Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 11 à 20 sur un total de 68

Votre recherche : *

Les équipes mobiles en psychiatrie : du bébé au sujet âgé

Article de Sylvie Tordjman, Vincent Garcin, Dominique Brengard, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 200-239.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Non-recours, Invisibilité sociale, Sectorisation psychiatrique, Équipe de secteur, Santé mentale, Mobilité géographique, Accès aux soins, Prise en charge, Souffrance psychique

Dossier composé de 6 articles :
- Les équipes mobiles en psychiatrie : du bébé au sujet âgé
- Les équipes mobiles en psychiatrie : un besoin de définition
- Équipes mobiles en psychiatrie périnatale : l’art des ponts
- Équipes mobiles autisme : vers la définition d’une nouvelle pratique ?
- Les équipes mobiles en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent : similitudes, différences, et perspectives
- Équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé : la mobilité au service de la fragilité

Accès à la version en ligne

Secret et ravage : un nouage dans la douleur

Article de Simon Lorriot

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 2, avril-juin 2022, pp. 174-179.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie psychosomatique, Psychisme, Subjectivité, Secret

L’article se propose d’étudier la fibromyalgie dans des perspectives psychanalytiques et psychopathologiques à partir d’une situation clinique. La fibromyalgie, où la douleur et l’épuisement constituent les principaux symptômes, reste souvent appréhendée par la médecine comme une énigme sans substrat organique bien identifié. Les ressorts inconscients de la plainte douloureuse sont ici à l’étude. Ce travail interroge dans un premier temps la douleur comme l’expression psychosomatique d’un secret de famille. Puis dans un second temps elle est envisagée comme le lieu d’inscription d’une énigme : celle de la féminité, à partir du concept de ravage.

Accès à la version en ligne

Étude qualitative de l’implémentation de la COP 13 dans une institution accueillant des personnes vivant avec un trouble psychotique sévère d’évolution lente

Article de Adrien Icher, Valérie Houot, Jordan Sibéoni, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 2, avril-juin 2022, pp. 162-173.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble de la personnalité, Psychopathologie, Psychothérapie institutionnelle, Méthode qualitative

La COP 13 est une méthode d’évaluation des psychoses conçue pour objectiver des évolutions cliniques fines. Cette étude qualitative inspirée de l’IPA vise à explorer son déploiement au sein d’une institution spécialisée dans la prise en charge des troubles psychotiques sévères et persistants. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès des soignants puis analysés. Les résultats montrent que la COP 13 s’est implantée progressivement dans la pratique clinique de l’équipe. Son utilisation s’est révélée cohérente avec les pratiques de soin institutionnel déjà en place. Certains participants ont identifié la COP 13 comme un repère dans le temps pour aider à objectiver l’évolution clinique des patients pris en charge. D’autres y ont vu un instrument de dialogue et de mise en débat. D’autres enfin, s’en sont saisi comme d’une nouvelle grille de lecture pour penser le quotidien. En enrichissant le travail de narrativité indirecte et en suggérant la possibilité d’une évolution clinique, la COP 13 s’inscrit dans une perspective de rétablissement.

Accès à la version en ligne

Les fondateurs du secteur et l’investissement du travail dans la cité

Article de Sarah Bydlowski

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 2, avril-juin 2022, pp. 138-145.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Sectorisation psychiatrique, Prévention, Psychiatrie infantile, Environnement social, École, Inégalité

La création du secteur a d’emblée pour objectif la lutte contre l’enfermement asilaire, l’insertion des patients dans la cité. Il s’agit aussi de faire front contre l’illettrisme, les inégalités sociales et toute ségrégation. La psychiatrie publique se met ainsi à la portée du malade, dans un mouvement liant indissociablement traitement et prévention.
L’application de la psychanalyse à l’enfant modifie radicalement les conceptions psychopathologiques de ses troubles et l’action thérapeutique entreprise. Dans cette perspective, le symptôme ne prend sens qu’en tenant compte, tant de l’environnement que de la personnalité et des modalités relationnelles de l’enfant, autrement dit de la réalité psychique de l’enfant en interaction avec les réalités psychiques de ceux qui l’entourent.
Pour les fondateurs du secteur, il s’agit de permettre à la fois de sensibiliser ceux qui s’occupent d’enfants à leurs besoins et à leurs difficultés, de connaître et de traiter précocement les enfants dont l’état constitue un risque pour leur avenir. L’idée est que les relations engagées avec le professionnel de terrain permettront des identifications réciproques, un plaisir partagé, autour de situations parfois inextricables. Le psychiatre qui voit des enfants en difficulté se trouve confronté à des problèmes sociaux, politiques et économiques qu’il ne maîtrise pas, mais avec lesquels il doit travailler. Il s’agit d’aller sur place, sur le lieu de l’école, d’observer, en collaboration avec les maîtres, les élèves, nos patients, dans une perspective préventive.

Accès à la version en ligne

L’art-thérapie et les adolescents : clinique d’une évidence

Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 84-92.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Adolescent, Devenir, Identité

Puisque la médiation se trouve au cœur de la dynamique adolescente, l’art-thérapie apparaît comme un moyen privilégié de prise en charge de l’adolescent, notamment lors de séances groupales. Des séances de médiation peuvent revêtir la fonction de rites de passage, permettant à la fois le développement social et l’émergence d’une personnalité en train de se construire. Le moratoire identitaire lié à cet âge apparaît souvent comme une période dont il est difficile de sortir sans aide, tout comme il est compliqué d’accéder à la réalisation identitaire. Ainsi, alors que la quête identitaire malmène les psychés de ces jeunes, l’art-thérapie se place dans une position étayante dans les changements biologiques, cognitifs et sociaux. Le thérapeute se doit de comprendre la souffrance lorsqu’elle s’exprime, en particulier dans les créations artistiques, et de permettre l’établissement d’une bonne alliance thérapeutique, en respectant le code mis en œuvre par l’adolescent. C’est pour cela que l’art-thérapie apporte toute sa contribution, en complément du langage, dans sa dimension communicative, dans son aide à l’élaboration psychique, dans son soutien à l’imagination et à l’autonomie. Elle se présente également comme lien entre le monde interne et la réalité extérieure, et offre la possibilité de permettre une écriture de soi, une trace dans le groupe de soin, mais aussi une trace de son passage de l’enfance à l’âge adulte.

Accès à la version en ligne

L’adolescent, les parents et les psys

Article de Gérard Schmit

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 46-53.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation familiale, Prise en charge, Soin, Accompagnement, Soutien psychologique

Cet article traite de l’aide pédopsychiatrique pour certains adolescents qui vont mal de façon prolongée et expriment leur souffrance par des symptômes externalisés (passages à l’acte, violence, tentatives de suicides...). Il insiste sur le fait que de tels adolescents sont en décalage avec les représentations socioculturelles les plus courantes concernant l’adolescence, parfois aussi avec celles de certains professionnels qu’ils rencontrent. Souvent, ils ne sont pas tant acteurs d’un processus d’autonomisation et d’affirmation de soi que prisonniers d’un blocage des liens intrafamiliaux. L’établissement d’un lien personnel avec eux peut s’avérer très difficile. Aussi leurs difficultés sont à considérer sous l’angle d’une « clinique de situation » prenant en compte le système d’appartenance de l’adolescent. Bien que l’incertitude évolutive soit importante, quelques éléments peuvent favoriser le projet de soins : l’accueil bienveillant d’une demande diffractée et portée par plusieurs personnes, l’implication des parents voire d’autres proches dans les consultations, la multiplicité et la diversité des soignants de façon à assurer la continuité des soins pour une durée suffisante. Une observation clinique de plusieurs années, centrée sur la description des étapes d’une prise en charge d’une adolescente, illustre ce propos. Elle montre aussi que le déroulement des soins ne répond pas à un projet défini à l’avance, mais est un cheminement qui se fait en fonction des événements et des évolutions qui se présentent. Comment réussir à accompagner l’errance de l’adolescent en créant avec lui et ses proches un groupe thérapeutique à la fois souple et solide ?

Accès à la version en ligne

Pratiques psychomotrices en psychiatrie de l’enfant et de l'adolescent (2)

Article de Catherine Potel, Florian Védérine, Jean Marc Orjubin, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 8-44.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychomotricité, Anorexie, Régression, Dyspraxie, Adolescent

Sommaire composé de 5 articles :
- Anorexie mentale et psychomotricité : parcours atypique d’une jeune femme de 18 ans
- Psychomotricité et émergence de la représentation
- La dyspraxie adolescente, la violence d’un corps qui n’obéit pas au doigt et à l’œil
- Panorama de la recherche en psychomotricité
- La formation universitaire des psychomotriciens

Accès à la version en ligne

Du jeu au je et vice versa

Article de Anne Rejony, Valérie Pfohl, Lydie Elatre

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 60, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 338-344.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Atelier, Théâtre, Thérapie, Art-thérapie, Espace transitionnel

Hommage au Docteur Jean Luc Marcel

Accès à la version en ligne