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Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 328, juin-juillet 2019, pp. 22-24.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Petite enfance-Périnatalité, Observation, Soutien à la parentalité, Toxicomanie, Sevrage, Prise en charge, Puéricultrice, Attachement, Relation enfant-mère, Nourrisson
Dans les services de maternité ou de néonatologie, il existe une recrudescence d’accueil de parents toxicomanes et/ou polydépendants. Le syndrome de sevrage néonatal est difficile, tant pour les parents que pour les soignants qui les accompagnent. De plus, il s’agit d’une pathologie taboue pour laquelle les équipes ne sont pas assez formées. La puéricultrice a un rôle primordial à jouer dans la prise en soins de ces familles.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 328, juin-juillet 2019, pp. 25-29.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Petite enfance-Périnatalité, Alcoolisme, Fœtus, Enfant handicapé, Nourrisson, Grossesse, Prévention, Développement cognitif, Psychomotricité, Prise en charge
Les troubles causés par l’alcoolisation fœtale touchent un enfant par heure en France, c’est-à-dire environ 8 000 enfants par an. Comment mieux connaître ces troubles, première cause de handicap non génétique en France, pour mieux diagnostiquer, suivre et soutenir ces enfants ainsi que leur entourage ?
Article de Haoua Tinta Struillou, Christine Lemaire, Tiphaine Sculo Chaiban, et al.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 4, 2019, pp. 43-60.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Dent, Pathologie, Précarité, Équipe soignante, Malade, Relation soignant-soigné, Image de soi, Prise en charge
L’état bucco-dentaire des patients rencontrés en service d’addictologie est souvent préoccupant. Soigner les dents efficacement et sur la durée est difficile. Quelles en sont les causes ? Est-ce une conséquence de la prise de toxique, d’une désocialisation ou de l’état psychique antérieur du patient ? Après quelques recherches sur ces thèmes en évoquant un possible rôle de la précarité, un questionnaire est mené sur trois groupes. Des patients, des soignants d’un service d’addictologie et des chirurgiens dentistes sont interrogés pour entendre les dires et ressentis face aux problèmes dentaires des patients. Il en ressort que les patients sont demandeurs de soins et de paroles. Les soignants expriment certaines gênes et limites. Comment lever ces difficultés dans un cadre soignant ? Comment amorcer des processus permettant une meilleure prise en charge dentaire des patients ?
Article de Anne Sophie Bazin, Cora von Hammerstein, Lucia Romo, et al.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 2-3, 2019, pp. 5-127.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Prise en charge, Psychothérapie, Corps, Hypnose, Médecine alternative, Psychomotricité
Il n’y a pas si longtemps encore, le corps était le parent pauvre dans l’abord et la prise en charge des addictions. Peu de place lui était faite et il n’apparaissait qu’à travers l’horreur des douleurs du manque ou l’anesthésie constante provoquée par les produits. Depuis quelques années, suite à l’influence de la réduction des risques par exemple ou la médicalisation des prises en charge consécutives à l’irruption du SIDA, le corps a repris sens et valeur. Il n’est plus l’objet inerte, passif et mal en point. Il peut être le nouveau vecteur, le nouveau véhicule de nouvelles thérapies. Le corps est au centre des pratiques addictives et de leurs prises en charge. Cette évolution est à l’origine du développement de nouvelles approches thérapeutiques qui intègrent psychisme et dimension corporelle. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer le dossier de ce numéro aux approches thérapeutiques psychocorporelles et à ce qu’elles peuvent apporter. [...]
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 83-110.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Cocaïne, Consommation, Statistiques, Trafic de drogue, Épidémiologie, Prévention sanitaire, Prise en charge, Réduction des risques
La cocaïne constitue la deuxième drogue illicite la plus consommée après le cannabis en France qui, en quelques années, est passée dans le groupe des cinq pays européens les plus consommateurs. La cocaïne connaît une diffusion rapide, qui se traduit par un doublement de la proportion d’expérimentateurs en une décennie et une forte diversification des profils d’usagers. On estime à 450 000 le nombre d’usagers actuels de cocaïne, huit fois moins que pour le cannabis (3,8 millions d’usagers dans l’année), mais ce chiffre est en augmentation et concerne une gamme de plus en plus large de classes d’âge, de milieux sociaux et de secteurs d’activité. Cette hausse de la demande et de la visibilité de la cocaïne correspond à une dynamique d’offre importante, à l’image du pic de production au niveau mondial en 2017. Plus disponible et plus pure, la cocaïne fait l’objet de modalités de trafic multiples et en constant renouvellement. Cet article revient sur la situation de la cocaïne et les tendances actuelles, en mobilisant l’ensemble des données produites depuis les années 1990 : sources statistiques ministérielles (interpellations, demandes de traitement, etc.), dispositifs d’information propres de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), etc. La confrontation de ces sources offre une synthèse actualisée du marché de la cocaïne en France, en soulignant les enjeux auxquels sont confrontés les pouvoirs publics en l’absence de traitement médicamenteux de la dépendance ou de substitution à la cocaïne.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 11-19.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Travail, Conditions de travail, Définition, Addiction, Prise en charge
Dans le monde du travail, force est de constater que l’état
de santé des entreprises et l’état de santé des salariés ne sont pas
forcément compatibles et encore moins complémentaires. Dans nos
consultations, nous sommes frappés par les témoignages de véritable
maltraitance subie par les salariés sur leur lieu de travail, que ce soit à travers la gestion des espaces, des tâches ou des équipes. L’étymologie du terme « travail » permet d’éclairer d’un jour intéressant ce qui semble être des caractéristiques si particulières au travail. Dans ce milieu pathogène, il est important de faire le diagnostic différentiel entre trois tableaux cliniques : le salarié qui travaille
et qui est lui-même addict à quelque chose, le salarié qui se dope pour pouvoir faire face à la performance qui lui est demandée (véritable conduite de dopage), et enfin le salarié dont l’objet de l’addiction est le travail, le workoolique. Autant de tableaux qui méritent des prises en charge adaptées.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 237, janvier 2018, pp. 15-30.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Réduction des risques, Drogue, Toxicomanie, Prise en charge, Hôpital de jour, Empowerment, Prévention sanitaire, Relation soignant-soigné, Accueil
Patients et soignants dans la prise en charge des addictions. Addictologie, valoriser le pouvoir d'agir des usagers. Rôle infirmier et réduction des risques pour usagers. Parcours de vie et de soins des patients toxicomanes. Hôpital de jour, une passerelle vers la réduction des risques.
La diversité des conduites addictives est devenue un problème de santé majeur en termes de prévention et de soins. Un regroupement des pratiques, des moyens et des lieux de soins s'est opéré autour de l'addiction elle-même, dont la diversité des objets n'entame pas l'unité structurelle.
Ainsi l'addictologie s'est constituée en discipline nouvelle s'intéressant à l'ensemble des aspects cliniques, biologiques, socioculturels et thérapeutiques des conduites addictives.
En réunissant les plus grands spécialistes de l'addiction, cette 2e édition enrichie se fait l'écho de ces avancées par son approche globale. Chaque produit fait l'objet d un chapitre spécifique : alcool, tabac, cannabis, opiacés, cocaïne et les problématiques transversales telles que « grossesse et addiction » ou « adolescence et addiction » sont exposées. Un nouveau chapitre sur les dépendances comportementales (achats compulsifs, dépendance au bronzage, à l exercice physique, etc.) a aussi été ajouté.
La description des prises en charge les plus efficaces comme les TCC, psychothérapies de groupe, communautés thérapeutiques ainsi que des échelles et des questionnaires aideront le praticien dans sa pratique quotidienne.
Livre de Patricia Campagne, édité par Michalon, publié en 2017.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Drogue, Prévention sanitaire, École, Hospitalisation, Prise en charge, Politique sanitaire, Famille
Une " prévention éclairée " passera par le travail conjoint de la FAMILLE et de l'ETAT : 1/ Sensibilisation des familles par les pédiatres, les écoles, les mairies (conférences, vidéos, témoignages, photos, etc.) 2/ Cours d'éducation préventive 3/ Création de poste d'éducateur psychologue qui enseigne les bonnes règles de vie dès les plus petites classes (le bien manger, le bien dormir, le pas boire, ne pas se droguer, etc.) 4/ Dépistage (visites médicales avec tests pour détecter les pathologies à risques avec vérification tous les 2 ans ; rubrique à ajouter dans livret de santé de l'enfant ; analyses d'urine surprise) 5/ Engagement des paroisses et lieux de culte (information préventive dans les prêches, les sermons) 6/ Création de patrouilles de volontaires dans des lieux stratégiques (métro, gares, écoles) 7/ Création de centres de soins spéciaux addictions (sur le modèle américain) 8/ Prise en charge intégrale des soins par la Sécu 9/ Création de centres isolés avec activités qui favorisent le travail sur soi 10 / Campagne nationale d'information, de prévention et de lutte avec pubs, spots télés, affichages, prospectus dans les boîtes aux lettres, flyers à la sortie des écoles (à l'image de la prévention routière ou anti-tabac)