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Livre de Rémy Puyuelo, édité par In press, publié en 2018.
Mots clés : Psychiatrie infantile, Enfant, Cure analytique, Prise en charge, Psychanalyse, Psychothérapeute, Témoignage
L'enfance, c'est le premier palier stable de l'organisation psychique. La construction de l'identité narcissique permet à l'enfant de renforcer son appartenance au monde, son sentiment continu d'existence. Il devient disponible aux apprentissages, aux sublimations et au travail de culture. C'est l'âge de la latence. Sous un silence apparent, c'est une période de la vie étrangement fertile. Mais que se passe-t-il lorsqu'un enfant a été " empêché " de latence ? Rémy Puyuelo a consacré sa vie à aider ceux dont l'enfance a été défaite.
Ces " abusés narcissiques " à l'identité précaire, sont très dépendants de l'environnement et interrogent familles, scolarité et institutions sociales : troubles du comportement, emprunts identitaires, inhibitions, pauvreté représentationnelle... A partir de récits psychanalytiques d'enfants, il nous livre son expérience en partage, témoignage du véritable " corps à corps psychique " qui s'ouvre pour le clinicien lors de la rencontre avec chaque patient.
Une plongée dans les douleurs de l'enfance qui " engage " clinicien et patient dans une co-construction. Il s'agit de construire ces situations où l'enfant attend être reconnu, compris et se sentir réel et utile. Préalable, pour lui, à comprendre la vie, sa vie et le monde. Doutes, humilité, moments de découragement, et de joie... Rémy Puyuelo nous fait vivre son engagement quotidien. Le témoignage de toute une vie professionnelle.
Entre geste poétique, métaphores et transmission culturelle, ces récits sont de véritables thrillers psychanalytiques où l'important est une mise en mouvement des psychismes qui sont à l'arrêt, abimés, en souffrance.
Voilà vingt ans qu’Enfances et psy assure son rôle de transmission des pratiques, des théories, des avancées dans le champ de l’enfance en difficulté. Pour son anniversaire, la revue s’attache plus particulièrement à réfléchir aux multiples questions que pose la transmission. A quels écueils se heurte-t-elle et quels en sont alors les conséquences ?
Les travaux récents des biologistes et des généticiens montrent que ce qui est transmis, au-delà du socle biologique, ce sont des potentialités, largement influencées par l’environnement physique et humain de l’enfant. L'homme, être bio-psycho-social, cherche à pérenniser ses organisations familiales, sociales et culturelles, ses mythes, ses rites, ses traditions, ses valeurs et même ses fantasmes. Même si les parents cherchent à transmettre à leurs enfants ce qui leur semble essentiel, que passe-t-il vraiment d’une génération à l’autre ?
Comment le développement des nouvelles configurations familiales impacte-t-il la transmission ? Comment l’école, lieu emblématique de la transmission des savoirs, concurrencée par d’autres médiateurs nés de la révolution numérique beaucoup plus attractifs, doit-elle évoluer ? La communication horizontale accélérée par le développement des nouveaux médias et des réseaux sociaux ne tend-t-elle pas à remplacer la transmission verticale ? Quels effets sur l’attention et la disponibilité des enfants et des adolescents ? Dans une société de plus en plus multiculturelle, quelles questions posent les dernières vagues migratoires et les tendances au repli identitaire ? La radicalisation de certains jeunes serait-elle liée à un malaise dans la transmission tant au niveau individuel qu’au niveau collectif ?
Dans ce monde en mutation, la transmission des pratiques professionnelles dans le champ de l’enfance et de l’adolescence engage non seulement des savoirs théoriques ou institutionnels, mais aussi des savoir-faire singuliers. Difficile, délicate, elle fait tout le sel des rapports entre les différentes générations de thérapeutes et de soignants, impliqués dans des prises en charge au quotidien.
La question de l’autisme donne lieu à des approches politiques, institutionnelles, pluridisciplinaires et cliniques. Ce numéro tente de dépasser les clivages et les oppositions virulentes qu’elle suscite pour donner la parole à ceux qui travaillent ou vivent avec des personnes autistes. Il cherche aussi à apporter des éléments de réflexion à ce que son titre suggère : qu’est-ce que l’autisme interroge en nous, comme entre nous, subjectivement et collectivement, qui puisse faire ouverture à ceux qui en sont porteurs, et qui nous mobilisent tant ?
"Explorer les représentations et les pratiques de « l'aller mieux » dans le domaine de la santé et de la santé mentale plus particulièrement, tel est lobjectif général de cet ouvrage dont les contributions portent sur les dynamiques, les acteurs, les ressources concrètes et le vécu de la guérison, du rétablissement, du « sen sortir ».
Souvent psychologisés ou naturalisés, les processus de laller-mieux sont ici analysés comme un objet à part entière de la sociologie qui livre sur eux des éclairages nouveaux.
Ces processus sinscrivent au croisement de plusieurs domaines, celui des institutions du « normal » et du « pathologique », des politiques de soin et de care, de léthique et de lexistentiel. Aussi louvrage donne-t-il la parole à des philosophes, des professionnels, des patients, ainsi quà des innovateurs, en présentant les expériences actuelles de pair-aidance en France ou dans dautres pays." [présentation de l'éditeur]
Pour comprendre un adolescent, il faut, selon l’auteur, prendre en compte au moins trois facteurs importants :
le facteur « interne », en lien avec les difficultés propres au fait de grandir et de se transformer ;
le facteur « externe » constitué par l’environnement et la société, dont les repères évoluent de plus en plus vite ;
enfin, le dernier facteur qui est notre regard posé sur lui.
Les adolescents nous renvoient à nos contradictions multiples, y compris dans nos réponses à leurs interrogations ! Mais n'est-ce pas une chance d'être obligé, grâce à eux, de maintenir constamment notre pensée en mouvement ? Ce n’est certes pas facile de devoir stimuler le cerveau d’un adolescent pour favoriser les bonnes connexions, tout en acceptant qu’une période d’errance est parfois nécessaire. Ce n’est pas facile d’accepter d’être ringard, et en même temps de véhiculer l’autorité et des valeurs !
Avec humour, sérieux et ouverture d’esprit, l’auteur brosse à grands traits le portrait des adolescents d’aujourd’hui, ceux qui, tout en allant bien, ont besoin d’adultes de référence pour devenir autonomes, et ceux qui, en raison de leurs troubles spécifiques, nécessitent l’aide de professionnels formés.
L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…
Article de Gilles Arnaud, Annick Ohayon, Bénédicte Vidaillet
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, tome 20, automne 2015, pp. 1-287.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Psychiatrie infantile, Vieillissement, Souffrance psychique, Travail, Immigration, Transfert, ARGENTINE
Depuis Freud, la psychanalyse s’est développée, ainsi que le soulignait Jean Laplanche en 1987 dans ses Nouveaux fondements pour la psychanalyse, « non pas seulement comme pensée et comme doctrine, mais comme mode d’être. La psychanalyse est un immense mouvement culturel, et en ce sens c’est l’ensemble de la psychanalyse qui se porte hors les murs ». Près de trente ans plus tard, qu’en est-il du devenir du mouvement psychanalytique, à la fois comme théorie et praxis, mais également comme éthique et fait culturel ? Comment la psychanalyse est-elle actuellement reçue dans une société de plus en plus soumise à la rationalité instrumentale, à l’urgence et à la quantophrénie ? Que propose-t-elle de spécifique ou de distinctif, voire d’unique ou d’irremplaçable ? Que disent et font ceux qui s’en réclament face aux formes contemporaines du « malaise dans la culture » et aux évolutions sociétales (crise, famille, religions, etc.) ? Comment la psychanalyse se saisit-elle des interpellations, critiques, contestations ou remises en cause dont elle peut faire l’objet, en particulier depuis quelques années ? Mais aussi et plus généralement, comment la psychanalyse se réinvente‐t-elle : cliniquement, conceptuellement, voire socialement ou politiquement ? C’est à ces questions que les auteurs de ce numéro, praticiens et théoriciens, psychanalystes ou non, se sont confrontés pour éclairer la place et le rôle de la psychanalyse dans la société contemporaine, en France et dans le monde occidental.
Dossier documentaire, Vidéo, Expérience de terrain, Lettre électronique
Psynem est un site d'information sur la pédopsychiatrie, géré par l’association À l’aube de la vie. Il est dirigé par le Pr Bernard Golse, chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker. Psynem se veut un outil de référence, à l'usage des étudiants, des chercheurs, des professionnels de santé en psychiatrie infantile. A vocation interdisciplinaire, il se veut ouvert aux approches actuelles, psychanalytiques, périnatales, développementales, neurologiques.
Article de Patrick BEN SOUSSAN, Michel DUGNAT, Bernard GOLSE, Daniel STERN
Paru dans la revue Spirale (la grande aventure de monsieur bébé), n° 64, mars 2013, pp. 12-157.
Mots clés : Nourrisson, Comportement, Stade de développement, Conscience de soi, Relation enfant-mère, Interaction, Psychanalyse, Observation, Perception, Cognition, Psychisme, Corps, Relation, Soi, Subjectivité, Mère, Maternité, Attachement, Communication non-verbale, Affectivité, Psychiatrie infantile, Stimulation, Concept, Fonction, Parents, STERN (D.N.)
Les paysages intersubjectifs du bébé. Introduction à l'édition de poche de The Interpersonal World of the Infant . A Daniel N. Stern qui nous manque infiniment .Une mère soigne son enfant (Daniel N. Stern). Le gentleman qui murmurait à l'oreille des bébés. Les destins de vitalité .Le processus de changement thérapeutique (Daniel N. Stern). Intérêt de l'observation du développement de l'enfant pour la psychothérapie de l'adulte. Les organisateurs inconscients de la vie psychique du bébé. Ou comment se représenter la rencontre entre un adulte et un bébé . Le paysage subjectif du bébé (Daniel N. Stern) . Intersubjectivité. A propos des liens entre expériences, mots et narrations (Daniel N. Stern) .Dan Stern ou la vitalité . Un formidable narrateur du bébé. Quelques réflexions sur le bébé en interaction, ses réflexes archaïques et ses investissements libidinaux . « Être-avec-l'autre », le penseur de l'intersubjectivité .Hectoradan .Comment Dan Stern m'a fait redécouvrir les peintures de Christian Gardair ...