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Livre de Nicolas Favez, édité par Dunod, publié en 2018.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie, Famille, Parentalité, Parents, Enfant, Relation enfant-parents, Homoparentalité, Famille recomposée, Relation familiale, Séparation, Maintien du lien, Modèle parental
Cet ouvrage, au carrefour de la psychologie clinique et de la psychologie de la famille, brosse un panorama des connaissances actuelles sur les différentes facettes de la collaboration entre adultes partageant la responsabilité d'élever des enfants, et sa conséquence sur le développement de ces enfants. Traditionnellement, la psychologie s'est surtout intéressée à la relation mère-enfant, selon la répartition des rôles longtemps prédominante et exclusive qui voyait la mère s'occuper de l'espace domestique et le père assurer les ressources de la famille.
La diversification et la complexification croissante des organisations familiales que la société a connues ces dernières années obligent toutefois à élargir le champ de vision : familles "recomposées" après un divorce, duos parentaux formés de parents de même sexe, ou d'un parent et de son propre parent, sont aujourd'hui concernés par cette coparentalité.
Article de Jean Hugues Dechaux, Michel Messu, Anne Perriard, et al.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 124, 1er et 2ème trimestres 2017, pp. 5-61.
Mots clés : Enfance-Famille, Politique sociale, Politique familiale, Analyse comparative, Famille, Démocratie, État, Enfant, Statut social, Handicap, Aidant familial, Mère célibataire, France, Cuba, Québec, Maroc, Suisse
Sommaire du dossier "Politiques sociales et familles : perspectives internationales" :
- Parenté et démocratie : quelle régulation publique ?
- Comment les politiques sociales et familliales construisent-elles l'enfant objet de leur attention ?
- Les politiques familiales vaudoises
- Les paradoxes du recours aux aidants familiaux
- Les conditions des mères célibataires face aux défaillances des politiques sociales au Maroc
Article de Alain Ducousso Lacaze, Marie José Grihom
Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 37-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Famille, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Enfant, Psychanalyse, Généalogie, Transmission
Le présent article s’inscrit dans le cadre d’une recherche sur les familles homoparentales et le développement des enfants. Le volet qualitatif clinique se centre sur l’approche de l’élaboration des liens familiaux du point de vue des parents comme des enfants. Les données cliniques présentées ici sont recueillies auprès des parents, un couple de femmes, grâce à un entretien ainsi qu’à la libre réalisation d’un arbre généalogique. Aux enfants, ici une enfant de 11 ans, sont proposés un dessin de famille, cinq planches du CAT, un entretien, un génogramme. Les auteurs analysent les résultats en référence aux travaux psychanalytiques sur la famille et notamment aux deux polarités des liens : la différenciation et l’indifférenciation. Dans l’étude clinique retenue sont à l’œuvre des logiques d’indifférenciation en rapport avec des éléments de transmission transgénérationnelle dont a hérité le couple parental, mais aussi des éléments de différenciation reposant sur la structuration œdipienne, le repérage dans la généalogie et la référence à des « tiers symboligènes ». Les données recueillies auprès de l’enfant mettent en évidence comment elle se fait héritière de ces logiques d’indifférenciation tout en trouvant des voies de subjectivation.
Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 21-36.
Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Filiation, Famille, Parentalité, Famille recomposée, Enfant
La coparentalité désigne généralement la manière dont des parents se définissent comme parents en termes de droit et de responsabilité à l’égard d’un ou plusieurs enfants. Dans le cas de la co-homoparentalité, elle désigne en particulier le « contrat » passé entre le père et la mère biologiques (juridiquement reconnus) et la place réservée à leurs éventuels compagnon et compagne. L’article s’arrête sur le cas de trois enfants, âgés entre 10 et 11 ans. Ceux-ci ont pu connaître au cours de leur histoire des séparations conjugales de leur(s) parent(s) et des recompositions familiales. Comment se représentent-ils donc leur famille ? Comment s’inscrivent-ils dans leur généalogie ? Quels liens entretiennent-ils avec les partenaires, ex-partenaires et/ou nouveaux partenaires de leurs parents ? C’est à ces questions que cet article tente de répondre à partir d’un entretien basé sur l’élaboration d’un dessin de famille imaginaire, sur la passation de certaines planches du cat et sur la réalisation d’un génogramme.
Premier prix des jeunes auteurs - L’article évoque la création d’un espace singulier pour accompagner, en milieu hospitalier, des enfants confrontés à la maladie grave d’un proche. L’auteure réfléchit, en termes systémiques, aux bouleversements que la maladie peut occasionner chez la personne malade, son entourage familial et plus particulièrement aux impacts laissés chez les enfants si on ne leur permet pas de faire face à cette expérience, d’y participer à leur manière et de l’intégrer à leur histoire de vie, quel que soit leur âge. La mise en place de l’Atelier des enfants a pu se concrétiser grâce à un important travail de collaboration avec l’ensemble des soignants et donner naissance à un lieu contenant et sécurisant où peut émerger, grâce à divers outils symboliques, une multitude d’émotions.
Livre de Catherine Gueguen, édité par Pocket, publié en 2017.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Relation enfant-parents, Enfant, Éducation, Famille, Vie quotidienne, Trouble du comportement, Empathie, NEUROSCIENCES
Comment faire quand votre enfant a des colères répétées ? S'il ne veut pas se coucher ? S'il ne veut pas manger, ni obéir ? Faut-il le punir ou s'opposer à lui ? Faut-il le laisser pleurer ? Au travers de nombreux exemples tirés de ses consultations, et en s'appuyant sur les recherches en neurosciences affectives, Catherine Gueguen propose ici une nouvelle approche : voir et ressentir le monde par les yeux de l'enfant et enfin pouvoir se mettre à sa hauteur.
En effet, les dernières découvertes sur le développement du cerveau émotionnel nous montrent qu'une relation empathique et bienveillante permet à l'enfant de déployer toutes ses possibilités affectives et intellectuelles. Un plaidoyer pour une autre vision de l'éducation. [présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs
L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.
Les enfants doivent désormais se construire dans un environnement familial mouvant, complexe, aux pratiques éducatives changeant selon les lieux de vie, et selon les périodes. Les écrans constituent un autre pan du nouvel environnement de lenfant et de ladolescent. Les pratiques sociales, didactiques et ludiques quils permettent rendent plus difficile laccompagnement parental. La « personnalité de base » dans ce contexte se révèle de plus en plus difficile à construire, et les pathologies de plus en plus fréquentes et variées. Lauteur propose un état des lieux lucide, complet et sans complaisance de cette nouvelle situation psycho-sociale, pour aider et accompagner le travail éducatif des familles toujours possible, toujours plus nécessaire.