Documentation sociale

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"La violence fait son terreau dans l'absence de mots" - Travail de prévention des violences conjugales dans des groupes de parole d'hommes

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 275-288.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Homme, Violence conjugale, Groupe de parole, Genre, Passage à l'acte, Alcool, Communication, Naissance, Couple, Toulouse

Notre investissement dans la co-animation de différents types de groupes de parole en tant que thérapeute auprès d'hommes auteurs de violences conjugales dans l'association toulousaine AVAC (Association Vivre Autrement ses Conflits) nous permet de vivre une expérience immersive tout au long de l'année depuis 8 ans.

J’aurais rien compris, j’aurais beaucoup pleuré mais j’aurais tout su ! Révéler ou informer ?

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 47-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Adoption, Communication, Nourrisson, Filiation, Information

Après avoir rappelé les différents types de communication et la sensibilité du tout-petit à la musique du langage de l’adulte, l’auteur présente les différents axes de la filiation dont celui de la filiation narrative qui justifie pleinement la nécessité d’une information la plus précoce possible du tout-petit sur ses origines. Il s’agit alors d’une information et non pas d’une révélation plus ou moins tardive.

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Parler de l'actualité aux jeunes

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 226, février 2022, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Information, Adolescent, Jeune, Technologie de l'information et de la communication, Média, Technologie numérique, Propagande, Cognition, Cerveau, Communication, Animation, Désinformation

"Les jeunes ados ne lisent plus, et ils sont détournés des médias et de l'actualité." Cette allégation souvent entendue est fausse, comme nous allons le voir. Toutefois, il est vrai qu'aujourd'hui nous sommes soumis à un important flux d'informations qui a changé nos habitudes cognitives. Notre accès au savoir est presque continu grâce aux outils numériques et notre disponibilité attentionnelle s'est accrue en un siècle. Pour autant, ces informations doivent être triées de manière la plus objective qui soit, en évitant le plus grand nombre possible de manipulations. C'est pourquoi, avant même de proposer une activité ou un thème autour de l'information, essayons de comprendre les mécanismes cognitifs qui régissent notre attention et ce qu'est l'actualité.

Le numérique, levier d'inclusion sur mesure

Article de Aurélie Vion

Paru dans la revue Direction(s), n° 203, décembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Handicap, Autisme, Polyhandicap, Communication, Projet, Soin, Pédagogie, Thérapie, INCLUSION, MEURTHE ET MOSELLE

Un fablab intégré, des robots intelligents, des dispositifs de réalité virtuelle... L'association J.-B. Thiéry multiplie les innovations en matière de numérique. Son objectif ? Améliorer l'accompagnement et l'inclusion des personnes en situation de handicap, en particulier les jeunes porteurs de troubles du spectre autistique ou de polyhandicap.

Modèle humanimal de pratique en médiation animale – zoothérapie. Où mettre nos pas dans l’empreinte de leurs pattes ouvre sur de nouveaux possibles

Article de Emmanuelle Fournier Chouinard

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 14, novembre 2021, pp. 87-118.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Animal, Zoothérapie, Éthologie, Rencontre, Interaction, Communication

Dans certaines pratiques anthropocentrées en médiation animale, l’animal non-humain est encore considéré comme un « outil au service de l’Homme » plutôt qu’un partenaire à l’intervention. Cette instrumentalisation le met à risque de vivre de l’abus en plus de possiblement limiter la portée de l’intervention. La reconnaissance de l’agentivité de l’animal non-humain semble donc nécessaire pour libérer le véritable potentiel et ainsi accéder à la richesse de la médiation animale. À l’aide d’illustrations cliniques, l’auteur présente le Modèle humanimal de pratique en médiation animale – zoothérapie qu’elle a développé, un dispositif permettant d’embrasser ce changement de paradigme.

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La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Secret professionnel : entre confiance & responsabilité

Article de Alexandra Marquet, Antoine Guillet, Christophe Pelletier, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 9, septembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Secret professionnel, Confiance, Responsabilité, Aide à domicile, Communication, Formation, Partage d'informations, Reconnaissance, Éthique, Loi, Posture professionnelle, DEAES, Assistant de vie aux familles, Vie privée, Respect, Équipe soignante, Intimité, Analyse de la pratique, Milieu rural, Distance, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Protection de l'enfance, Personne âgée, Violence, Signalement

SECRET PROFESSIONNEL. Derrière ces mots, se cachent des droits et des devoirs. Si dans l'inconscient collectif, le médecin est placé tout en haut de cette pyramide, qui se doute que les aides à domicile sont, elles aussi, soumises au secret professionnel ? Et pourtant, depuis la loi du 26 janvier 2016, l'obligation pénale venue du sanitaire a été étendue aux professionnels du secteur social et médico-social. Ce cadre strict de travail, encore trop méconnu, renvoie à une responsabilité individuelle où chaque situation est particulière. Dans un quotidien de solitude, les aides à domicile communiquent par téléphone ou par écrit. Ils parlent à leurs collègues, à leur direction, parfois à d'autres professionnels croisés au détour d'une intervention, mais aussi et surtout aux usagers. Pèsent-ils pour autant chaque mot prononcé ? Quand une personne aidée demande des nouvelles de sa voisine ou de sa cousine suivie par le même organisme, le professionnel avoue-t-il qu'il ne peut pas répondre à cette question si anodine ?
PARTAGE D'INFORMATIONS : SUJET SENSIBLE. Continuité des soins, liste de professionnels autorisés avec un périmètre bien défini, accord préalable et consentement , autant d'éléments définis par la loi, mais qui peuvent être vite oubliés... ou qui ne sont pas suffisamment acquis. Ces restrictions entravent-elles la coordination ? Le partage est vécu par certains comme essentiel pour un accompagnement adapté et coordonné. Reste que des responsables de service à domicile choisissent de taire des informations sur les pathologies des usagers, par exemple, pour éviter tout préjugé. Avoir ou non suffisamment d'information : une injonction paradoxale devenue une réalité pour tout un secteur. L'ultime paradoxe réside dans ce que les aides à domicile sont souvent mises à l'écart des formations dédiées à ce texte réglementaire ; les sensibilisations restent encore trop parcellaires. Dans la pratique, sans protocole, ils devront savoir se taire, ne pas "dire", dans certains cas bien particuliers. La loi prévoit des exceptions où le professionnel devra rompre ce secret pour protéger une personne vulnérable. L'analyse fine soumise à une obligation de signalement repose sur leurs épaules parfois frêles.
FORMER, SENSIBILISER ET EXPLIQUER. Mais pour s'approprier cette notion, encore faut-il que les postures soient appréhendées dès les formations initiales. Car oui, ces professionnels du quotidien sont exposés, en intervenant au cœur de l'intimité. Des secrets sont échangés, quand la relation de confiance se noue. Des informations implicites ou des silences sont parfois relevés par les professionnels, qui s'en trouvent démunis. Si la diffusion des informations est désormais réglementée, l'enjeu de la professionnalisation du secteur est d'apprendre à communiquer dans un exercice complexe qui relève parfois de l'équilibrisme.
RECONNAISSANCE DU SECTEUR. A l'heure où de nombreuses personnes vulnérables sont isolées, la parole est parfois un luxe, un moment tant attendu. Alors comment ne pas commettre d'impair et ne pas tomber dans l'éthique du commérage pour des professionnels acteurs et spectateurs de l'intimité ? En zone rurale, parler c'est tisser du lien. Le secret est encore plus difficile à respecter et, pourtant, plus nécessaire encore. Finalement, il est une reconnaissance du métier et de son exigence dans la théorie. Reste à le rendre public dans la pratique, à communiquer pour que ces "petits" métiers (re)trouvent enfin leur titre de noblesse.

Les SAAD pris dans le carcan d'une prestation réductrice, incomplète et contradictoire : l'élément aide humaine de la prestation compensation du handicap

Article de Cyril Desjeux, Roselyne Touroude

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 93-112.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Personne âgée, Perte, Autonomie, Prestation de compensation du handicap, SAAD, Participation, Stimulation, Communication, Discrimination, Politique sociale

Les SAAD sont un des acteurs vitaux de la promotion de la citoyenneté et de la participation sociale des personnes en situation de handicap, des personnes âgées en perte d'autonomie ou des personnes souffrant d'une maladie invalidante. Pour recourir à ses services, ces personnes peuvent faire appel à la PCH aide humaine. Cependant, le caractère restrictif, incomplet et parfois contradictoire de cette aide fait que tout un pan du fonctionnement humain est absent. La PCH aide humaine envisage de manière très minimaliste la manière dont l'environnement et les fonctions mentales, psychiques et cognitives peuvent limiter les activités et restreindre la participation sociale. Cela a pour effet de réduire le rôle de SAAD, pourtant essentiel dans la promotion de l'autonomie et la pleine participation sociale de ses personnes.

Traverser le conflit : coopération et Communication Non Violente

Livre de Anne Gaël Erard, Françoise Keller, édité par Chronique sociale, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Conflit, Coopération, Communication, Non-violence, Relation interpersonnelle, Respect, Croyance, Altérité, Résilience, Pouvoir

Le mouvement de la vie dans le « faire ensemble » amène inévitablement des tensions et des réajustements, de la régulation. Pourtant, ces dissensions peuvent amener des « ras-le-bol », de l’épuisement, une vraie souffrance.
Développer des ressources et des compétences pour accepter le conflit et oser le rencontrer, le traverser et parvenir à le transformer pour en recueillir la puissance transformatrice est devenu un enjeu majeur pour tous les acteurs de projets collectifs.
À contre-pied de l’évitement, l’auteure propose un chemin de compréhension des ingrédients et des mécanismes du conflit ainsi que des explorations expérimentales avec le cadre simple et puissant de la Communication NonViolente, mise au point par Marshall B. Rosenberg.
Ce livre constitue un guide pratique pour faire évoluer les conflits d’une manière qui nous permette de grandir, d’apprendre, de nous respecter mutuellement et de coopérer durablement.