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Article de François Chobeaux, Jean Luc Marchal, Henri Santiago Sanz
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 152, 4e trimestre 2021, pp. 11-83.
Mots clés : Travail social : Métiers, Lien social-Précarité, Rue, Accompagnement social, Prévention spécialisée, Non-recours, Vulnérabilité, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Adulte en difficulté, Jeune en difficulté, SDF, Mineur, Exclusion sociale, Épidémie, Travail social, Errance, Addiction, Toxicomanie, Éducateur spécialisé, Lien social, Psychiatrie, Prostitution, Urgence sociale, Belgique, Grande Bretagne, Mali, Bénin, France
Parmi les diverses façons de mettre en acte l'accompagnement social, psychologique, médical des personnes, le travail de rue occupe une place particulière. Il est marqué par les premières pratiques de la prévention spécialisée dans les années 1950, plus récemment par les "maraudes" sociales, psychosociales, psychiatriques, humanitaires. Il s'agissait - il s'agit toujours - d'aller vers des personnes qui sont sans liens avec les institutions, d'aller les voir où elles sont : dans la rue. C'est un travail sans le filet de protection des murs institutionnels, des rendez-vous, des demandes d'aide normatives, que d'aller proposer ses services à ceux et celles qui ne demandent (plus) rien.
Ce dossier s'est appuyé sur trois réseaux pour porter sa réflexion : le réseau national "Jeunes en errance", Samusocial international, le réseau international des travailleurs sociaux de rue (Street Workers Network). Les textes des nombreuses équipes et intervenants concernent aussi bien les présentations de pratiques, le recul sur ces pratiques, que des perspectives plus globales sur le sujet - en France mais également en Belgique, en Grande-Bretagne, au Mali, au Bénin...
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 14, novembre 2021, pp. 61-85.
Mots clés : Lien social-Précarité, Expérimentation, Alimentation, Intervention sociale, Formation, Travailleur social, Recherche-action, Partenariat, Solidarité, Famille en difficulté, Développement durable, Développement local, Action collective
L’alimentation durable et les conditions de son accessibilité à toutes et tous constituent un véritable champ d’apprentissages et d’expérimentations contemporaines. A partir de la participation d’un établissement de formation en travail social à une recherche-action, les différentes parties prenantes ont été sollicitées pour investir les enjeux et les pratiques citoyennes de cette question commune et réfléchir à de nouvelles perspectives d’intervention sociale collective.
En France, l’actuel système de catégorisation des personnes sans-domicile, auquel se réfèrent les acteurs du secteur de l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion (le secteur AHI) présente plusieurs biais épistémologiques qui impactent négativement l’action sociale à destination des populations SDF. L’objet de cet article est donc, dans un premier temps, de déconstruire les catégories utilisées par le secteur AHI, afin d’appréhender leurs fondements, leurs principales limites et leurs conséquences sur la qualité de l’aide portée aux personnes sans-domicile. Dans un second temps, cet article présentera les intérêts et quelques aspects de la typologie développée dans le cadre de ma thèse, afin de proposer un nouveau système de catégorisation des populations sans-domicile qui soit plus opérationnel que celui actuellement utilisé.
On constate en France et en Europe une augmentation du salariat précaire. Les travailleurs sociaux rencontrent ces personnes mais ne savent pas précisément ce que cette acception recouvre. Les situations sont diverses et les problématiques associées complexifient la prise en charge. Mieux connaître ce phénomène protéiforme semble nécessaire pour les travailleurs sociaux qui ont à accompagner les personnes.
Paru dans la revue Forum, n° 150, février 2017, pp. 64-72.
Mots clés : Lien social-Précarité, Recherche, Précarité, Commerce, Travailleur social, Rue, Groupe d'appartenance, Écriture, Socialisation
« Le praticien-chercheur revendique un statut qui squatte les frontières et les traverse. On peut se sentir chez soi partout, et en même temps nulle part ». Cet énoncé me convient bien car dans mon parcours professionnel, je me suis souvent senti à la fois dedans et dehors, à cheval sur plusieurs postures. Depuis mon entrée dans la carrière, je n’ai jamais osé m’arrêter quelque part, pour me dire « c’est là que je suis, c’est celui-ci que je suis devenu » : un praticien spécialiste, dans tel ou tel domaine. Je crains la fin des choses, leur immobilité, surtout dans mon rapport au travail. Voilà pourquoi je me suis intéressé à une théorisation de l’identité professionnelle, dans cette époque où s’impose à nous une identité non figée, constamment en construction, déconstruction et reconstruction par des attributions multiples et variées. [...]