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Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 133, 4ème trimestre 2019, pp. 9-20.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Étudiant, Relation enfant-parents, Contrôle social, Université, Travail
Les "parents hélicoptères" surveillent, tels un drone l'éducation et la vie sociale de leurs enfants. Ce problème est considéré comme une cause des difficultés des enfants à faire face aux exigences de la vie universitaire.
Dans les années 1980, on les appelait les « nouveaux » pères. Plus proches de leurs enfants, y compris des tout-petits, en rupture avec le modèle du pater familias. Cette évolution les a-t-elle conduits à perdre leur spécificité éducative? Prenons garde aux pseudo-évidences…
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3106, 12 avril 2019, pp. 38-39.
Mots clés : Enfance-Famille, Politique familiale, Enfant, Maintien du lien, Parentalité, Aidant familial, Vie privée, Travail, Homoparentalité, Famille monoparentale
La politique familiale doit s’adapter aux évolutions de notre société et répondre aux besoins de toutes les familles d’aujourd’hui, sans exception. C’est ce que défend Stéphane Landreau, secrétaire général de la Fnaafp-CSF, fédération de l’aide et des soins à domicile.
Livre de Jean Epstein, Michel Szlazak, édité par P. Duval, publié en 2019.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Violence, Parents, Professionnel de l'enfance, Société, Éducation, Tolérance, Interdit, Assistant maternel, Travail, Bientraitance
La petite enfance n'est pas exempte de violences. Celle des enfants, des parents, des professionnels, de la société tout entière. Jean Epstein aborde ici les questions d'éducation, de limites, d'interdits et d'autorité afin d'éclairer les assistantes maternelles dans leur travail. Il insiste aussi sur les violences que l'on ne voit pas, ou plus, et qui pourtant peuvent être évitées lorsqu'elles sont repérées.
Ce livre est un véritable guide de bientraitance en direction des assistantes maternelles et l'auteur n'oublie pas de prendre en considération la violence faite à ces professionnelles dont la position n'est jamais simple.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 252, décembre 2017, pp. 7-9.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Parentalité, Entreprise, Travail des femmes, Discrimination, Salarié, Aménagement du temps, Travail
La parentalité en entreprise est une thématique qui s'affirme dans le débat public depuis quelques années. Cette question est portée par des évolutions sociales profondes, mais elle est tout juste explorée aujourd'hui. En effet, les discriminations liées à la maternité sont encore fortes et les différences sociales face à cette question, sensibles.
Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 17-30.
Mots clés : Enfance-Famille, Couple, Relation familiale, Travail, Parents, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Séparation, Maintien du lien
Dans quelle mesure les outils numériques dans les familles révèlent-ils, transforment-ils ou déplacent-ils les relations conjugales ? En prenant appui sur deux terrains explorés par des méthodes qualitatives, l’article explore deux angles d’analyse de la conjugalité à l’ère numérique : d’abord, les déplacements opérés dans la division du travail domestique et éducatif entre conjoints par le recours aux outils de communication. Les courriels et les sms contribuent-ils à dévoiler le « travail invisible » et à redistribuer la charge mentale entre conjoints ? Ensuite, l’auteur aborde le rôle des outils numériques dans un contexte où la gestion des séparations et des divorces vise le maintien de la coparentalité : comment les technologies de communication permettent-elles ou non d’asseoir le couple parental à défaut du couple conjugal ?
Article de Marie Cartier, Anaïs Collet, Estelle Czerny, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 247-264.
Mots clés : Enfance-Famille, Garde des enfants, Travail, Parents, Mode de garde, Crèche, Assistant maternel, Classe sociale, Éveil
Dans un contexte de montée de la bi-activité des conjoints, la question du choix du mode de garde se pose de façon aiguë pour les parents de jeunes enfants. Or, bien que l’offre de garde en crèche soit moins répandue que celle par les assistantes maternelles, les parents manifestent un rejet assez net de ces dernières et leur accordent moins spontanément leur confiance. À partir d’une enquête par entretiens auprès de 32 couples, l’article interroge les raisons de cette disqualification persistante des assistantes maternelles, en soulignant les différenciations sociales de ce jugement selon la position des parents et la pente de leur trajectoire, et également selon le genre. Si les parents des classes supérieures tendent à écarter le recours aux assistantes maternelles dans le cadre de ce qui s’apparente à une présomption d’incompétence de classe, les parents des classes moyennes et populaires expriment quant à eux des attentes éducatives et socialisatrices différenciées, inspirées de la « culture psy », d’une réinterprétation scolaire de l’éveil de l’enfant et d’un attachement à la crèche comme préparation à l’école maternelle exigeant des enfants discipline et autonomie. Ces attentes se doublent, dans les couples de classes populaires interviewés, de la crainte de confier leurs enfants à des femmes incontrôlables, soupçonnées d’échapper aux contraintes de l’emploi salarié.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 229-246.
Mots clés : Enfance-Famille, Congé parental d'éducation, Travail, Père, Décision, Mode de garde, Classe sociale
La récente réforme du congé parental (2014) a instauré un partage entre les parents de l’allocation pouvant être associée au congé parental d’éducation afin d’encourager les pères à avoir davantage recours au congé. La faible proportion de pères bénéficiaires du congé serait-elle donc due à la méconnaissance des pères de ce dispositif, ou à leur peur que sa souscription n’entrave leur carrière professionnelle, comme l’ont affirmé certains défenseurs de la réforme ? D’après 37 entretiens réalisés auprès des hommes ayant pris un congé parental, si les conditions d’emploi de chacun des conjoints ont un rôle à jouer dans la décision de la prise du congé au masculin (stabilité de l’emploi de la mère, hypogamie [1]), les conditions que l’homme se fixe pour s’autoriser à prendre le congé semblent également décisives. En effet, les pères ne semblent se projeter dans le congé qu’à condition de ne pas s’occuper seulement des enfants pendant cette période, signe d’un investissement possible du congé différent entre les hommes et les femmes.