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L’expérience alimentaire au sein des maisons relais

Article de Amandine Baptista Mendes, Christelle Dupisre, Virginie Manner

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 14, Année 2021, pp. 28-47.

Mots clés : Alimentation, Repas, Socialisation, Exclusion sociale, Hébergement, Accompagnement social, Logement, Vie quotidienne, Autonomie, Groupe, Lien social, Expérimentation, Comportement alimentaire, Étude de cas, Témoignage, Nord Pas de Calais, Lille, Roubaix

À travers les témoignages d’hôtes de maisons relais ainsi que de résidents, le présent article entend rendre compte de la démarche des repas collectifs menée dans les maisons relais gérées par les professionnels de La Sauvegarde du Nord. Cette étude de cas permettra ainsi de nourrir la réflexion sur le rapport entre alimentation et précarité et soulèvera la question de savoir comment se saisir de la question de l’alimentation comme levier de socialisation.

Maisons Relais de La Sauvegarde du Nord, "L’expérience alimentaire au sein des maisons relais", Sciences et actions sociales [en ligne], N°14 | année 2021, mis en ligne le date 20 janvier 2021

Les mobilités résidentielles au cours de la retraite

Article de Rémi Gallou, Sabrina Aouici, Laurent Nowik

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 86, 2021, pp. 21-182.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Mobilité géographique, Retraite, Personne âgée, Migration, Contrainte, Décision, Relation familiale, Qualité de la vie, Bien-être, Maintien à domicile, Habitat, Logement, Lien social, Résidence autonomie, Belgique, Maroc, France, Pays de Galles

L’étude des comportements résidentiels est un bon outil d’analyse des transformations sociales, démographiques et politiques qu’expérimentent les générations de retraités. Pendant leur retraite, les individus s’adaptent aux différents changements, que ce soit dans leur vie familiale ou leur environnement social et économique. C’est souvent le moment de réévaluer l’adéquation du logement et de son cadre immédiat aux modes de vie. Beaucoup de retraités recherchent davantage de bien-être, la proximité d’un proche, des services appropriés... Souhaitée ou subie, la mobilité résidentielle n’est pas anodine et, au-delà de sa dimension territoriale, elle modifie les configurations sociales et les solidarités qui sont déterminantes pour soutenir le vieillissement. Alors que certains retraités déménagent parfois plusieurs fois au cours de la retraite, d’autres en revanche confortent leur ancrage résidentiel en procédant à des améliorations de leur logement. Traiter de la mobilité résidentielle pendant la retraite est donc indissociable des réflexions sur le logement adapté au vieillissement et sur le maintien à domicile.
Ainsi, ce dossier de Retraite et société, à travers ses contributions issues de l’enquête française Amare ou de recherches menées dans d’autres pays, nous rappelle l’importance du lieu de vie avec l’avancée en âge.

Sommaire :

- Mobilité résidentielle et vieillissement : pour le meilleur et contre le pire. Sabrina Aouici, Laurent Nowik. Page 21 à 45
- Reconfigurations des logiques résidentielles et désinstitutionnalisation des parcours de vie. Céline Clément, Catherine Bonvalet. Page 47 à 69
- Mobilité de retraite et mobilité post-retraite en Belgique : qui a migré, migrera ? Jean-Paul Sanderson. Page 71 à 89
- Déménager au cours de la retraite, la recherche d’un équilibre entre idéal et compromis. Rémi Gallou. Page 91 à 116
- Mobilités résidentielles des retraités français au Maroc : entre choix hédonistes et enjeux familiaux. Jordan Pinel. Page 117 à 140
- Intégrer la mobilité résidentielle dans une politique de maintien à domicile. Une recherche exploratoire d’un service d’accompagnement au pays de Galles. Sarah Hillcoat-Nallétamby, Jim Ogg, Alexandra Sardani. Page 141 à 161
- Mobilité résidentielle en résidence autonomie : quelles reconfigurations des relations sociales et familiales ? Anne-Bérénice Simzac. Page 163 à 182

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L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

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Les programmes de prévention impliquant des para-professionnels en visite à domicile

Article de Samantha Kargalos, Caroline Clavel, Hugo Tremblay, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 1, 2020, pp. 35-58.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Périnatalité, Prévention, Profession médicale, Logement

La visite à domicile (VAD) est une modalité d’intervention préventive reconnue. La littérature a documenté les meilleures conditions de sa mise en œuvre. Les programmes de VAD recourent fréquemment aux visiteurs para-professionnels. Cependant, peu de recommandations ont été formulées par rapport aux compétences relationnelles, à la formation à la VAD ou à la supervision à apporter à ces intervenants. Cette étude de portée met en avant les principales caractéristiques des interventions recourant à des para-professionnels en VAD. Les résultats portent sur le détail des formations et des supervisions, et mettent en évidence le moindre intérêt porté par les auteurs des interventions sur les compétences interpersonnelles de ces visiteurs à domicile.

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L'accueil des exilés en squat. Pensée en actes d'un habitat subversif

Article de Gaia Barbieri, Arnaud de Rivière de la Mure

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 165-178.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accès aux droits, Accueil, Cohabitation, Droit des étrangers, Exil, Habitat, Lien social, Logement, Migration, Squat

Cet article cherche à problématiser une expérience sociale dans laquelle les deux auteurs sont impliqués : l’occupation d’un immeuble par près de 250 personnes exilées. Le protagoniste d’une telle expérience est l’« Amphi Z », un collectif hétérogène réunissant des personnes migrantes et leurs soutiens. Le nouage de deux luttes politiques – pour le droit au logement et pour les droits des exilés – est donc le substrat d’une telle expérience, au sein de laquelle s’élabore une forme inédite de vivre ensemble. Pour étayer la conflictualité vivifiante et la pluralité nécessaires pour faire de l’aventure de l’Amphi Z une institution en devenir, les uns et les autres doivent réinterroger sans cesse le sens de leur coexistence. Une telle interrogation est au cœur de cette démarche d’écriture : qu’est-ce qu’on fait là, qu’est-ce qui nous relie ?

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Le domicile familial comme ressource ? Expériences de recohabitation dans les transitions vers l’âge adulte

Article de Emmanuelle Maunaye, Virginie Muniglia, Emilie Potin, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 143-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Relation enfant-parents, Jeune, Aide financière, Classe sociale, Cohabitation, Logement, Solidarité, Autonomie

À travers une typologie des expériences de recohabitation, cet article interroge la mobilisation du domicile familial comme ressource dans les trajectoires résidentielles des jeunes adultes. Il met en évidence les rapports entretenus à la norme d’entraide familiale et celle d’intégration juvénile, analysée à partir des représentations qu’ont les jeunes du devenir adulte ainsi que de la compréhension du sens qu’a le domicile parental au moment de la recohabitation. Si ces expériences traduisent une tendance à la normalisation du soutien prolongé des parents à l’égard de leurs enfants, elles révèlent également le caractère profondément inégalitaire de cette ressource. Les expériences de recohabitation dépendent, en effet, à la fois de capacités matérielles des familles, mais aussi de modèles différenciés de transition à l’âge adulte, les expériences les plus positives (« le rebond », « la continuité ») étant majoritairement vécues par des jeunes issus des classes moyennes et supérieures, les expériences les plus négatives (« le retour », « le renoncement ») par des jeunes issus des classes populaires.

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Contexte d’émergence du Housing First

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 23-30.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Logement, SDF, Santé mentale, Empowerment, Exclusion sociale, Projet de recherche, Etats Unis d'Amérique, Canada

Durant la fin du siècle dernier, les politiques néolibérales mises en place par Ronald Reagan aux États-Unis et Brian Mulroney au Canada malmènent la classe moyenne, marginalisent les syndicats et réduisent les programmes pour les plus pauvres, en particulier les programmes fédéraux de logement. À l’augmentation des personnes à faible revenu correspond une augmentation des personnes sans-abri : en 2004, les États-Unis comptaient 1,2 million de sans-abri, soit une augmentation de 25 % en huit ans. Cette augmentation, amplifiée par le mouvement de désinstitutionnalisation important aux États-Unis depuis les années 1970, s’est traduite aussi en termes de santé publique. Une population de sans-abri chroniques s’est alors enkystée dans des foyers dont la vocation était pourtant l’urgence sociale, et a fait un usage important de divers dispositifs sanitaires et sociaux coûteux (hôpitaux, services d’aide, prisons, justice) sans effet positif à moyen terme. Ils génèrent alors des coûts importants par leur utilisation des services 
Afin de répondre de manière pérenne à ce qui est devenu un véritable problème public dans la gestion sociale et économique des villes américaines, un programme de financement du gouvernement fédéral dynamisé par l’existence d’une structure de plaidoyer très active (National alliance to end homelessness) inscrit la lutte contre le sans-abrisme dans une forme de planification des politiques publiques, où une collectivité – une ville dans la majorité des cas – définit un plan d’action, Ten years plan to end homelessness, pour mettre fin au sans-abrisme qui fonctionne de fait comme une structure de lobbying. Cette planification donne une place importante à la mise en œuvre de programmes se réclamant du modèle Housing First.

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Housing First : de la rue à un foyer, de son foyer au monde

Article de Sam Tsemberis, Kristen Gurdak

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 31-52.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Logement, Droits des usagers, SDF, Handicap psychique, Participation, Stigmatisation, Soins à domicile, Intégration, Etats Unis d'Amérique

Housing First est une intervention efficiente favorisant, par l’accès direct à un logement, le rétablissement des personnes sans abri ayant des besoins cliniques complexes. La philosophie de ce programme s’origine dans la réadaptation psychiatrique, son éthique est fondée sur les valeurs de justice sociale et de droits de l’homme, son plaidoyer est inspiré du mouvement des usagers et sa pratique clinique, en s’adossant à des modes d’intervention basés sur des preuves, est conduite avec respect, compassion et dans un esprit de créativité et d’innovation. Tous ces éléments sont reliés ensemble par un fil, à la fois flexible et solide, fait de pragmatisme et de ténacité. Au final, le résultat est un programme opérant selon un principe de choix des usagers, offrant un accès immédiat à un logement et à un large éventail de services de soutien et de traitement. Accéder à un logement est un droit et non une récompense consécutive au fait de participer à un traitement, de suivre un programme de désintoxication ou encore de se conformer au règlement prescrit. Cet article revient sur la genèse et l’évolution du Housing First, passant d’une pratique « d’aller vers » les gens dans la rue à un programme proposant des logements aux sans-abri, et décrit ainsi la modélisation d’une petite expérience inventée dans le quartier de Hell’s Kitchen de la ville de New York et sa diffusion comme « bonne pratique » nationale et internationale fondée sur des preuves probantes.

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Le Logement d’abord au Canada : diversité des appropriations et redéfinition des politiques publiques

Article de Roch Hurtubise

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 75-84.

Mots clés : Territoire-Logement, Action sociale et médicosociale, Politique sociale, Innovation, Projet, SDF, Logement, Québec (Province du)

L’expérimentation canadienne At Home/Chez soi se distingue par l’ampleur du projet réalisé dans cinq villes auprès de plusieurs centaines de personnes en situation d’itinérance. L’élaboration et la mise en œuvre de ce projet ont provoqué de nombreuses réactions polarisées des acteurs impliqués, soit l’adhésion au nouveau modèle ou la résistance et la dénonciation de l’absence de prise en compte des actions publiques existantes. Sur la base d’une critique de l’efficacité des pratiques antérieures, les promoteurs du Housing First développent une stratégie de transformation des politiques publiques qui s’appuie sur une logique de conviction qui valorise les données probantes, la fidélité au modèle et la convergence des discours pour promouvoir les valeurs mises de l’avant par ce modèle. Les appropriations subséquentes du modèle sont diversifiées. Au paradigme de la fidélité au modèle s’opposent diverses stratégies de traduction et de reformulation qui permettent aux acteurs de transformer le modèle pour l’adapter au contexte local.