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Réponses 221 à 230 sur un total de 287

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La violence est-elle irréfutable ? Phénoménologie d’un traitement d’une conduite sociale

Article de Antigone Mouchtouris

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 11-19.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Société, Civilisation

Cet article traite du thème de la violence sociale à travers l’expérience de l’ Antiquité grecque. Ce retour au passé nous permet de voir comment une autre civilisation a tenté de résoudre le problème dans sa société.
L’exemple est intéressant car les Grecs avaient une autre vision du monde : pour eux, il fallait traiter l’être humain comme il est et non comme il devrait être. Cette approche nous interpelle car elle n’exclut pas que l’homme puisse aussi être violent ; leur réponse différente ne manque pas de soulever des
interrogations sur notre monde actuel.

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Le paradigme de l'inclusion ou la société des singularités pour horizon

Article de Yves Pillant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 11-24.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Sociologie, Intégration, Altérité, Égalité, Inclusion

La notion d’inclusion indique une nouveauté qui semble recouper certains travaux sociologiques sur la « société des singularités ». Penser une société inclusive offre une occasion de reconsidérer l’égalité démocratique à l’aune de l’unicité de chacun de ses membres. Cet article se propose de croiser cette recherche sociologique sur l’égalité avec la philosophie de Levinas sur l’altérité. La notion d’intégration comme assimilation de l’altérité fera place à celle d’inclusion au service d’une quête d’un commun d’humanité. Renversant l’antériorité de l’identité sur l’altérité, les tendances à l’homogénéisation et à l’identitarisme sont revisitées pour orienter des chemins qui pensent la diversité comme le ferment de notre production du commun.

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Faire le travail autrement

Article de Ingrid Dromard, Tine Roth

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 185-196.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Action sociale, Compétence, Échange, Équipe, Évaluation, Groupe de travail, Intervention sociale, Management, Organisation, Organisation du travail, Pratique professionnelle, Rencontre, Risque professionnel, Risques psychosociaux, Transversalité, Travail

En tant qu’intervenantes en analyse du travail et chercheures, les auteures sont engagées dans des dispositifs d’évaluation des risques professionnels et d’accompagnement d’équipes de travail et de direction. Elles mettent en œuvre une démarche originale appelée « groupe de rencontres du travail ». Celle-ci propose de questionner, à partir d’une analyse de l’activité, les dimensions individuelles et collectives du travail qui permettent, ou empêchent, de travailler efficacement ensemble et en santé. À partir de leurs interventions dans le champ médico-social, l’article tente de montrer la nécessité d’échanger sur le travail afin de surpasser les obstacles physiques et psychiques inhérents à toute activité et organisation de travail.

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Formes contemporaines d'organisation et de travail : évolutions, révolutions ?

Article de Jean Philippe Bouilloud, Anne lise Ulmann, Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 9-237.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Aliénation, Autonomie, Autorité, Catégorie socioprofessionnelle, Coopération, Définition, Économie, Économie sociale et solidaire, Emploi, Environnement socioprofessionnel, Évolution, Gestion, Immigré, Innovation, Marché du travail, Mondialisation, Motivation, Organisation, Organisation du travail, Participation, Pouvoir, Pratique professionnelle, Précarité, Relation, Représentation sociale, Socialisation, Sociologie, Sociologie du travail, Stratégie, Technologie numérique, Travail

Ce numéro s’intéresse aux formes émergentes d’organisations et de pratiques, qui renvoient à de nouveaux imaginaires politiques et économiques, et aux conséquences que ces transformations pourraient avoir pour le monde du travail. Quelles sont les définitions de ces organisations nouvelles et/ou alternatives? En quoi établissent-elles des ruptures ou des continuités avec des formes plus anciennes d’organisation et de travail ? Dans quelle mesure les nouveaux dispositifs techniques (numérique, logistique, etc.) font-ils évoluer les règles du jeu de l’emploi, du travail et des relations sociales ? Quelles sont les figures des « engagements », politiques, économiques, sociaux, de ces nouveaux acteurs du monde économique ? Quel sens ces acteurs de nouvelles formes de travail et d’organisations donnent-ils à leur action ? Face aux éventuelles conséquences négatives de ces engagements (échec, précarité…), quelles ressources mettent-ils en œuvre? Enfin, quelles conceptions du travail, du pouvoir, de l’argent, de la réussite, ces nouvelles formes du travail traduisent-elles, ou contribuent-elles à véhiculer ?

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Pourquoi tant de sérendipité dans l'autisme ? Un aperçu de la littérature

Article de Christophe Gauld

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 307-315.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Épistémologie, Autisme

La sérendipité est l'art de savoir utiliser un heureux accident. Cette notion s'applique tout particulièrement à l'histoire de l'autisme qui a été ponctuée de diverses découvertes par sérendipité au fil du temps. Cependant, le concept va plus loin : il témoigne en réalité d'un champ de sciences dit "immature", duquel émane des coïncidences susceptibles d’être utilisées à bon escient. C'est ce glissement progressif de la science, permis par la curiosité et la sagacité des chercheurs, que nous allons mettre en lumière dans ce texte.

Morts ou vifs ?

Article de Michèle Fiéloux, Geneviève Welsh, Anne Yvonne Guillou, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 3, octobre-décembre 2018, pp. 263-322.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mort, Relation, Deuil, Rêve, Mémoire, Traumatisme, Génocide, Rite, Mortalité infantile, Mort-né, Corps, Gens du voyage, Cambodge, Burkina Faso, Madagascar, Lascaux

Ce dossier est consacré à l'exploration des relations fictives, imaginaires et rituelles qui peuvent s'établir entre les vivants et les morts, par des anthropologues et des psychanalystes. Plusieurs contextes sont évoqués : les morts du génocide cambodgien, l'Afrique de l'Ouest, les Gitans d'Andalousie, Madagascar, la préhistoire ...

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Quand les femmes fabriquent la masculinité : pouvoir féminin et construction sociale chez les Samburu du Kenya : une question d'observateur

Article de Maila Valentina Marseglia, Giordano Marmone, Alice Titia Rizzi

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 3, octobre-décembre 2018, pp. 323-331.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Pouvoir, Identité, Classe d'âge, Matriarcat, Relation femme-homme, Kenya

Les études sur les sociétés pastorales d'Afrique orientale ont souvent mis l'accent sur leur organisation politico-militaire structuré autour d'un système à classe d'age qui créé et façonne l'homme social et en définit le statut. Les femmes ont longtemps été considérées exclues de cette machine de pouvoir par les observateurs, porteurs de perspectives de recherche androcentriques souvent influencées par leur contexte socio-historique d'origine, ce qui a a contribué à la production d'une représentation parfois purement dichotomique et hiérarchisée des relations de genre.

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Durabilité et extension du soupçon : catégorisations et usages policiers du fichier d'empreintes génétiques en France

Article de Joëlle Vailly, Gaëlle Krikorian

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-4, octobre-décembre 2018, pp. 707-733.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Police, Fichier, Justice, Génétique, Infraction, Procédure

L’usage des banques de données génétiques dans le monde de la police et de la justice connait un développement spectaculaire dans de nombreux pays, notamment en France avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques. Dans ce contexte, cet article analyse les relations entre catégories d’identification d’auteurs et de suspects d’infraction, formes de savoir et rapports de pouvoir inter- et intra-institutionnels liés à cet usage. Notre étude est fondée sur des entretiens semi-directifs approfondis (N = 24), principalement avec des policiers et des gendarmes directement impliqués dans ces pratiques, et sur l’analyse de documents (textes juridiques, rapports ministériels, articles de presse, etc.). Après avoir présenté le contexte technoscientifique et législatif qui préside à ces évolutions, nous montrons d’une part la porosité des catégories d’auteurs d’infraction, de suspects et d’auteurs potentiels, d’autre part la formation de bio-identités de suspects sous diverses formes. Nous montrons également que ces processus s’articulent à quatre logiques : 1) une logique de prévention supposée des infractions par repérage des auteurs le plus tôt possible ; 2) une logique inter-institutionnelle en faveur de la police par rapport à la justice ; 3) une logique intra-institutionnelle liée à la performance ; 4) une logique probabiliste d’élucidation visant à aider les enquêtes policières sur des bases parfois empathiques vis-à-vis des victimes. Ces différentes logiques sont imbriquées et convergent vers une durabilité du soupçon et une inclusion élargie au fichier.

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Des LGBT, des non-binaires et des cases : catégorisation statistique et critique des assignations de genre et de sexualité dans une enquête sur les violences

Article de Mathieu Trachman, Tania Lejbowicz

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-4, octobre-décembre 2018, pp. 677-705.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Genre, Homosexualité, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Enquête, Groupe d'appartenance

Cet article porte sur les critiques d’une enquête statistique sur les violences de genre subies par les lesbiennes, gays, bisexuel·le·s et trans (LGBT). Au cours de la collecte et dans le questionnaire, des répondant·e·s ont jugé l’enregistrement du genre et de la sexualité problématique, en particulier lorsque ces personnes refusaient de se définir comme femme ou homme, bisexuelle ou homosexuelle, ou se disaient « non-binaires ». Minoritaires, ces critiques ont l’intérêt de mettre en cause le cadre de cette enquête sur les violences, elle-même dénoncée comme violente. L’article distingue deux registres de critique, l’un se donnant pour but la reconnaissance d’identifications minoritaires, l’autre questionnant la catégorisation en tant que telle. Les répondant·e·s critiques sont plus jeunes, plus souvent des femmes, s’identifient plus souvent comme bisexuel·le·s et sont parfois en situation de déclassement. Les critiques peuvent être conçues comme l’expression d’une indétermination à la fois vécue et revendiquée, elles sont portées par des personnes d’autant plus disposées à refuser les assignations dominantes du genre et de la sexualité que celles-ci sont pour elles moins pertinentes et moins pesantes.

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Qui se sent pauvre en France ? Pauvreté subjective et insécurité sociale

Article de Nicolas Duvoux, Adrien Papuchon

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-4, octobre-décembre 2018, pp. 607-647.

Mots clés : Lien social-Précarité, Courants de pensée en sciences humaines, Pauvreté, Perception, Catégorie socioprofessionnelle, Assistance, Précarité, Emploi précaire, Famille monoparentale, Vulnérabilité

La pauvreté fait l’objet de définitions et de mesures diverses, fondées soit sur le niveau de vie, sur les conditions de vie ou l’instauration d’une relation d’assistance avec l’État. Menée à l’aide du Baromètre d’opinion de la DREES, l’étude du groupe formé par les personnes qui se déclarent pauvres et des déterminants de cette façon de percevoir sa propre position sociale met en évidence l’importance de l’éloignement du marché du travail, du fait de bénéficier d’une prestation d’assistance mais également la prégnance de la position de classe. Elle invite donc à articuler des littératures qui ont suivi des voies sociologiques propres, mais qui ont toutefois en commun d’aborder les catégories sociales dites subalternes ou populaires et en situation d’assistance. En s’appuyant sur l’articulation et les discordances entre les dimensions monétaires et subjectives de la pauvreté, l’analyse fait ressortir la vulnérabilité des personnes seules et plus encore des parents isolés ainsi que l’importance du statut d’occupation du logement, en particulier chez les retraités. Finalement, la pauvreté subjective se comprend sociologiquement comme un indicateur d’insécurité sociale durable, associée à un surcroit de pessimisme envers l’avenir. Elle manifeste l’évolution de la pauvreté dans le cadre d’un régime de crise permanente et contribue à rendre compte de la dynamique contemporaine des positions inférieures de la structure sociale ainsi qu’à articuler les dimensions subjectives et objectives de celle-ci.

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