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Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 39-48.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Violence, Abus sexuel, Prévention, Adolescent, École, Accompagnement, Travailleur social
A travers une action menée par des jeunes afin d’obtenir une loi pour renforcer la sécurité des filles en matière de violence sexuelle dans les écoles, nous verrons comment celle-ci a pu être impulsée par une approche de prévention et d’accompagnement basée sur le développement de leur pouvoir d’agir.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 384, février 2021, pp. 75-78.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Abus sexuel, Groupe thérapeutique, Biographie, Récit de vie
Ce texte revient sur un dispositif soignant particulier, mis en place depuis une vingtaine d’années, pour les auteurs de violence sexuelle (AVS). Deux psychologues cliniciennes y développent leur approche, associée au travail d’historicisation tel que défini par Piera Aulagnier. L’idée : offrir un cadre de soins suffisamment sécurisant et malléable, pour que l’affect se relie à l’expérience, et ce, malgré le traumatisme. Se coconstruire une histoire permet alors de constituer un « fonds de mémoire », ce qui permet ensuite au patient de mieux comprendre la différenciation et l’altérité.
Livre de Catherine Bonnet, édité par A. Michel, publié en 2021.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Inceste, Pédophilie, Enfant maltraité, Traumatisme, Abus sexuel, Parents, Agresseur, Mensonge, Parole, Mémoire
La vérité sur l'inceste et la pédophilie est-elle insoutenable au point qu'il soit préférable de la nier ? A la fin du siècle dernier, à l'heure des premières révélations sur ces pratiques, la société hésite entre déni et banalisation, partagée entre le désir de dénoncer et celui de taire des actes qui remettent en cause ses fondements mêmes. Aujourd'hui, après la prise en considération, dans les années quatre-vingt, des ravages provoqués par l'inceste et la pédophilie, après la scandaleuse affaire Dutroux, on voit se ranimer la suspicion à l'égard des victimes.
Catherine Bonnet, médecin, psychiatre, psychanalyste et spécialiste de la maltraitance, tente ici de comprendre ce phénomène et apporte son témoignage afin d'éviter que la chape de plomb, une fois de plus, ne retombe. Comparant le syndrome post-traumatique des enfants victimes d'abus sexuels à celui des victimes de la guerre, elle démontre par des faits précis - dessins, propos, comportements - que la majorité de ces enfants sont crédibles.
Incitant à ne négliger aucun symptôme, elle évoque la manière d'aborder la question avec l'enfant, le rôle des parents, la stratégie de l'agresseur. Fondé sur de rigoureux rappels historiques et d'impressionnantes données cliniques, l'ouvrage de Catherine Bonnet est un cri d'alarme et de protestation face à une situation dangereuse et paradoxale : alors que les professionnels signalent leurs soupçons de violences sexuelles envers des enfants, la parole des victimes et des adultes qui tentent de les protéger est de plus en plus refusée.
Paru dans la revue Dialogue, n° 230, décembre 2020, pp. 141-157.
Mots clés : Enfance-Famille, Grands-parents, Famille, Maltraitance, Enfant maltraité, Abus sexuel, Réseau, Responsabilité, Prise en charge, Thérapie
La prévalence des situations de maltraitance sur enfants demeure importante, celles-ci intervenant habituellement dans le cadre familier de la jeune victime. Si de nombreux aspects théoriques et cliniques des formes de maltraitance sont aujourd’hui étudiés, peu de travaux se centrent sur les questions spécifiques des transgressions commises par les grands-parents. À partir d’une vignette clinique, l’auteur montre l’utilité d’une prise en charge s’appuyant sur les temps successifs que constituent l’évaluation et le traitement. Tenir un cadre et évaluer, c’est-à-dire faire émerger d’un côté les ressources, de l’autre les défaillances, représente par essence un temps constructif. Quatre catégories principales de fonctionnement psychique des grands-parents maltraitants sont retrouvées. Comme la plupart de ceux-ci relèvent de soins individuels et familiaux, on gagne en efficacité par une diffraction des tâches via un travail en réseau.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 3, septembre 2020, pp. 347-382.
Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Genre, Analyse comparative, Abus sexuel, Violence conjugale, Viol, Représentation sociale, Justice, France, Allemagne
Cet article propose une analyse des représentations ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France. Celles-ci sont étudiées à partir de l’administration de trois cas criminels fictifs décrivant des violences de genre auprès de répondants allemands et français (n = 100) qui doivent attribuer une sanction à chaque cas et justifier leur choix. Il s’agit de déterminer si les citoyens ordinaires allemands et français partagent des représentations similaires des violences de genre. Constatant que les répondants français se montrent plus punitifs que les Allemands, nous expliquons cette différence en nous interrogeant sur le cadrage légal et les débats publics sur la formation des représentations ordinaires des violences de genre. La prise en compte des caractéristiques sociodémographiques des enquêtés permet enfin d’expliquer de manière plus nuancée la demande punitive exprimée dans chaque pays.
L’objectif de cet article est d’étudier le sentiment de compétence parentale chez des mères qui ont été victimes d’agressions sexuelles pendant leur enfance (entre 0 et 16 ans) et de mettre en évidence les facteurs qui affectent cette perception chez ces mères
L’abus sexuel sur l’enfant représente non seulement une problématique de santé individuelle mais également une thématique de santé publique. Si la maltraitance sexuelle constitue une question de santé physique et psychique d’un individu aux retombées multiples et variées, elle confronte également les aspects des premiers liens, les liens d’attachement, étant donné qu’elle se déroule habituellement dans le cercle familial. À la lumière de trois vignettes cliniques, l’article discute du concept de destructivité d’une part de manière générale et d’autre part spécifiquement dans les situations d’abus sexuel, pour proposer in fine quelques points d’attention autour de la parole de l’enfant au cours de la prise en charge. Précisons que l’enfant, qu’il se confie ou non, reste bien souvent psycho-traumatisé. La destructivité renvoie au caractère destructeur d’un élément vivant ou non et, plus généralement, à la faculté de détruire. En lien avec cette notion, on peut globalement observer des facteurs dits de gravité et d’autres dits de protection susceptibles de coexister. Si les premiers sont plus importants, la probabilité est grande que les symptômes soient invalidants et durables en soulignant qu’ils peuvent s’aggraver dans la durée ou apparaître de façon différée. Si les facteurs de protection sont significatifs, alors l’enfant connaîtra davantage de chances d’une faible atteinte traumatique et d’une cicatrisation plus ou moins rapide.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 133, 4ème trimestre 2019, pp. 37-49.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Maltraitance, Abus sexuel, Enfant, Enfance en danger, Famille, Etats Unis d'Amérique, Canada, Québec, France
Article de Claude Tapia, Olivier Manceron, Claudine Haroche, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 365, mars 2019, pp. 14-50.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Féminisme, Inégalité, Psychanalyse, Abus sexuel, Viol, Parole, Femme, Démocratie
Le précédent dossier sur le féminisme 1 avait eu essentiellement pour vocation de reconstituer le cheminement du mouvement féministe à travers ses multiples manifestations, depuis le début du XXe siècle, les unes expressives de revendications spécifiques (contraception, avortement, procréation médicalement assistée, etc.), les autres plus clairement idéologiques ou politiques, en tout cas antisexistes, comme celles des Femens visant le conservatisme politique et culturel. En l’espace de deux ans, les luttes proféministes se sont intensifiées, entraînant des manifestations de plus en plus nombreuses, aux objectifs pas toujours convergents
Article de B Moltrecht, S. Aymeric, E. Sautière, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 2, mars 2019, pp. 81-88.
Mots clés : Inceste, Adolescent, Mineur, ITEP, Trouble du comportement, Abus sexuel
Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) accueillent des jeunes présentant des troubles du comportement. Nous nous sommes intéressés aux antécédents de maltraitance sexuelle chez ces jeunes, dont le climat incestuel. Notre objectif était de mieux définir le climat incestuel et les caractéristiques associées.