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Mots clés : Apprentissage, Conditions de travail, Étudiant, Hôpital, Médecine, Relation soignant-soigné, Initiation, Médecine hospitalière
« Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d'interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu.
La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui.
Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence. »
Dans un rapport, encore inédit, qu'il a intitulé "Les praticiens de la mort lente"Serge G.Raymond décrypte l'épuisement des professionnels qui soignent la psychè face à la toute-puissance de la logique biomédicale, à laquelle le monde de la justice accorde davantage de crédit. De quoi questionner le cadre d'exercice, et donc le statut, dans lequel les psychologues évoluent.
Paru dans la revue Spirale, n° 54, juin 2010, pp. 13-168.
Mots clés : Naissance, Accueil, Maternité, Hôpital, Accouchement, HISTOIRE, Soin, Nourrisson, Médecine, Fécondité, Mère, Prison, Maintien à domicile, Société, Sage-femme, Témoignage, Évolution, Accompagnement, MAISON DE NAISSANCE, SOIGNANT, CHOIX
Sommaire du dossier: " Né dans une crèche. La tragédie des maternités hospitalières au XIXe siècle et les projets de réaménagement. Du soin et rien d'autre ? Les logiques sociales du grand déménagement. Une migration décisive. Au XXIe siècle, rien n'est prévu pour naître en voiture ! Naître et vivre auprès de sa mère incarcérée : une situation paradoxale entre prison et hôpital. Léo, petites perles d'aigues marines. Angelino mio. Douceur du naître chez soi. Une si petite maternité.L'industrialisation de la naissance. Accoucher dans une « usine à bébés » ? Si la Maison de naissance m'était contée. L'expérience du CALM : naissance d'un lieu pour bébés engagés. Nichée au pied du Vercors. Les lieux de naissance en France : quel choix pour les usagers ? Des lieux de naissance si peu hospitaliers."
Livre de Anne Guichard, Louise Potvin, Luc Ginot, et al., édité par INPES, publié en 2010.
Mots clés : Santé, Inégalité, Modèle, Système, Épidémiologie, HISTOIRE, Évolution, Déterminisme, Formation, Politique sanitaire, Politique, Santé publique, Évaluation, Cancer, Recherche-action, DSL, Milieu urbain, Soin, Accès aux soins, Prévention sanitaire, Médecine, PMI, Suivi médical, Grossesse, Précarité, Santé mentale, Dépistage, Hôpital, Partenariat, Réseau, Quartier, Médiation, Médiateur, Compétence, Atelier, Citoyenneté, CHRS, Participation, France, Europe, Belgique, Genève, Seine Saint Denis, Montréal, Paris, Marseille, Bouches du Rhône
Comment réduire les inégalités sociales de santé ? Tous les indicateurs soulignent qu’elles ont tendance à s’accroître, y compris dans les pays les plus favorisés comme ceux d’Europe occidentale dont la France. L’Inpes, depuis sa création, s’est fortement impliqué dans cette thématique qui est l’un des piliers de toute stratégie de promotion de la santé, de tout programme de prévention ou d’éducation pour la santé.
Car prévention, promotion et éducation pour la santé doivent profiter à tous pour des raisons évidentes d’équité. Or, dans la pratique, ce sont les classes les plus favorisées qui en tirent les plus grands bénéfices.
L’Institut, entre autres missions, apporte une expertise aux professionnels confrontés à ces inégalités, qu’ils travaillent dans la santé, l’éducation, le social ou dans tout autre domaine. Cet ouvrage leur est prioritairement destiné. Rédigé par une cinquantaine d’experts reconnus, il a été élaboré par un comité éditorial associant très largement le Québec, qui dispose d’une expertise incontestée en la matière, ainsi que l’Union internationale de promotion de la santé et d’éducation pour la santé (UIPES). L’objectif : mettre à disposition des lecteurs les connaissances scientifiquement validées et les pratiques évaluées dont pourront s’inspirer les porteurs de projets. Cet ouvrage ne contient pas de réponse normalisée et n’a pas la prétention d’apporter des solutions incontestables et définitives ; il se veut plus modestement un guide d’aide à l’action en rassemblant des expériences nationales et internationales qui tentent de réduire les inégalités.
Sir Michael Marmot, Président de la Commission des déterminants
sociaux de la santé de l’OMS, auteur de la postface, en résume ainsi l’enjeu :
"Les inégalités sociales devant la santé sont une des conséquences de la façon dont les êtres humains ont choisi de vivre ensemble. Que ces choix aient été ou non conscients et volontaires ne change rien au résultat : ces inégalités ne pourront être sensiblement corrigées sans actions audacieuses, délibérées et concertées. Ce livre présente un remarquable éventail d’actions entreprises dans le monde francophone. Les avoir présentées ensemble dans cet ouvrage prouve sans ambiguïté qu’il est possible de réunir des ressources et des acteurs sur ce problème mais, au-delà, suggère également des stratégies concrètes et pratiques pour y parvenir."
Ce qui caractérise le champ médical au moment où, en 1795, il émerge de la reconstruction des institutions médicales et scientifiques, c'est qu'il s'agit d'un champ d'emblée différencié en trois espaces construits autour d'institutions distinctes, et produisant de la médecine clinique, de la médecine sociale et des sciences dites accessoires (à la médecine). Conséquence d'un ensemble de déterminants scientifiques et sociaux étroitement solidaires et qui renvoient aux fonctions assignées à l'hôpital dans la production du savoir, la formation des médecins et la sélection par concours d'une élite, le champ médical est dominé par les médecins hospitaliers de l'espace clinique. Cette domination est un élément de préservation de l'autonomie du champ car l'espace de la médecine sociale et celui des sciences accessoires, constitués par recoupement avec d'autres champs, se développent en construisant des savoirs et des pratiques hybrides pas spécifiquement médicaux et donc maîtrisables par d'autres groupes professionnels. Mais c'est au travers du développement de ces deux espaces dominés que la médecine étend le registre de ses pratiques, peut se prévaloir d'un rôle actif dans la prévention des maladies, le recul de la mortalité et l'avancée des connaissances sur la vie, et accroît son autorité au sein de la société.