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L’évolution des fonctions de direction dans l’action sociale en France

Article de Alain Dewerdt

Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 95-109.

Mots clés : Travail social : Établissements, Approche historique, Directeur d'établissement, Direction, Organisation, Adaptation, Fonction, Décision, Management, Usager, Travailleur social, État, Réseau, Établissement social et médicosocial

À partir d’une présentation historique des fonctions de direction, l’auteur analyse diverses figures du directeur, en lien avec les structures, leurs missions privilégiées et les politiques publiques. Il propose une typologie, soutenue par des tableaux comparatifs. Des tendances contradictoires laissent imaginer l’avenir tant du point de vue des usagers, de l’État que des professionnels.

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Fonctions de direction : toujours attractives ?

Article de Jean Marc Engelhard, Sylvain Jouve

Paru dans la revue Direction(s), n° 207, avril 2022, pp. 30-37.

Mots clés : Travail social : Établissements, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Gestion, Hiérarchie, Motivation, Cadre, Valeur, Équipe, Coopération

Alors que le secteur social et médico-social fait face à des difficultés croissantes de recrutement et de fidélisation, qu'en est-il des fonctions de direction ? Si dans le public, la désaffection est notable, ailleurs les employeurs doivent faire davantage d'efforts pour attirer des profils susceptibles d'occuper ces postes clés. En prenant en compte les nouvelles aspirations des managers.

Ce dossier contient les articles suivants :
- "Les valeurs humanistes restent un ressort fort à valoriser"
Aujourd'hui, pour recruter leurs cadres de direction, les employeurs ont intérêt à mettre en avant leur ADN, prône Sylvain Jouve, directeur du cabinet RH & Organisation.
- Retours sur une embauche
Véronique Mary est directrice du bassin Languedoc-Roussillon-Aude à l'association ASEI. Il y a un peu plus d'un an, elle a recruté Nicolas Cufer en tant que directeur adjoint de pôle. Ensemble, ils reviennent sur leur rencontre et les premiers pas du nouvel arrivant.
- Motivés, motivées !
Donner du sens à sa vie professionnelle, avoir le sentiment d'être utile, contribuer à améliorer le quotidien des plus fragiles, mais aussi défendre un secteur insuffisamment valorisé... C'est avec enthousiasme que les directeurs fraîchement nommés abordent leur mission.
- Soigner l'intégration, un impératif
Pour donner toutes les clés aux nouveaux directeurs afin qu'ils prennent rapidement leurs marques et trouvent leur place dans l'équipe de direction, l'association toulousaine Arseaa accompagne étroitement les débuts de ses encadrants.

Gestion des ressources humaines : restaurer le collectif

Article de Jean Marc Engelhard, Jean René Loubat

Paru dans la revue Direction(s), n° 205, février 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ressources humaines, Établissement social et médicosocial, Management, Directeur d'établissement, Projet d'établissement, Conditions de travail, Formation professionnelle continue, Qualité de la vie, Usure professionnelle, Équipe, Responsabilité, Délégation

La crise sanitaire n'en finit pas de s'étirer et chez les professionnels, la fatigue est de plus en plus perceptible. Nouveaux projets, qualité de vie au travail, temps d'échange et de respiration, formations... Malgré les difficultés, les directions doivent trouver les leviers pour rebondir, non sans avoir tiré les leçons de cette période inédite.
Le psychosociologue Jean-René Loubat analyse, sur la motivation des professionnels, les effets de la crise, intervenue dans un contexte déjà tendu pour le secteur. Il s'inquiète notamment du timing très court et des modalités encore floues de la phase de transformation de l'offre. Même s'il est rassuré par la réactivité et la solidarité des équipes.
A l'Ehpad public d'Argonne, dans la Meuse, la direction mise sur la qualité de vie au travail pour repartir du bon pied. Une démarche qui passe notamment par une prise en compte améliorée des attentes des professionnels.
Depuis 2017, l'association d'aide à domicile Amical expérimente les équipes autonomes. S'il s'agissait en premier lieu de redonner du sens au travail des intervenantes, cette nouvelle organisation produit d'autres effets bénéfiques pour les professionnelles.

La quête du sens, un véritable défi managérial !

Article de Julie Convers

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 161-178.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Sens, Travail, Conditions de travail, Philosophie, Motivation, Implication personnelle, Valeur, Changement, Audit, Compétence professionnelle, Empowerment

Au cours de ces dernières années, le secteur social et médico-social a connu de profondes transformations avec l'évolution du cadre règlementaire et législatif, notamment, qui impactent directement les acteurs et les organisations.
Le nouveau quotidien des ESMS rime dorénavant avec efficience et performance. Cette nouvelle logique de gestion heurte les valeurs fortes des professionnels qui se retrouvent contraints de réviser leurs pratiques professionnelles. Ces évolutions imposent aux directeurs d'ESMS, l'émergence de nouvelles pratiques managériales innovantes, autour du "sens".
Le "sens au travail" est une notion subjective et difficile à appréhender qui varie en fonction des perceptions des individus. Même si une personne ne sait précisément le définir, le "sens" est évoqué par tous, par le biais de ses causes et de ses conséquences. Cette déficience de "sens" résonne parfaitement chez les professionnels de terrain qui font allusion aux nouvelles réformes. Par sa position stratégique au sein de l'organisation, le directeur d'ESMS, au coeur des politiques publiques, se retrouve inévitablement confronté à ce sujet. Son rôle apparaît alors très important dans la "quête du sens" et il se doit d'apprécier les causes et conséquences de cette perte de sens pour pouvoir trouver des leviers managériaux pertinents et efficients.
Au travers de témoignages de professionnels de terrain, nous nous intéresserons dans cet article à la manière dont les directeurs d'ESMS perçoivent la question du "sens du travail" afin d'identifier des leviers managériaux pour remédier à une éventuelle "perte de sens".

Equipes de direction : responsables jusqu'où ?

Article de Elise Brissaud, Fabrice Gzil, Jean Yves Delecheneau

Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Direction, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Responsabilité juridique, Management, Service social, Sécurité, Droits des usagers, Communication

La question taraude régulièrement les managers des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Mais la crise sanitaire du Covid-19 lui a donné une nouvelle ampleur. Plainte de familles, mises en demeure d'inspections du travail... La question de la responsabilité juridique des directions est prégnante et son appréhension indispensable.

Pour le philosophe Fabrice Gzil, directeur adjoint de l'Espace de réflexion éthique d'Ile-de-France, la question de la responsabilité managériale doit être appréhendée selon plusieurs principes fondamentaux, comme la nécessaire collégialité des décisions ou encore la protection au service des droits.

Pour se prémunir de toute mise en cause juridique pendant la crise sanitaire, le groupe ACPPA a déployé une politique ambitieuse de suivi des informations et de gestion des réclamations. Objectifs ? Outiller les directeurs et les soutenir dans la résolution des conflits avec les familles.

Si les directeurs et directeurs généraux du secteur sont rarement mis en cause à titre personnel, le risque existe néanmoins. Et les conséquences potentiellement lourdes, explique Jean-Yves Delecheneau, responsable Missions assurances chez Smacl Assurances. Il les invite donc à être vigilants sur les garanties souscrites.

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

Les violences sexuelles : savoir les détecter ; écouter et accompagner la parole des victimes

Article de Laurence Hardy, Sadek Deghima, Jean-Luc Letellier, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 1, janvier 2021, pp. 2-34.

Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Établissement social et médicosocial, Intimité, Corps, Maltraitance, Genre, Vulnérabilité, Directeur d'établissement, Silence, Culpabilité, Consentement, Handicap, Personne handicapée, Personne âgée, Parole, Harcèlement sexuel, Management, Démence sénile, Posture professionnelle, Information sexuelle, Prévention, Violence institutionnelle, Assistance sexuelle, Pouvoir

Il y a trois ans, le mouvement "#Me Too" libérait la parole de femmes victimes de violences sexuelles. Certaines ont décidé de parler ou de porter plainte. Un élan qui n’a pas atteint les établissement sociaux et médico-sociaux. Selon la dernière enquête de la Drees de juillet 2020, entre 2011 et 2018, les personnes en situation de handicap déclarent plus souvent que le reste de la population avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles. Malgré cette réalité factuelle, le sujet n’intéresse pas les décideurs. (...) Pourquoi les personnes vulnérables sont-elles si peu audibles ? Les raisons sont nombreuses. En établissement, les usagers vivent dans un environnement fermé où les comportements sont normés et où les actes de la vie quotidienne (comme la toilette intime) peuvent être réalisés par des professionnels. Le rapport au corps est biaisé pour des personnes trop souvent considérées comme des objets de soins. Et que dire de la prise en compte du désir ou de la gestion de la frustration ? Si la question du droit à une vie affective et sexuelle des usagers est plutôt récente, celle des violences est souvent enfermée derrière un mot générique : la maltraitance. La loi punit avec des circonstances aggravantes les agresseurs quand les victimes sont vulnérables. Mais que se passe-t-il quand l’agresseur est un homme nonagénaire atteint de la maladie d’Alzheimer ? Quand une équipe découvre une agression, quelle est la procédure à suivre ? Qu’en est-il concrètement sur le terrain ?
Des initiatives sont prises par des établissements pour former et sensibiliser les équipes mais aussi les usagers. L’enjeu est de ne pas faire peser ce sujet sur les seules épaules des professionnels mais d’inclure les personnes vulnérables en leur transmettant une meilleure éducation à la sexualité et au refus des violences. D’autres établissements misent sur des groupes de parole pour les personnes fragiles. Les professionnels de terrain ont également un rôle central… Professionnels, directions, familles, usagers ; tous doivent prendre conscience de la réalité des violences sexuelles pour ne plus les ignorer.

Sécuriser les délégations

Article de Laurent Cocquebert

Paru dans la revue Direction(s), hors-série n° 24, juillet-août 2020, pp. 2-83.

Mots clés : Travail social : Établissements, Délégation, Établissement social et médicosocial, Directeur d'établissement, Management, Responsabilité, Pouvoir, Hiérarchie, Qualification professionnelle, Administration, Gestion, Association

Afin de fonctionner dans des conditions adéquates, tous les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) doivent mettre en place des délégations internes pour l’exercice des missions incombant spécifiquement à tout employeur, mais également d’autres outils juridiques qui opèrent un transfert de pouvoirs vers des partenaires extérieurs.

Le recours à ces dispositifs appelle à la vigilance du fait de leur caractère complexe et de leurs effets, notamment en matière de responsabilité, qui diffèrent selon leur nature. Ce numéro vous donnera toutes les clés pour vous permettre de distinguer quel type de contrat est le plus adapté à vos besoins et quels sont les écueils à éviter afin de sécuriser au maximum les conventions donnant lieu à délégation.

Des professionnels stressés

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé mentale-Souffrance psychique, Stress, Souffrance psychique, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Équipe soignante, Conditions de travail, Accompagnement, Usure professionnelle, Épidémie, Prévention, Santé mentale, Directeur d'établissement, Responsabilité

Un public dépendant et/ou en situation de handicap souffrant de multipathologies, atteint de troubles du comportement générant violence physique ou verbale, des familles à gérer, un sous-effectif chronique, autant d'éléments qui expliquent l'état de santé ou plutôt de stress permanent des professionnels du médico-social. Une étude publiée en 2015 par la Dares tirait déjà la sonnette d'alarme avec des voyants tous au rouge. Et pour cause, que ce soit les infections psychiques, les troubles musculo-squelettiques, les accidents du travail ou les arrêts maladie, le secteur occupe la bien triste tête du classement des professions en souffrance. Avec des réglementations qui ne cessent d'évoluer, des bonnes pratiques qu'il faut appliquer, des écrits professionnels qui demandent du temps et un public fragilisé à accompagner, le quotidien en Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap est usant. Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Bon ou mauvais stress, une chose est sûre, le stress est présent et impacte la qualité de vie au travail des équipes confrontées à l'usure professionnelle ou aux glissements de tâches. Depuis mars, les soignants ont été soumis à rude épreuve en plus de leur quotidien, avec la gestion du Covid-19, qui n'a fait que refléter les difficultés vécues pour le secteur. Face à cette situation, la prévention du stress et des atteintes à la santé mentale liées au travail social relève de la responsabilité et des priorités des directions qui doivent accompagner, proposer une écoute ou encore former avec l'objectif de limiter le risque de mal-être au travail.

Portrait du manager en matador

Article de Clément Bosqué

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. 25-35.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Expérience, Posture professionnelle, Représentation sociale, Pratique professionnelle

Les analyses critiques du management ne manquent pas. Littéraire aventuré dans le management des organisations du travail social, l’auteur rend compte de l’expérience vécue et ressentie depuis la place du manager et cherche à définir l’art managérial. Art essentiellement tactique, à l’instar de l’art tauromachique, le management du social fait face à un ensemble d’attitudes et de postures dont la typologie est ici dressée.

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