Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 11 à 20 sur un total de 159

Votre recherche : *

Le risque psychosocial nous conduit à repenser l’accident du travail et la maladie professionnelle

Article de Laurent Bailly

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 213-217.

Mots clés : Santé-Santé publique, Réparation, Accident du travail, Maladie professionnelle, Expertise médicale, Risques psychosociaux, Réduction des risques, Information

Ce texte est issu d’une intervention dans le cadre du séminaire de recherche intitulé « Santé mentale, expériences du travail, du chômage et de la précarité » organisé par la Mission recherche rattachée à la DREES et la Mission animation de la recherche de la DARES en 2019 . Le séminaire visait à questionner les relations entre santé mentale, organisation du travail, chômage et précarité, et souhaitait apporter des éléments de connaissance face aux interrogations qui traversent actuellement l’espace public. Les données ont été réactualisées pour cet article et complétées.

Accès à la version en ligne

Santé mentale au travail des soignants de psychiatrie : un détour réflexif sur les enjeux épistémologiques et institutionnels de la recherche RPSY

Article de Isabelle Maillard, Marie Costa, Jean Luc Roelandt, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 193-211.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Réduction des risques, Équipe soignante, Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Contrainte, Usure professionnelle, Qualité de la vie

La recherche RPSY vise à explorer les liens entre pratiques de soins, notamment l’usage de la contrainte (isolement, contention), risques psychosociaux (RPS) et santé mentale au travail des soignant·e·s de psychiatrie adulte dans huit établissements publics de santé mentale (EPSM). Les critiques dont la démarche participative et le protocole de recherche proposés ont été l’objet sont révélatrices des débats et controverses entourant la production de connaissances sur la santé mentale au travail, entre approches compréhensives versus objectivistes. Une manière d’en tenir compte a été d’engager une étude préliminaire afin de questionner le sens de l’engagement des établissements dans cette recherche, leurs motivations et les attentes. C’est l’objet de cet article qui se propose d’analyser les enjeux institutionnels soulevés par cette recherche. L’analyse des entretiens réalisés permet de mettre en lumière les difficultés, les limites et les enjeux d’une politique de prévention des RPS, particulièrement sensible au sein des établissements, source de tensions et divisions entre les partenaires sociaux et les directions, témoignant d’une difficile coopération susceptible d’en affaiblir la portée.

Accès à la version en ligne

Derrière le masque du consensus… Analyse des divergences syndicales autour des enjeux de santé mentale au travail

Article de Fabien Brugière, Sabine Fortino, Lucie Goussard, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 167-191.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Syndicat, Santé mentale, Organisation du travail, CHSCT, Management, Souffrance psychique, Enquête, Réduction des risques

Cet article questionne le positionnement revendicatif des organisations syndicales de salariés sur les enjeux de santé mentale au travail en mobilisant les principaux résultats d’une enquête sociologique menée, au niveau confédéral, auprès des responsables de la santé au travail et de la formation d’une dizaine de syndicats, ainsi que sur une étude documentaire (documents de congrès, presse syndicale, sites internet). Il montre qu’aussi structurantes que puissent être les lignes de fracture « traditionnelles » instituées sur les enjeux économiques comme l’emploi ou les salaires, ces oppositions s’avèrent peu opérantes pour comprendre les divergences et convergences en matière de santé mentale, aussi bien dans la manière de désigner les facteurs explicatifs de ces risques de santé – notamment le rôle joué par l’organisation du travail et le management – que de nommer les risques eux-mêmes. Ces clivages ressurgissent toutefois nettement concernant la définition des modalités d’action et, surtout, des finalités poursuivies à travers elles. Les positions syndicales s’ordonnent alors selon un continuum allant du projet de convergence avec les employeurs à la nécessité de construire des rapports de force pour obtenir des avancées sur le sujet.

Accès à la version en ligne

La santé mentale des agents publics face à l’intérêt du service

Article de Marie Baudel

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 61-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Service public, Réduction des risques, Risques psychosociaux, Conditions de travail, Administration, Harcèlement moral, Sanction, Productivité, Jurisprudence, Qualité

Il apparaît aujourd’hui évident que la protection de la santé mentale des agents publics est dans l’intérêt d’un fonctionnement régulier et continu du service public. L’étude du contentieux administratif relatif aux risques psychosociaux des agents conduit cependant à remarquer que la notion juridique « d’intérêt du service » se retrouve systématiquement opposée aux arguments des agents qui contestent, devant le juge administratif, leurs conditions de travail ou des mesures individuelles. Dans ce contexte, cette notion apparaît utile mais également ambiguë et fuyante. Elle permet tout d’abord de délimiter de manière négative le harcèlement moral. La mesure prise dans l’intérêt du service exclut qu’il puisse s’agir de harcèlement. L’intérêt du service suppose de rechercher la volonté de l’administration alors même que la jurisprudence réfute, par principe, toute démarche subjective dans la caractérisation du harcèlement moral. Cette notion contribue ensuite à l’identification des sanctions disciplinaires déguisées. Il s’agit cependant d’un critère d’identification relativement instable au point de se demander s’il ne serait pas simplement plus simple de s’en passer.

Accès à la version en ligne

Mort subite et mort inattendue du nourrisson

Article de Laurence Rameau

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 311, novembre 2022, pp. 37-38.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Mort subite du nourrisson, Prévention, Réduction des risques, Sommeil, Sieste

La mort inattendue du nourrisson correspond au décès inexpliqué et brutal d’un bébé jugé jusque-là comme étant en bonne santé. Elle peut être d’origine accidentelle, faire suite à une maladie précise (infection, malformation) ou, plus rarement, à de la maltraitance. La mort subite du nourrisson, dont le diagnostic effectué post-mortem ne parvient pas à identifier une cause précise, représente environ 50 % des morts inattendues du nourrisson.

Epidémiologie, diagnostic et bilan d'extension

Article de Mathieu Jamelot

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 10-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Femme, Épidémiologie, Diagnostic, Sein, Recherche, Statistiques, Dépistage, Examen médical, Réduction des risques, Savoir

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment rencontré chez la femme. Les personnes âgées, dont le nombre augmente, constituent une population à part entière, du fait des nombreuses comorbidités que l’on retrouve chez elles. L’épidémiologie du cancer du sein, notamment chez les femmes âgées, est relatée ici, ainsi que le diagnostic et le bilan d’extension, qui ne diffèrent pas du reste de la population.

De la contrainte au plaisir de participation à la prévention des risques

Article de Muriel Trézéguet

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 143-147.

Mots clés : Santé-Santé publique, Art, Évaluation, Réduction des risques, Prévention, Risque professionnel, Organisation du travail, Participation, Émotion, Corps

Depuis 2001, l’évaluation des risques professionnels est rendue obligatoire dans toute organisation du travail. Cette évaluation représente un moment important dans la démarche de prévention car elle est le point de départ pour définir les actions de prévention appropriées, couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L’enjeu est de pouvoir associer l’ensemble des salariés de l’organisation afin de les rendre acteurs de leur propre prévention. L’utilisation de l’art peut faciliter ce travail.

Accès à la version en ligne

Alcool : Une addiction qui dérange

Article de Pénélope Bacle, Laurence Ubrich, Pascal Menecier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3267, 08 juillet 2022, pp. 6-13.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Alcoolisme, Alcool, Tabou, Représentation sociale, Femme, Accompagnement, Réduction des risques, EHPAD

Ce dossier est composé de 4 articles :
- Alcool / Une addiction qui dérange
- Le tabou de l’alcool au féminin
- La réduction des risques au cœur du métier
-« En Ehpad, les équipes sont parfois démunies »

Un bistrot où l'on réduit sa consommation d'alcool

Article de Aurélie Vion

Paru dans la revue Direction(s), n° 209, juin 2022, pp. 16-18.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcool, Alcoolisme, Addiction, Réduction des risques, Isolement, Exclusion sociale, Prévention, Souffrance psychique, Bas Rhin

L'accueil bistrotier Arriana s'adresse à des personnes rencontrant une dépendance à l'alcool. Autorisées, les consommations sont encadrées par des professionnelles dans un démarche de réduction des risques liés aux addictions. Mais aussi de lutte contre l'isolement.

La prosocialité limitée chez l’enfant : état des lieux

Article de Emilie Mormont, Marie Stievenart

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 217-231.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Trouble du comportement, Enfant, Psychopathie, Empathie, Culpabilité, Réduction des risques

La prosocialité limitée (PL) correspond aux « callous unemotional traits », autrement traduits par « traits pré-psychopathiques ». La PL chez l’enfant se caractérise par un manque d’empathie affective, de comportements prosociaux et de culpabilité. La PL prédispose aux troubles du comportement les plus graves et persistants dans l’enfance et l’adolescence, aux comportements antisociaux et à un profil psychopathique à l’âge adulte. Dépister la PL au plus tôt dans l’enfance maximise les chances des programmes de prévention et d’intervention de modifier positivement la trajectoire développementale de l’enfant. Abondamment étudié dans les pays anglophones, ce fonctionnement chez l’enfant est très peu documenté en francophonie. Cet article propose de combler ce manque via une revue théorique et clinique du sujet. Les aspects d’évaluation et de traitement sont également évoqués.

Accès à la version en ligne