoxe de ce début de XXIe siècle réside dans une invocation et des garanties croissantes des droits fondamentaux et des droits de l'homme sans scrupule pour les exceptions comme la rétention de sûreté. Ce sont les fondements du droit pénal classique qui sont ébranlés voire bafoués : le principe de légalité, le principe de nécessité, le principe de proportionnalité, la présomption d'innocence. Geneviève Giudicelli-Delage et Christine Lazerges sont professeurs à l'École de droit de la Sorbonne Université Paris 1 et directrice pour l'une du Master II de droit pénal et politique criminelle en Europe et pour l'autre de l'École doctorale de droit comparé.

La société des égaux

Livre de Pierre Rosanvallon, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Société, HISTOIRE, Économie, Économie politique, Égalité, Philosophie, Justice, Solidarité, Valeur sociale, Individu, Communauté, Citoyenneté, Différence, Idéologie, Libéralisme, Classe sociale, Politique sociale, Racisme, Ouvrier, Stigmatisation, Morale, Égalité des chances, Individualisme, Compétition

"Nous vivons aujourd'hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n'ont en effet cessé d'accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l'idée d'égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l'impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d'inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d'impuissance. Il n'y a donc rien de plus urgent que de refonder l'idée d'égalité pour sortir des impasses du temps présent. Pierre Rosanvallon est professeur au Collège de France et le fondateur de La République des Idées. Après La Contre-démocratie (Seuil, 2006; Points, 2008) et La Légitimité démocratique (Seuil, 2008; Points, 2010), le présent ouvrage constitue le troisième volet de son enquête sur les mutations contemporaines de la démocratie. "

L'invention de la violence : des peurs - des chiffres - des faits

Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945

A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.

Histoire de la virilité. T. 3 : la virilité en crise ? - XXème-XXIème siècle

Livre de Alain Corbin, Jean Jacques Courtine, Georges Vigarello, édité par Seuil, publié en 2011.

Mots clés : HISTOIRE, VIRILITE, Modèle, Civilisation, Société, Homme, Sexualité, Corps, Éducation, Représentation sociale, Anthropologie, Peur, Impuissance sexuelle, Violence, Mythe, Classe sociale, Ouvrier, Guerre, Jeu, CONDITION MASCULINE, Identité, CONDITION FEMININE, Bande, Littérature, Armée, Sport, Sport de combat, Criminalité, Homosexualité, Délinquance, Exhibitionnisme, Cinéma, Nationalisme, Totalitarisme

En ce début de XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des "vrais". De ce malaise dans la part masculine de la civilisation, la virilité reste un indicateur crucial. Car c'est bien sur cet idéal de force physique et de puissance sexuelle, de maîtrise et de courage que s'est historiquement construit dans la culture ce qui passe pour la "nature de l'homme". Et qui demeure le socle la domination masculine. Il y a donc un paradoxe de la virilité contemporaine : comment comprendre que cette représentation hégémonique de la puissance masculine ait fini par apparaître aussi incertaine ? Les hommes d'aujourd'hui entendent-ils porter longtemps encore cette charge millénaire, ou vont-ils souhaiter sentir s'en alléger le poids ? Quitte à renoncer à ses avantages...

Histoire de la virilité. T. 2 : le triomphe de la virilité - le XIXème siècle

Livre de Alain Corbin, Jean Jacques Courtine, Georges Vigarello, édité par Seuil, publié en 2011.

Mots clés : HISTOIRE, VIRILITE, Modèle, Société, Homme, Sexualité, Corps, Éducation, Représentation sociale, Homosexualité, Peinture, Mythe, Classe sociale, Ouvrier, Guerre, Jeu, CONDITION MASCULINE, Identité, Enfant, Armée, Sport de combat

La période concernée par ce deuxième volume correspond à l'emprise maximale de la vertu de virilité. Le système de représentations, de valeurs et de normes qui la constitue s'impose alors avec une telle force qu'il ne saurait être véritablement contesté. Au XIXe siècle, la virilité, qui a partie liée avec la mort - mort héroïque sur le champ de bataille ou le pré carré du duel, mort provoquée par la fatigue du travailleur, mort d'épuisement de l'homme par la femme - ne constitue pas une simple vertu individuelle. Elle ordonne, irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs. Elle induit des effets de domination. Elle structure la représentation du monde.

Histoire de la virilité. T. 1 : l'invention de la virilité de l'Antiquité aux Lumières

Livre de Alain Corbin, Jean Jacques Courtine, Georges Vigarello, édité par Seuil, publié en 2011.

Mots clés : HISTOIRE, VIRILITE, Modèle, Société, Homme, Sexualité, Corps, Éducation, Représentation sociale, Théâtre, Peinture, Mythe, Classe sociale, Guerre, Jeu, CONDITION MASCULINE, Identité

La virilité serait vertu. Elle viserait le "parfait", fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. Une puissance a été inventée, de la force physique au courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation. Elle n'est pas figée pourtant dans une histoire immobile. Les qualités se recomposent avec le temps. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume, de l'Antiquité jusqu'aux Lumières, introduisant de l'histoire dans ce qui semble ne pas en avoir.