Documentation sociale

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Regard pédopsychiatrique sur le diagnostic de dysphasie

Article de Nathaëlle Bock, Geneviève Serre Pradère, Laurence Robel, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 167-196.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Dysphasie, Diagnostic, Trouble du langage, Définition, Enfant, Recherche

La dysphasie est un trouble sévère et persistant du développement du langage oral. Classiquement, l’atteinte du développement du langage est dite « spécifique », c’est à dire ne relevant pas d’une cause cliniquement identifiable. Devant la complexité du diagnostic de dysphasie, il nous a paru nécessaire de dresser un état des lieux synthétique de l’état des recherches dans le domaine à partir d’une revue de la littérature. Dans une seconde partie, nous formalisons certains de nos questionnements autour de ce diagnostic et de la notion de spécificité, nés de la confrontation entre notre expérience clinique et les points saillants des recherches actuelles.

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Analyse des premiers entretiens de couple : cadre et proposition clinique

Article de Monique Dupré la Tour

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 119-129.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Entretien, Psychanalyse, Rencontre

Les premiers entretiens avant l’éventuelle mise en place d’une thérapie de couple constituent une rencontre décisive qui permet de répondre à plusieurs interrogations : pour commencer, doit-on réellement envisager une psychothérapie de couple analytique ou faire d’autres propositions cliniques ? À travers un cas clinique tiré de sa propre expérience, l’auteur s’arrête sur les éléments à prendre en compte au cours des premières rencontres, qui sont loin de se cantonner à une entrée en matière.

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Emprise du père et déni du féminin : quand le travail du féminin féconde la rêverie du groupe

Article de Florence Bécar

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 93-104.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Famille, Secret, Rêve, Créativité

Dans ce récit d’une thérapie en couple, l’auteur alterne récits cliniques et analyses théoriques élaborées dans l’après-coup. Les questions ayant servi d’étayage à sa rêverie ont permis la métabolisation du matériel psychique apporté et favorisé la recherche d’une voie de dégagement par le couple enfermé dans un fonctionnement mortifère. Cette voie fut rendue possible par la rêverie du groupe patients/thérapeute ayant engendré sa mise au travail, sa fécondité, sa créativité. L’auteur formule l’hypothèse que la demande initiale présentée comme relevant d’un « problème de communication » serait le précipité d’une soumission à l’emprise paternelle et à son refus du féminin verrouillant la circulation de la parole. L’étayage du groupe constitué par le couple et la clinicienne, leur rêverie féconde et leur mise au travail les ont conduits à élaborer la structuration de l’origine et le défaut de son organisation lié au secret.

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Enjeux intersubjectifs et modalités d’échange dans les dispositifs de soin : l’exemple des maladies neuromusculaires

Article de Nayla Debs

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 81-92.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Maladie neuromusculaire, Anthropologie, Don, Psychanalyse, Relation d'aide, Care

Cet article propose d’examiner le dispositif de soin et les relations d’aide dans le contexte des maladies neuromusculaires. L’idée est de voir comment la structure de ces relations et la dissymétrie qui les caractérise sont amenées à se modifier à travers la dynamique que créent ces relations. Pour cela, avant d’examiner les enjeux relationnels à proprement parler, l’auteure met en évidence les éléments théoriques qui définissent le soin. Dans un second temps, elle confronte ce paradigme à la théorie du don d’un côté, à la psychanalyse de l’autre. En mettant en perspective ces deux modèles, elle tente de rendre compte de la négativité qui pourrait parfois traverser les relations de soin et cela à la lumière de données pratiques issues de la clinique des maladies neuromusculaires.

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Une expérience clinique auprès d’aidants de patients atteints de la maladie d’Alzheimer survivants de la Shoah : un soin auprès de patients « doublement cachés »

Article de Marion Feldman, Sarah Hammami

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 53-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie d'Alzheimer, Couple, Aidant familial, Traumatisme, Génocide, Mémoire, Judaïsme

Cet article traite d’une expérience clinique auprès d’aidants conjoints de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Patients et conjoints aidants ont été des enfants juifs cachés pendant la Shoah. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre des activités d’une association juive (l’ose). La maladie d’Alzheimer se caractérise par des troubles de la mémoire effaçant les souvenirs les plus récents et réveillant les plus anciens parmi lesquels les souvenirs infantiles. Le réveil de ces souvenirs et les attitudes qui les accompagnent entraînent des bouleversements familiaux, en particulier dans le couple. Il est question ici des ébranlements au sein du couple quand ses membres partagent une histoire infantile commune. La réactivation des souvenirs liés à l’évolution de la maladie chez l’un entraîne chez l’autre la même réactivation par écho. Le soin consistant en des visites à domicile permet un travail clinique auprès de l’aidant, patient « doublement caché », dont les effets lui sont bénéfiques, ainsi que pour son couple et sa famille.

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Être formé à aider un proche atteint de schizophrénie : réflexion à partir d’un retour d’expérience

Article de Hélène Davtian, Christian Lamotte

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 25-38.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Aidant familial, Schizophrénie, Famille, Psychiatrie, Formation

Articulant l’apparition de la notion d’aidant aux évolutions du système de santé, les auteurs montrent que son usage représente un véritable changement de paradigme concernant la représentation des familles de patients schizophrènes et que la notion s’inscrit dans une perspective de gestion de la maladie mentale plus que dans une vision thérapeutique. À partir d’un retour d’expérience sur la participation à un groupe de psycho-éducation dédié à l’entourage des patients, les auteurs montrent les questions particulières qui concernent la notion d’aidant familial dans le champ de la psychiatrie. Ils préconisent que l’accompagnement de l’entourage familial, dans le contexte du déplacement des soins de l’hôpital vers le domicile, ne se limite pas à la formation de l’aidant familial, mais prenne en compte la singularité des situations et du groupe familial.

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La troisième vague des thérapies systémiques : la thérapie familiale centrée sur la régulation émotionnelle

Article de Nathalie Duriez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 185-202.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie familiale, Approche systémique, Émotion, Modèle, Régulation sociale, Interaction, Relation familiale, Traumatisme

Nous présentons un modèle de psychothérapie familiale systémique, centrée sur les stratégies de régulation émotionnelle. Notre hypothèse est qu’en axant notre travail sur la régulation des émotions des différents membres de la famille, nous aurons une meilleure compréhension des effets de cette régulation sur l’ensemble de la famille et la place de la régulation émotionnelle dans la chaîne circulaire des interactions intrafamiliales. Une recherche-action menée auprès de trente familles permet de dégager des premiers résultats sur les effets de l’agression verbale, la suppression expressive, le déni, la rumination et la réévaluation cognitive. Des patterns de régulation émotionnelle caractérisent les familles de la même façon que les patterns transactionnels décrits par la première systémique ou les croyances partagées décrites par la deuxième systémique. Nous pensons que la réflexion sur la régulation émotionnelle va dans le sens de l’essor d’une troisième systémique.

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L’utilisation du soi du thérapeute

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 143-162.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapeute, Soi, Identité, Interaction, Psychothérapie, Intimité, Thérapie familiale, Émotion, Affectivité, Distance, Relation soignant-soigné

En présence de ses patients, le thérapeute pense, éprouve des émotions, des sensations ; il est traversé de souvenirs personnels, d’associations, de métaphores... De ce riche matériel, il ne leur restitue généralement que peu d’éléments relevant de la sphère affective – émotions, sensations, images – car très souvent, il privilégie plutôt les idées, les représentations, les hypothèses, à savoir du matériel issu de la sphère cognitive. De plus, ce qu’il leur communique provient plutôt de son soi professionnel que de son soi privé. Cette double censure a de bonnes raisons d’être car le thérapeute a un rôle professionnel à tenir à l’égard de ses patients. Mais n’est-ce pas là du gaspillage, voire de l’automutilation ? Bien élaborées et moyennant certaines mesures de précaution, les interventions comportant une utilisation plus large du soi du thérapeute sont parmi les plus mobilisatrices. Cet article propose des illustrations cliniques ainsi que des repères méthodologiques pour les construire.

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De la rencontre en cothérapie : danse des identités dans le couple et le binôme thérapeutique...

Article de Caroline Pérot, Abdelali El Ouardi

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 127-141.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Équipe, Interaction, Formation, Stagiaire, Psychothérapeute, Relation, Statut, Hiérarchie, Différence, Identité professionnelle

Dans cet article, nous construisons le récit d’une rencontre de deux thérapeutes dans le cadre d’une cothérapie de couple. Nous décrivons et théorisons sur cette rencontre : le contexte de la cothérapie, les personnes concernées et enfin comment la rencontre se forme et se transforme au fil des interactions... pour devenir thérapeutique.

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Débuts de traitements

Article de Catherine Chabert, Vassilis Kapsambelis, Emmanuelle Chervet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 9-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Transfert, Névrose, Identification, Adolescent, Consultation, Psychanalyse, Parole

Les débuts de traitement d’adolescents ou de jeunes adultes confrontent à des éprouvés de transfert d’emblée fortement mobilisés. L’excitation pulsionnelle et l’ambivalence caractérisent la situation analytique et les résistances renforcées par la crainte de trahir les objets d’amour originaires. La cure d’un jeune homme obsessionnel de vingt-trois ans, et sa mise en perspective avec L’Homme aux rats soutiennent cette hypothèse.
Les débuts de soin avec les adolescents doivent tenir compte de leur difficulté à investir une parole adressée au thérapeute, et de l’état de crise permanente qu’ils vivent tant qu’ils ne peuvent s’appuyer sur des représentations corporelles personnelles et qu’une organisation interne conflictuelle n’a pu se réinstaurer. L’histoire clinique en deux temps d’un long suivi en consultations thérapeutiques illustre ce double processus.

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