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Paru dans la revue Projet, n° 379, décembre 2020, pp. 43-45.
Mots clés : Environnement, Citoyenneté, Jeune, Implication personnelle, Militantisme
Youth for Climate est né de la crise écologique. Les jeunes de ce mouvement entendent s’organiser là où les adultes ont échoué dans la préservation du vivant. Ils tâtonnent, se forment, pour créer une organisation à l’image de leur « monde d’après » et tisser les liens qui leur permettront d’affronter demain.
Article de Cécile Vachée, Sophie Ruel, Christophe Dansac
Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 89-106.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Politique sociale, Jeune, Non-recours, Milieu rural, Citoyenneté, Mobilité géographique, Reconnaissance, Invisibilité sociale
Décrire et analyser les pratiques de citoyenneté déclarées par les jeunes ruraux comme facteur contribuant à leur mobilité géographique et leur reconnaissance sociale est le dessein de cette contribution. Elle s’appuie sur une recherche quantitative (questionnaires en face-à-face et auto-administrés) menée auprès de jeunes collégiens et lycéens scolarisés dans le département du Lot. Le rôle de l’héritage familial dans l’engagement, mais aussi celui des expériences personnelles de participation de jeunes ruraux dans des espaces de citoyenneté, comme composantes notables pour « sortir » de l’invisibilité locale et sociale, sont d’abord examinés. Ensuite, les freins à ce processus sont identifiés, notamment l’absence de politiques dédiées à la jeunesse dans les territoires ruraux et la rareté des pratiques de citoyenneté des jeunes en lien avec la faible densité de population. Les résultats sont discutés à la lumière des pistes de réflexion qu’ils suggèrent pour lutter contre le déterminisme social et territorial et permettre aux jeunes ruraux de sortir de l’invisibilité dans laquelle ils sont souvent plongés.
Article de Louis Maurin, Vincent Grimault, Xavier Molenat, et al.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 398, février 2020, pp. 20-33.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Précarité, Emploi précaire, Niveau scolaire, Niveau de vie, Prestation sociale, Bénévolat, Citoyenneté, Éducation, Danemark
Condamnés à galérer ?
Le Danemark, paradis pour jeunes adultes.
3 idées pour améliorer le sort des jeunes.
Cet article est écrit en référence aux résultats de la recherche-intervention « Écouter les jeunes des quartiers populaires pour renforcer l’esprit critique » et aux travaux actuels de mise en place d’ateliers pour renforcer la pensée critique des jeunes et créer de nouvelles compétences des professionnels. Ce travail collaboratif qui a associé des professionnels de l’intervention éducative auprès des jeunes, des élus et des cadres stratégiques de six municipalités en France a débuté en 2014 lors des premiers départs de jeunes à Daesch. Pour ne pas s’enfermer dans l’approche par le risque de la radicalisation, ce collectif a souhaité écouter les jeunes des quartiers populaires dans leur diversité, dans leur rapport au monde. En référence aux résultats des enquêtes menées auprès de trois cents jeunes et à la diffusion de leurs analyses, nous développons de nouvelles pédagogies pour renforcer la pensée critique. Cet article témoigne de ce travail et souligne des évolutions des jeunes entre seize et vingt-cinq ans dans leur rapport au monde, à la République française, à eux-mêmes, à prendre en compte pour les accompagner au plan éducatif.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 203, novembre 2019, pp. 54-57.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Journée défense et citoyenneté, Citoyenneté, Motivation, Armée, Jeune, Insertion sociale, Mixité sociale, Valeur
C'est parti ! A la fois sans surprise (au regard des annonces et campagnes de promotion) et contre toute attente (face aux réalités techniques et budgétaires), le projet présidentiel d'une période obligatoire d'engagement citoyen est entré dans une phase de préfiguration dont chacun a pu être le témoin au mois de juin dernier. Observateur privilégié de ce premier test, l'Injep vient de communiquer les premiers résultats de son évaluation.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 53-77.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Crise économique, Jeune, Vulnérabilité, Économie politique, Réforme, Inégalité, RSA, Formation, Citoyenneté, Europe
La crise économique a accru les difficultés économiques et sociales des jeunes, et plus particulièrement de ceux qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation (Neets). Afin de prévenir et accompagner ces situations de vulnérabilité, plusieurs réformes ont été mises en place ces dernières années et sont également projetées dans de nombreux rapports. Dans cet article, nous présentons un état des lieux problématisé de ces propositions et réformes à la lumière de l’analyse comparée des régimes d’État-providence et de leurs effets sur les inégalités entre jeunes. Dans un premier temps, nous présentons une typologie des régimes d’accompagnement des jeunes vulnérables en Europe, tout en soulignant les obstacles au changement de l’action publique. Dans un second temps, nous mobilisons ce cadre théorique afin d’identifier trois « trajectoires de réformes » renvoyant à trois stratégies distinctes de lutte contre les inégalités : une trajectoire d’actualisation du régime existant visant d’abord à lutter contre la pauvreté des jeunes ; une trajectoire de dualisation des politiques de jeunesse se focalisant sur une redistribution monétaire verticale entre les familles ; et une trajectoire de changement de régime afin de promouvoir un droit à la formation tout au long de la vie dans la perspective d’une stratégie d’investissement social.
L’étude d’un centre régional d’information jeunesse visant à « promouvoir [la] participation [des jeunes] comme membres actifs dans la société » révèle la mise en œuvre concomitante de plusieurs dispositifs de participation qui peuvent être envisagés comme formation à différents registres de citoyenneté. En venant s’informer, en étant accompagnés dans leurs projets et en participant aux actions proposées, de nombreux jeunes développent une citoyenneté juridique et civile. À côté de ces opportunités explicitement proposées à tous, l’institution repère et incite les jeunes qui leur semblent aptes à s’investir dans sa gouvernance. Cette socialisation à la citoyenneté politique est ainsi structurée socialement : les jeunes qui s’impliquent ont un niveau d’instruction et souvent une première expérience citoyenne qui leur permet d’intégrer la fonction d’administrateur.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 13-42.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Confiance, Institution, Union européenne, Jeune, Citoyenneté, Comportement politique, Intégration, Insertion sociale, Insertion professionnelle
Depuis le début de la crise économique, les partis radicaux ont engrangé de plus en plus de voix partout en Europe, notamment chez les jeunes. Et les électeurs de ces partis, qu’ils soient de droite ou de gauche, partagent un faible niveau de confiance politique, notamment dans les institutions. Or les niveaux de confiance institutionnelle des jeunes diffèrent grandement d’un pays à l’autre en Europe. Comment donc rendre compte de ces différences ? Nous affirmons dans cet article que ces différences sont dues à l’action publique. À partir d’analyses multiniveaux sur les données de l’European Social Survey, nous montrons que plus les politiques de citoyenneté économique sont inclusives et/ou plus les politiques de citoyenneté sociale sont individualisées, et plus la confiance à l’égard des institutions est prononcée chez les jeunes en général.
Plus de 20 ans après la fin de conscription, la France va renouer avec une période de service à la Nation. Avec pour objectif de développer l'esprit de défense, le projet n'a pour autant rien de militaire. Confié à l'Education nationale, le Service national universel s'articule en deux parties, dont un mois obligatoire qui permettra à chaque jeune de 16 ans de faire l'expérience de la vie collective et de la mixité sociale. Le dispositif, quoique très flou encore, reçoit majoritairement un accueil enthousiaste. Attrait de la nouveauté ou nostalgie? Il reste que les professionnels de la jeunesse s'inquiètent sur le fond, l'engagement obligatoire, et sur les aspects pratiques de cette aventure. Le SNU paraît encore peu réaliste aujourd'hui, même si les premiers appelés seront sur le départ d'ici cet été 2019.
Pour permettre aux jeunes accueillis de disposer et gérer eux-mêmes un budget pour leurs sorties et loisirs, l'IMP Saint-Joseph de l'Institut Don Bosco a soutenu la création d'une junior association. Une expérience démocratique et éducative fondée sur une logique d'empowerment individuel et collectif.