Documentation sociale

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La dysphorie de genre chez l'enfant et l'adolescent : histoire française et vignettes cliniques

Article de A. Condat, F. Bekhaled, N. Mendes, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 1, janvier 2016, pp. 7-15.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Identité sexuelle, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Genre

La dysphorie de genre est un trouble rare et en l’absence de centre dédié, chaque pédopsychiatre français aura rencontré environ 2 à 4 cas au cours de sa carrière. Aussi, en l’absence d’expérience clinique partagée ni de réflexion intégrée, chacun est-il tenté de se faire son idée à partir de quelques observations, dans un contexte où ces questions cliniques sont traversées par les débats sociétaux autour du genre, du sexe, de la procréation et des droits humains. Alors que des consultations spécialisées dans l’évaluation clinique et la prise en charge des troubles de l’identité sexuée chez l’enfant et l’adolescent se sont développées depuis les années 1970 à l’étranger, l’accès à une information et à des soins spécialisés n’est pas encore bien établi en France. C’est dans ce contexte qu’une consultation spécialisée identité sexuée a été créée au sein d’un service hospitalo-universitaire parisien.

Cultures jeunes

Article de Michel Fize, Bernard Guzniczak, Florian Lebreton, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 65, janvier 2016, pp. 4-88.

Mots clés : Culture-Loisirs, Jeunesse-Adolescence, Culture, Politique, Mineur, Adolescent, Sport, Cinéma, Art, Jeu vidéo, Musique, Représentation sociale, Projet pédagogique, Classe sociale

L’accès à la culture est un droit pour tous. Dans le cadre de son parcours individualisé, chaque mineur sous protection judiciaire doit, au même titre que l’éducation ou la santé, pouvoir bénéficier d’activités culturelles et artistiques.
Quels sont les sens, les représentations et les enjeux sous-jacents de l’action culturelle en direction des jeunes en difficulté ? Télévision, musique, lecture, sport, jeux vidéos, cinéma, musée, théâtre, danse, écriture, radio… Quels rapports les moins de 20 ans entretiennent-ils avec la culture ? Existe-t-il une ou des cultures adolescentes ? Comment les professionnels utilisent-ils les projets culturels comme leviers éducatifs ? Au-delà des comportements culturels des adolescents et des dispositifs mis en œuvre, le thème de ce dossier pose aussi la question de la territorialisation de la culture et de l’inscription sociale des jeunes.

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"C'est plus fort que moi", l'ado addict au risque

Article de Pascal Hachet

Paru dans la revue Santé mentale, n° 204, janvier 2016, pp. 10-13.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Adolescent, Risque, Non-dit, Secret, Psychothérapie, Toxicomanie, Histoire familiale

La prise en charge d'un adolescent "accro" aux conduites à risque ne saurait se satisfaire de seuls recadrages éducatifs. Ces mises en danger sont souvent des tentatives pour fuir le traumatisme psychique d'un secret de famille.

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Le goût du risque à l'adolescence : Le comprendre et l'accompagner

Livre de Xavier Pommereau, édité par A. Michel, publié en 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Conduite à risque, Rite, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Sommeil, Intimité, Sexualité, Mort, Alcool, Cannabis, Pornographie, Amour, Amitié, Phobie, État limite, Automutilation, Tatouage, Piercing, Trouble du comportement alimentaire, Violence, Image, Terrorisme, Parents, Culpabilité, Groupe de parole

Parce que qui ne risque rien n'a rien, les ados veulent explorer le monde, tester leurs limites, se mettre à l'épreuve. Ils ont besoin de jouer à se faire peur, rechercher les sensations fortes, s'exposer à un danger pour se prouver qu'ils sont capables, et le faire reconnaître par leurs pairs afin de se singulariser et être populaires... À la prudence que leur recommandent les adultes, ils opposent l'audace.
Xavier Pommereau explore ces enjeux à la lumière des risques d'aujourd'hui : le numérique et les écrans, les drogues, la sexualité et les rencontres (virtuelles ou réelles), les évitements phobiques... Mais aussi la peau comme surface de projection, le registre alimentaire et ses excès, ou encore, depuis peu, l'appel des sirènes du djihad... Il explique aux parents et aux adultes comment décoder le comportement des ados et, sans être constamment sur leur dos, les laisser prendre des risques en assurant un cadre suffisant et en misant sur le dialogue.
Il leur donne des clés, car prévenir vaut toujours mieux que guérir, afin d'accompagner cette belle aventure que peut être l'adolescence.

L'adolescence

Livre de Michèle Emmanuelli, édité par Presses universitaires de France, publié en 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Concept, Psychologie du développement, Société, Anthropologie, Approche historique, Psychologie, Crise, Psychanalyse, Violence, Psychopathologie, Prise en charge, Traitement médical, Psychothérapie

Transition entre l'enfance et l'âge adulte, l'adolescence met en jeu des processus complexes qui relèvent autant de la physiologie que de la psychologie et qui ont été observés par les psychanalystes mais aussi par les anthropologues ou encore les historiens. L'accès à la sexualité génitale qu'implique la puberté doit être psychiquement élaboré par l'individu, sous le regard de la société qui cherche toujours à encadrer ce passage.
Cette période de transformation est déterminante pour l'individu dans ses rapports à lui-même comme aux autres. C'est une période riche et délicate, qui peut entraîner des troubles particuliers devant être pris en charge selon des modalités propres. En confrontant les points de vue, l'ouvrage appréhende dans toutes ses dimensions cette étape décisive avant l'engagement dans la vie adulte. [présentation de l'éditeur]

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Quelle action psycho-éducative contre la radicalisation violente chez des jeunes judiciarisés ?

Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi

La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.

Une stratégie de prévention de la radicalisation violente des jeunes

Article de Katrin Euer, Anke Van Vossole, Anne Groenen, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 89-107.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Prévention, Intégrisme, Violence, Jeune, Risque, Formation, Formateur

Dans cet article, nous commentons les résultats d’une enquête menée dans le
cadre du projet Stresaviora. Ce projet a été mis en œuvre pour offrir un coup de pouce à des jeunes vulnérables, de sorte qu’ils soient de taille à lutter contre la radicalisation violente. Il présente trois approches pertinentes, permettant d’observer la radicalisation depuis un point de vue renouvelé. De plus, il analyse des pratiques prometteuses évaluées (inter) nationalement pour empêcher la radicalisation. Enfin, le projet a permis de faire des recommandations concrètes qui ont contribué au développement des outils de résilience Bounce pour les jeunes, leur environnement social et les acteurs de terrain. Il ressort des résultats de cette enquête que la méthode doit être intégrale et intégrée et doit se concentrer sur l’approche positive des jeunes, dans laquelle les motivations positives qui jouent un rôle dans leur vie doivent être utilisées et augmentées.

L'impact de la participation dans des organisations religieuses : l'exemple des jeunes migrants d'origine turque en Allemagne

Article de Philipp Jugert, Peter Noack

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 80-88.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Militantisme, Participation, Enfant de migrant, Jeune, Organisation, Religion, Intégration, Allemagne, Turquie

Grâce aux réponses au questionnaire PIDOP de jeunes migrants d’origine turque âgés de 16 à 26 ans (N=205), il a été possible d‘analyser dans quelle mesure leur engagement social se limite, ou non, essentiellement à un engagement dans des organisations ethno-religieuses, et le type d’effet intégrateur ou désintégrateur que cette forme d’engagement peut avoir.
Les résultats montrent que l’engagement religieux représente, certes, la principale forme de l’engagement, mais qu’il ne s’y limite pas, et inclut aussi l’engagement dans des organisations de la société d’accueil. Il est remarquable de constater que des jeunes d’origine turque, engagés au niveau religieux, investissent davantage une multitude d’autres organisations que les
Peers qui ne sont pas engagés sur le plan religieux, qu’ils affichent des valeurs plus importantes pour différents indicateurs de compétence civique, et ne montrent pas de tendances de repli par rapport à la société d’accueil.

Le sentiment d'efficacité chez les jeunes peut-il faciliter le passage à l'action collective ?

Article de Zuzana Scott, Jan Serek, Petr Macek

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 65-79.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Psychosociologie, Jeune, Participation, Groupe, Motivation, Perception, Identification, Émotion, Colère, Frustration, Discrimination, République tchèque

Dans ce chapitre, nous nous interrogeons sur les motivations de la participation à l’action collective parmi les membres de groupes minoritaires, en particulier les jeunes Roms et les jeunes Ukrainiens au sein de la République tchèque. Nous partons de la littérature, dans laquelle les désavantages des groupes sont vus comme une source possible de cette motivation. Dans notre étude, les jeunes des minorités identifient la discrimination comme étant le problème numéro un qu’ils rencontrent, associé à des sentiments de colère et de frustration. Il apparaît, sur base des réponses, que ces sentiments négatifs seuls n’ont cependant pas le potentiel pour rapprocher les gens vers l’action collective. C’est plutôt la conviction que le groupe en tant que tel peut améliorer les choses (conviction d’efficacité de l’action collective) qui détermine la participation. Néanmoins, lorsque les sentiments négatifs au sujet de la discrimination accompagnent un sens fort de l’efficacité collective, la participation a encore plus de chance de se produire. Ces résultats soutiennent l’idée que les émotions de colère et de frustration peuvent
servir de déclencheurs et conduire les personnes vers l’action collective.

Enjeux de citoyenneté et de participation politique des jeunes à la croisée des rapports sociaux

Article de Claire Gavray

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 23-46.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Enseignement secondaire, Vie politique, Vote, Opinion, Comportement politique, Fille, Garçon, Belgique

Une approche genrée d’un échantillon de jeunes belges francophones fréquentant l’enseignement secondaire et âgés de 16 et 20 ans (889 sujets dont 51.5 % de filles et 48.5 % de garçons) montre tout l’intérêt qu’il y a à croiser les rapports sociaux de sexe et de classe (via la section scolaire fréquentée) dans la compréhension du positionnement des jeunes face à la politique. On voit ainsi émerger une jeunesse largement consciente de sa chance de vivre en Europe et en Belgique, mais assez désillusionnée et critique par rapport à une vision classique et diffuse de la politique, ainsi que par rapport aux différents niveaux de pouvoir politique. Les jeunes se refusent à entériner des décisions et évolutions qu’ils perçoivent contraires à leurs intérêts et à la marche harmonieuse du monde.