Documentation sociale

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La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Fin de vie : réinterroger les pratiques

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 7, juillet 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Soins palliatifs, Mort, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Personne handicapée, EHPAD, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, Pratique professionnelle, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Équipe soignante, Épidémie, Projet de vie

TENIR LA MAIN DU MOURANT. Les débats politiques et de société sont souvent animés dès lors que surgissent les questions de la fin de vie, des soins palliatifs, de l'euthanasie ou du suicide assisté. Quand les résidents aspirent à finir leur existence au sein de leur établissement, pour y mourir dignement. Derrière cette formule pudique, c'est une présence, une écoute et un accompagnement à la hauteur des attentes qui sont demandés. Non un transfert vers l'hôpital. Mourir dans son lit, en conservant ses repères, entouré de ses photos, d'odeurs et de visages familiers (...). Un souhait pas toujours entendu. A l'heure où les établissements médico-sociaux se revendiquent comme des lieux de vie, ils sont nombreux à ne pas assumer qu'on y meurt aussi. Et pourtant, le vieillissement des personnes en situation de handicap ou encore l'intégration en Ehpad d'une population de plus en plus dépendante et souffrant de polypathologies font que la mort s'est invitée dans leur quotidien (...).
A QUAND UN VERITABLE LIEN ENTRE SANITAIRE ET SOCIAL ? Face à cette situation, certaines structures refusent de se saisir de la question et de structurer cet ultime accompagnement. Avec quelles conséquences ? Des résidents perdus transférés dans les tout derniers jours de leur vie, arrivant à l'hôpital pour y rendre leur dernier souffle, sans repère, alors que la Haute autorité de santé et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux ont tout prévu grâce aux partenariats avec les équipes mobiles de soins palliatifs ou en sollicitant une hospitalisation à domicile...
PRATIQUES REINTERROGEES. Les équipes doivent plus que jamais réinterroger leurs pratiques en intégrant des projets palliatifs aux projets de vie. Malgré le manque de temps évident, des postures, des gestes et un discours tourné vers la "Validation" de Naomi Feil, ont toute leur importance pour apporter du réconfort (...).
EN FINIR AVEC LE DENI. La mort est par essence liée au parcours des résidents. Une réalité révélée par la pandémie Covid-19, période au cours de laquelle les décès se sont multipliés en EHPAD et les hospitalisations ont été plus nombreuses en FAM ou en MAS, marquant ainsi la fin du déni pour ces lieux de vie. Reste à gérer l'accompagnement psychologique des usagers et des professionnels qui n'est pas encore à la hauteur des besoins. Les conséquences de la temporalité (au moment du décès) ne sont pas prises en compte par des structures qui ne doivent pas fonctionner à perte et où une chambre vide doit rapidement trouver preneur.

Appels vidéo auprès des personnes âgées désorientées pendant la crise sanitaire

Article de Cécile Guillaume, Jean Roche

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 149, mai-juin 2021, pp. 20-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Anxiété, Attachement, Communication, Déficience cognitive, Dépendance, Épidémie, Équipe soignante, Étude de cas, Expérimentation, Famille, Gériatrie, Hospitalisation, Isolement, Lien social, Maladie d'Alzheimer, Méthodologie, Observation, Personne âgée, Prise en charge, Relation soignant-soigné, Repère, Séparation, Technologie de l'information et de la communication, Trouble du comportement, Vidéo, Vieillissement, Confinement

Le maintien d’un échange entre le patient âgé désorienté et son entourage familial est essentiel pour contribuer à la réduction de l’anxiété de l’aîné. Lorsque les visites ne sont pas possibles, la mise en place d’appels vidéo auprès de personnes très désorientées montre un bénéfice de ces échanges virtuels. L’introduction de nouvelles technologies, si elle est accompagnée, ne perturbe pas le patient et n’altère pas la qualité du lien.

Covid-19, aide aux étudiants, santé publique et sollicitude

Article de Richard Pougnet, Yvette Le Goff, Laurence Pougnet, et al.

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 26-27.

Mots clés : Santé-Santé publique, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Prévention sanitaire, Soutien psychologique, Accompagnement, Politique sanitaire, Philosophie, Équipe soignante

Les politiques d’aide aux étudiants sont des grandes lignes organisatrices. Elles ne doivent pas se confondre, malgré l’évidente sollicitude des acteurs publics, avec la posture du soignant. Il faut alors réinterroger la sollicitude pour défendre une forme de prévention par la mobilisation des acteurs, à savoir les étudiants eux-mêmes.

L'infection à Covid-19 est aussi une maladie psychogériatrique

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 148, mars-avril 2021, pp. 37-39.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Anxiété, Contamination, Épidémie, Équipe soignante, Étude de cas, Isolement, Maladie infectieuse, Personne âgée, Psychiatrie, Psychopathologie, Risque, Soin, Souffrance psychique, Stress, Vulnérabilité, Vieillissement

Les formes graves de la maladie infectieuse à Covid-19 concernent souvent les personnes âgées fragiles. Elles peuvent induire des manifestations psychiatriques inaugurales ou aggravantes de pathologies psychiatriques sous-jacentes. Certains de ces troubles neuropsychiques persistent après l’épisode aigu et nécessitent une prise en charge spécifique. Médecins et soignants concernés par le soin des malades infectés sont eux-mêmes exposés à des difficultés psychologiques, voire psychiatriques, et sont en recherche d’une aide collaboratrice complétant les actions des secteurs de soins somatiques.

L'accès à la formation, un levier de qualification à renforcer

Article de Solange de Fréminville

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 180, janvier 2021, pp. 34-35.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation professionnelle, Recrutement, Équipe soignante, Qualification professionnelle, Épidémie, VAE, Financement

La diminution du taux d'accès à la formation, plus faible pour les agents de catégorie C, s'est poursuivie, alors que la crise sanitaire a rendu plus aigus les besoins en qualification du personnel hospitalier et médico-social. L'Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier renforce les dispositifs.

Assurer la continuité des traitements anticancéreux malgré l'épidémie de Covid-19

Article de Pascal Sontag, Christelle Galvez

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 266, décembre 2020, pp. 39-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Crise, Épidémie, Cancer, Traitement médical, Accès aux soins, Adaptation, Prise en charge, Vulnérabilité, Communication, Équipe soignante

Véritable défi organisationnel pour les équipes engagées aux côtés des personnes atteintes d’un cancer, la continuité des traitements et des prises en charge mobilise tous les acteurs du soin depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Pour sécuriser ces patients, plus vulnérables du fait de leur maladie, et veiller à ce qu’ils n’aient pas de perte de chance vis-à-vis de celle-ci, les soignants du centre régional de lutte contre le cancer de Lyon ont innové et adapté leurs pratiques, en ville et à l’hôpital.

Coopérer pour protéger les résidents de la Covid-19

Article de Madeleine Bourzeau, Mireille Desrues, Emmanuelle Gaillard, et al.

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 266, décembre 2020, pp. 37-38.

Mots clés : Santé-Santé publique, Crise, Épidémie, Équipe soignante, EHPAD, Prévention, Management, Solidarité, Adaptation

La crise sanitaire a touché de plein fouet les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Des professionnelles exerçant en région Nouvelle-Aquitaine reviennent sur les mesures adoptées pour protéger les résidents, leurs proches et les personnels. Fruit d’un travail collectif entre quatre établissements publics en direction commune, la lutte contre l’épidémie de Covid-19 s’est organisée en alliant gestion de l’immédiateté des directives ministérielles et anticipation afin de s’inscrire dans la durée.

L'engagement des formateurs au plus fort de la crise sanitaire

Article de Estelle Gorlier, Geneviève Lenfant, Anne Papas

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 266, décembre 2020, pp. 30-32.

Mots clés : Santé-Santé publique, Crise, Épidémie, Équipe soignante, Formateur, Analyse de la pratique, Implication personnelle, Soutien psychologique, Partenariat, Formation professionnelle, Témoignage, Accompagnement, IFSI Pitié-Salpêtrière, AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris), IFAS Pitié-Salpêtrière, Paris

Dans la tourmente de la pandémie de Covid-19 qui a frappé la France, notamment l’Île-de-France dès le printemps 2020, les soignants formateurs de l’Institut de formation en soins infirmiers et d’aides-soignants de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, se sont impliqués et adaptés aux mesures sanitaires pour répondre à l’urgence des besoins humains. En renfort sur les terrains de soins, en soutien aux étudiants ou encore engagés dans les dispositifs innovants de télésuivi à domicile des patients atteints de la Covid-19, ils ont vécu des expériences mémorables.