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Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 67-70.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Insertion sociale, Coordination, Culture, Loisir, Travailleur handicapé, Formation, Prévention, Pair aidant, Accès aux soins, Droits des usagers, Suivi médical
Ces préconisations réparties en sous thématiques reflètent la richesse des EG et la dimension pragmatique ajoutée à la participation effective des personnes accompagnées.
Article de Vincent Adenot, Nadia Graradji, Marie Jeanne Richard
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3149, 28 février 2020, pp. 28-32.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Mineur, Manque, Ressources humaines, Accès aux soins, CMPP, Politique sociale, Inégalité, Territoire
Dossier composé de trois articles :
- Des mineurs délaissés par le manque de pédopsychiatres
- Les CMPP aquitains menacés ?
- Marie-Jeanne Richard, présidente de l’UNAFAM : « Les projets territoriaux de santé mentale seront très inégaux »
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 369, juillet-août 2019, pp. 72-77.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Symptôme, Anxiété, Accès aux soins, Thérapie
L’anxiété, qui se manifeste sous forme de grande inquiétude, est un phénomène tout à fait normal de la vie. Lorsqu’elle prend un caractère excessif menant à une pathologie, il s’agit alors de troubles anxieux, affectant le comportement, les pensées, les émotions de la personne. S’ils peuvent être handicapants, ils sont, selon l’auteur, tout à fait abordables d’un point de vue thérapeutique. Comportant a priori un grand nombre d’états en apparence très différents, le point sur ces affections est ici proposé.
Article de Didier Bourgeois, Nabil Hallouche, Magali Coldefy, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 25-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Psychiatrie, Espérance de vie, Maladie, Morbidité, Mortalité, Santé, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, Autisme, Souffrance, Schizophrénie, Comportement alimentaire, Obésité
L'espérance de vie de personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. A l'heure ou le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose !
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 228, octobre-décembre 2018, pp. 6-91.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, SDF, Psychopathologie, Précarité, Exclusion sociale, Logement, Hébergement, Prise en charge, Accès aux soins, Internement psychiatrique, Fin de la prise en charge, Stigmatisation, Non-recours, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Désinstitutionnalisation, Soin, Consentement, Coordination, Partenariat, Représentation sociale, Établissement social et médicosocial, Travail social, Accompagnement social, Logement d'abord, Un chez soi d'abord
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2018, pp. 2-51.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Prison, Soin, Accès aux soins, Accompagnement, Adolescent, Groupe de parole, Aidant familial
La prison est-elle un lieu de soins ? La question posée par le docteur Anne Lécu dans son ouvrage éponyme semblerait résolue d'avance, puisque la prison est un lieu de punition, tandis que le soin s'effectue à l'hôpital. Et cela depuis la loi de 1838 qui a instauré les asiles comme des lieux de soin où les malades mentaux doivent être protégés et qui, au travers de ses diverses modifications, reste toujours d'actualité dans l'esprit des professionnels de santé.
Paru dans la revue Rhizome, n° 68, juin 2018, pp. 1-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Précarité, Migration, Médiation, Pauvreté, Exclusion sociale, Accès aux soins, Equipe mobile psychiatrie-précarité
Le champ de la précarité a été le laboratoire d’une innovation sociale majeure : des dispositifs pour « aller vers » les plus exclus du système de soins et d’assistance ont été pensés à la fin des années 1990. L’« aller vers » est devenu au fil des ans un concept et s’est largement diffusé dans de nombreuses organisations, au-delà des équipes « pionnières ». Qu’est-ce que cette perspective engage concrètement en termes de pratiques ?
Dans ce numéro de Rhizome, Alain Mercuel et Xavier Emmanuelli nous rappellent le contexte de création des équipes mobiles psychiatrie-précarité (EMPP) et du Samu social, pour des personnes en souffrance psychique vivant dans des situations de grande précarité. On apprend que le refus de soin peut se comprendre d’un point de vue clinique et témoigner d’une impossibilité psychique à s’inscrire dans une démarche thérapeutique, nécessitant la mise en place d’approches plus proactives. Retenons, avant d’y revenir, cette proposition : « la permanence du lien par un “aller vers” prévaut sur la permanence du lieu. » En l’absence d’une institution forte et d’un lien par le lieu, « aller vers » l’autre n’oblige pas ce dernier à se conformer à ce qui est attendu de lui. Il apparaît alors nécessaire d’adapter les pratiques et les modes d’organisation, tout en veillant à la malléabilité des dispositifs pour qu’ils soient justement en mesure d’aller à la rencontre du public visé. À la lecture de l’article d’Hélène Chapelet, on comprend qu’il y a aujourd’hui un enjeu à formaliser les pratiques des Samu sociaux et des maraudes.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?